Mist d'Irianeth

Chevalier Seccyeth Date d'inscription : 07/01/2014 Âge : 32

Mist

MON PERSONNAGE

• SEXE : Masculin
• ÂGE : 31 ans
• LIEU D'ORIGINE : Irianeth

• FOYER : Colonie d’Argent
• FONCTION : Seccyeth
• RACE : Avian

SON PHYSIQUE

Depuis la mort de sa dragonne Mist n’est plus qu’une ombre dans le paysage. Une armure de cuir sombre recouvre presque en permanence son corps musclé alors qu’une capuche vient cacher son visage et ses cheveux noirs. Si avant il n’était pas rare de voir un sourire sur le visage carré de l’homme et un rire s’échapper de sa gorge cela est maintenant exclu. Au contraire le seccyeth a tendance à foudroyer du regard toute personne ayant le malheur de rire comme si l’amusement devait être banni. Cela fait bien longtemps maintenant qu’aucune marque de surprise, d’envie ou n’importe quel sentiment n’a été trahis par le regard gris clair de l’homme. En réalité, Mist ne semble à présent capable que de ressentir de la haine. Son regard lorsqu’il n’est pas vide brûle d’une flamme de colère qui semble sans limite.

Se tenant droit, Mist n’est pas du genre à baisser le regard devant qui que ce soit. Entraîné et déterminé il passe la majorité de son temps libre à s’entraîner. Depuis la perte de sa dragonne l’homme a amélioré son maniement de nombreuses armes. Capable de tuer à distance grâce à un arc ce n’est cependant plus sa préférence depuis un moment. Plutôt doué dans le maniement de l’épée l’homme se révèle bien moins agile que les pardusses mais garde cependant un niveau correct pour un avian. Son style de combat est difficilement définissable par une puissance particulière. Mist est du genre plutôt moyen partout ne privilégiant ni force, ni rapidité ni précision mais améliorant les trois autant que possible ce qui fait de lui un guerrier aussi redoutable que n’importe quel autre seccyeth.

Enfin, Mist à une particularité physique dans le dos. En effet, on peut voir apparaître deux cicatrices parallèle qui correspondent à l'endroit ou auraient du se développer ses ailes mais comme celle-ci on étaient brisé à la naissance cela n'a jamais eu lieu et l'homme garde donc de sa naissance difficile ces deux marques.

SA PSYCHOLOGIE

Avant la guerre Mist était quelqu’un de fêtard et insouciant qui n’inspirait que peu la confiance. Incapable d’obéir à un ordre l’homme n’en faisait qu’à sa tête recherchant sans cesse la gloire et ne voyant dans la guerre qu’un jeu. Les femmes, la guerre et le vol voilà tout ce qui intéressait l’homme à cette époque. Depuis la bataille de Fée les choses ont changé pour l’homme. A présent cloué sur la terre ferme celui-ci c’est complètement renfermé. Sans aucun goût pour la vie il alterne entre phase de dépression et colère extrême. Impulsif il n’est toujours pas fiable et n’obéit aux ordres que quand il le veut bien. Se considérant comme déjà mort Mist ne cherche plus à lier de lien avec quiconque. Tout ce qui l’intéresse c’est la vengeance de Winda et la destruction de tout Enkidiev. Voilà la seul raison qui explique que l’homme est toujours en vie et qu’il ait resté sur Irianeth. L’amour ? L’espoir ? Cela n’a plus de sens dans l’esprit de cet avian aux ailes brisés.

Froid, l’homme est très difficile à approcher. Il ne s’embarrasser pas de discussion ou d’émotion. Si quelqu’un l’ennui il s’en débarrasse tout simplement. Plus rien n’a d’importance pour lui et de ce fait il sera sans aucun doute difficile de réussir à le toucher d’une manière ou d’une autre. Il ne s’intéresse plus à personne et il faudra donc bien du courage à celui qui voudra attirer son regard. La seule chose capable de le faire est les dragons mais leur vision fait à présent naître de la rage dans le cœur de l’homme jaloux que certains aient pu survivre alors que Winda est morte malgré la force de cette dernière.

Mist n’a donc plus le goût de vivre et ne semble pas vouloir laisser quiconque l’aider à le reprendre. Cependant, l’homme reste un mortel et il est probable qu’il ne puisse pas accomplir sa mission tout de suite. La question se pose alors de savoir comment il réagira si un jour un nouveau dragon se lie à lui. Oubliera-t-il Winda et retrouvera-t-il la joie de vivre sur le dos d’un dragon ailé ou refusera-t-il cette nouvelle expérience ? Si Mist refuse de le montrer il subsiste en lui une certaine envie de voler de nouveau et de se lier à un dragon pour redevenir un vrai seccyeth mais se faisant ne trahirait-il pas la mémoire de Winda ?

Ainsi, bien que ronger par la haine, la douleur et la soif de vengeance Mist continue à avoir des sentiments et peut être qu’un jour il arrivera à se reconstruire pour vivre une nouvelle vie.

SON HISTOIRE

Les yeux gris pâle de l’homme étaient posé depuis plusieurs heures déjà sur la tempête qui se déchainer en bas. Les vagues se brisaient contre la falaise dans un bruit assourdissant. De temps à autre quelque gouttes venaient éclaboussaient les bottes de cuirs de l’homme. Mist soupira en tournant légèrement la tête de gauche à droite alors qu’une nouvelle rafale de vent tenter de le faire vaciller dans l’abîme profond qui s’étendait là. Il ne tomberait pas. Il le savait. Pourtant l’envie de se jeter en contrebas et de simplement disparaître était tentante. Il n’y aurait plus se vide insondable qui s’étendait chaque jours un peu plus dans son cœur. Il n’y aurait plus cette violente haine et se sentiment de vengeance infini qui s’étendait dans tout son être. Il n’y aurait plus rien en réalité. Le néant tout simplement. La fin de la souffrance omniprésente depuis sa naissance. Une nouvelle rafale, plus violente encore fit légèrement vaciller l’homme. De nouveau Mist baissa les yeux vers la mer déchaînée. C’était tentant. Tellement tentant. Plonger pour ne plus jamais remonter. Il ferma les yeux puis fit un pas en avant. Le vide. Un sourire s’afficha sur son visage alors qu’il tombait tout simplement. A peine une seconde et tout serait fini. Il n’y aurait plus d’espoir. Plus de vengeance. Plus de douleur. Ce serait simplement la fin. Le néant éternel.

Il n’y eu pas de choc. Il n’y eu même pas d’humidité. Mist ouvrit de nouveau les yeux. Il flottait dans les airs. Evidemment. Il ne pouvait pas mourir. Il se l’était interdit. Cela aurait été plus simple. Simplement abandonné comme de nombreux compagnon d’arme avec pu le faire. Mais il avait fait une promesse. Il ne pouvait pas abandonné. Pas maintenant. La bourrasque qui le maintenait dans les airs et lui permettait de défier les lois de la gravités le ramena sur la terre ferme. Il n’en était pas soulagé. Mist n’aimait pas la terre ferme. Il ne l’avait jamais aimé. Et pourtant, il était obligé de rester clouer à cette dernière. Le vent semblait se calmer à présent. Mist poussa un soupire en relevant la tête pour fixer l’horizon. Il y avait un royaume ici autrefois. Le royaume des fées. Un royaume qu’il aurait du conquérir et qui pourtant avait signé son arrêt de mort. On disait que certaines fées revenaient parfois sur les terres d’Enkidiev. On disait qu’elle n’avait pas de souvenir de ce qui c’était produit il y a de cela trois ans. Mist aussi aurait préféré oublié. Mais il n’en était rien. Il se souvenait de tout avec beaucoup trop de précision pour son propre bien.

L’homme tendit la main en avant pour toucher quelque chose d’invisible. Mais il n’y avait rien. Où les êtres féeriques avaient-ils amené leur territoire ? C’était un mystère. Un mystère que l’homme comptait bien résoudre. Puis il arracherait les ailes de ces êtres abjectes une par une. Qu’elles apprennent la souffrance que provoquer cet effet d’être obliger de fouler le sol sale de ce monde. Etait-ce du sadisme ? Peut être. Il s’en moquait. Il n’avait plus rien à perdre. Il vivait simplement pour assouvir cette vengeance. Il n’y avait plus que cela qui comptait. C’était le seul sens qui restait à son existence.

« Tu me manques Winda… »

Un simple murmure que le vent emportait déjà au loin. Mist détourna le regard de ce vide incompréhensible. Inutile de s’attarder ici plus longtemps. Il ne trouverait pas la clé de ce mystère ici. Il avait déjà assez passé de temps ici à tenter de comprendre. Sans succès évidemment. Les sorciers de l’Empire aurait peut être pu résoudre se mystère. Mais combien était retourné sur Irianeth ? Quand aux cinq que l’Empire avait daigné donner aux colonies ils n’avaient rien pu découvrir au sujet de cette disparition. Il détestait l’Empire autant que les fées. En réalité, il détestait tout le monde. Pourtant, les choses n’avaient pas toujours été ainsi. Il y avait eu une époque où il avait été heureux. Une époque encore pas si lointaine où il partageait sa vie avec Winda. La vie avait été parfaite à ce moment. Il avait touché du doigt le bonheur sans s’en rendre compte. Et maintenant, jamais plus il ne pourrait le retrouver. Après tout, les morts ne pouvaient pas connaître le bonheur n’est-ce pas ?

L’homme leva alors la tête vers les forteresses d’Argent. Il n’aimait pas ce territoire. Son village natal lui manquait malgré les mauvais souvenirs qui pouvaient y être associé. Là bas il y avait son père et sa mère. Là bas, il y avait son passé. Il y avait tout ces gens qui l’avait vu grandir et qui d’une certaine façon l’avait aidé à être ce qu’il était devenu. Cela ne c’était pas fait sans douleur. Mais il n’en voulait à personne. Ni à Alistaire qui l’avait plus d’une fois humilié. Mist se souvenait encore de ce jour ou cet Alistaire l’avait mis au défi d’escalader une montagne trop escarpé qui avait faillit couter la vie à Mist. Il se souvenait de la peur qui l’avait traversé à cet instant mais également de la honte et de la détresse qui c’était révéler en lui. Ce jour avait été douloureux pour Mist. S’écraser devant un public constitué de jeune de son âge alors qu’on faisait partie d’un peuple doté d’ailes était une expérience qui restait gravé à vous pour l’éternité. Et pourtant, quand Mist y repensait à présent il n’y avait pas de haine. L’homme se souvenait de cette époque où il n’avait pas dix ans. La première chose qu’il avait demandée à sa mère en se réveillant était pourquoi il n’était pas mort. Pourquoi il devait supporter humiliation sur humiliation. Pourquoi les conseils qu’elle lui avait offerts ne fonctionnaient pas ? Il avait tout fait pour être apprécié et pourtant cela ne semblait rien y changer. Devant une femme qui s’effondrait en pleure en s’excusant et en répétant qu’elle faisait tout pour trouver un remède c’était le père de Mist qui avait prit la parole. Encore aujourd’hui, Mist se souvenait de ses paroles.

« Mist. Arrête de te plaindre. Si tu as été humilié c’est parce que tu as chuté. Et tu as chuté uniquement parce que tu ne t’ais pas donné à fond. Le fait de ne pas avoir d’aile n’est pas une excuse à la médiocrité. A partir d’aujourd’hui je t’interdis de te plaindre. »

Les mots avaient été durs. A ce moment Mist avait détestait son père. Ce n’était plus le cas à présent. C’était tout le contraire. Sans son père Mist serait encore un Avian médiocre incapable de voler qui passe sa vie à se morfondre. Ce jour avait été le début d’une nouvelle vie. Alios avait en effet décidé qu’il était temps que son fils change d’air. Le père de famille avait par le passé tout fait pour tenter de trouver un remède à l’handicap de Mist mais rien n’avait été trouvé. Il était temps de cesser cette voie et d’offrir un avenir à ce fils incapable de voler. En effet, Alios, en temps que sorcier d’Irianeth avait une vision plus global des choses. Il n’y avait pas que ce village dans le monde. Il n’y avait pas que des gens doté de la capacité de volé. Il y avait bien d’autre chose. C’est ainsi que Mist commença une nouvelle vie. Une vie auprès de son père qui chaque jour tenté de lui apprendre à manier la magie. Mais Mist n’avait semble-t-il pas le potentiel pour devenir sorcier. Alors à côté de ce simili de formation magique bien trop maigre Alios avait envoyé son fils suivre une formation plus guerrière. Après tout, c’était presque logique. L’absence d’ailes pouvait être un avantage dans ce genre de cas, il y avait moins de chance d’être blessé et il ne fallait pas supporter un déséquilibre permanent. C’était un moyen de montrer à son fils que ne pas avoir d’ailes pouvait être un avantage.

A cette époque encore Mist avait du mal à accepter son handicap. Il savait à quoi cela était du mais il ne pouvait s’empêcher d’envier son père et globalement tout les êtres dotés de la capacité de volé. Parfois, lorsqu’il était seul, il se demandait encore pourquoi il n’était pas mort durant l’accouchement difficile de sa mère. Pourquoi il avait été sauvé. Et surtout, pourquoi ses ailes avaient été irrémédiablement brisées. Mais, le jeune garçon finissait toujours par se souvenir des paroles de son père et dès lors il tentait de se démarquer d’une autre manière, en étant le meilleur quelque part, bien que de toute évidence cela semblait impossible. Comment pouvait-il défier aux armes des pardusses à l’équilibre incomparable et à la précision sans faille ? Comment rivaliser avec des reptiliens aux écailles protectrices ? Il n’avait aucun avantages lié à ses races et ne semblait pas doué d’une puissante magie qui lui aurait permit de sortir du lot. Mist se souvenait de ces années tout de même douloureuses. Il avait renforcé son corps et son esprit et appris quelque rudiment magique mais il ne c’était pas réellement révélé dans un domaine. Chaque jour était une nouvelle défaite et pourtant il refusait de se plaindre à qui que ce soit.

Une nouvelle image s’imposa alors dans l’esprit de l’homme qui continuait de marcher vers la forteresse d’Argent. L’image des plages d’Irianeth et du ciel gris dans lequel passait de temps à autre l’ombre d’un dragon. Voilà une chose qui le fascinait et qui lui offrait à la fois un espoir pervers. Mist en plus d’être, comme beaucoup, admiratif de l’ordre des Seccyeth et des exploits de ces derniers voyaient dans cet ordre une possibilité de voler, à sa manière. Pourquoi alors ne pas s’engager plus en avant sur cette voie ? Tout simplement car Mist savait que pour devenir Seccyeth il fallait se lier avec un dragon. Et que cela ne dépendait de personne si ce n’est de la chance. Malheureusement, le jeune homme avait semble-t-il une chance plus que limité. C’est avec cet espoir que les années passèrent. Mist se souvenait encore de ses moments passé, le soir, à observer les dragons et leur nid en espérant qu’un œuf éclorait pour lui. Il se souvenait que c’était cet espoir impossible qui le poussait à s’entraîner. A ne pas abandonné. A se souvenir des paroles de son père. A prouver aux gens de son village et plus précisément à cet Alistaire qu’il pouvait devenir quelqu’un malgré l’absence d’aile. Il y avait également autre chose qui le poussait à tenter de se faire remarquer d’une manière où d’une autre bien que cela soit encore plus improbable que d’être lié à un dragon. Il y avait cet espoir idiot que si un jour il prenait une place importante sur Irianeth il pourrait peut être trouvé un remède, un moyen, un objet ou quoi que ce soit d’autre qui lui permettrait d’avoir ses ailes qu’il n’avait jamais pu posséder.

Mist venait de passer les épais murs des remparts d’Argent. Il leva les yeux vers la lune qui commençait à s’élever dans le ciel. Il aurait pu aller s’entraîner encore un peu. Il n’avait aucune envie de dormir. Il n’arrivait de toute façon jamais à trouver le sommeil. Il se dirigea vers l’écurie pour y laisser sa monture. Il n’aimait pas réellement les chevaux. Ce n’était que des animaux. Ils avaient un aspect pratique certain mais rien de plus. Mist n’avait pas toujours pensé cela des équidés. A une autre époque, il avait été heureux de pouvoir monter un étalon pour la première fois. Il se souvenait de la sensation de liberté qu’il avait ressentie sur le dos d’un cheval. Cela avait été merveilleux. Un rire malheureux sortit de la gorge de l’homme alors qu’il tentait les rennes de cette monture inconnue à un palefrenier. Il avait été stupide. Fermée, l’homme commença alors à traverser les diverses rues de cette colonie. Il n’adressait de regard à personne, avancer simplement vers une aire d’entraînement ou il pourrait frapper un mannequin jusqu’à épuisement. Peut-être alors pourrait-elle réussir à s’endormir sans pensée, sans rêve et sans cauchemar. C’était un espoir vain. Cela faisait longtemps que le sommeil de Mist n’était plus réparateur. Un sourire sans joie s’afficha sur le visage carré de l’homme alors qu’il remarquait qu’il n’y avait pas grand monde à s’entraîner. C’était logique au vue de l’heure. Quelques pas plus tard Mist avait dégainé son épée et commençait à frapper le mannequin de bois. Il n’avait jamais eu de style réellement à lui. Il n’avait jamais été un prodige du maniement des armes. Il était bon, c’était un fait. Il était fort et puissant. Mais cela était en grande partie du à l’entraînement qu’il c’était infligé depuis ces dernières années. Il était un adversaire redoutable, sans aucun doute, mais il n’éblouissait pas les spectateurs de son agilité ou de sa grâce. Les éclats de bois commencèrent à voler dans les airs alors que Mist enchainer des coups appris et répété depuis longtemps déjà.

Il se souvenait de cette époque un peu après son douzième anniversaire. Il savait alors qu’il n’y avait quasiment plus aucun espoir de voir un dragon se lier à lui. Le plus souvent, cela arriver beaucoup plus tôt. Vers l’âge de huit ou dix ans. A l’adolescence il était rare de voir un dragon se lier à vous. Mist avait alors arrêté de se rendre sur la plage tout les jours. Ce rêve de chevaucher un dragon n’était plus d’actualité. De ce fait le jeune homme passait beaucoup plus de temps à la bibliothèque de la forteresse impérial de manière à tenter de trouver un remède même s’il ne plaçait que peu d’espoir dans cette possibilité. Son père avait déjà du éplucher tout ces livres. Mais que pouvait-il faire ? Abandonner tout espoir et accepter qu’il ne puisse jamais voler ? S’aurait sans doute était la réaction la plus intelligente. Mist refusait de s’y résoudre. C’était tout simplement une réalité insurmontable pour lui. Alors qu’il s’apprêtait à tourner une énième page d’un énième livre poussiéreux un choc mental l’immobilisa, l’empêchant de tourner complètement la page. Il commença alors à analyser son propre esprit pour comprendre ce changement soudain. Il y avait une présence. Cela n’était pas douloureux. Pas comme quand un sorcier essayait de s’introduire dans votre esprit pour y trouver des informations. C’était fugace, comme un courant d’air, insaisissable et pourtant chaleureux. C’était une conscience qui touchait la sienne comme quand son père tenter de lui parler magiquement. Mist ferma les yeux pour mieux se concentrer comme son père avait tenté de lui apprendre. Qu’était-ce dans sa tête ? Il comprit rapidement que ce n’était pas un être comme les autres. Il y avait dans cette conscience des envies anormales pour un des êtres pensant d’Irianeth. Sauf que cette créature était indéniablement douée d’émotion et de pensée. Elle se sentait seule. Elle appelait à l’aide. Elle avait faim. Et peur. C’est à ce moment que Mist prit conscience qu’il n’avait jamais été doué pour toucher la conscience des autres. Comment avait-il pu savoir tout ça ? La vérité c’était alors imposé à lui. L’enfant avait laissé son livre en plan et c’était précipité en courant comme jamais vers la plage. Il avait sans doute bousculé une bonne dizaine de personne importante sur son chemin mais cela n’avait pas eu d’importance. Son cœur battait à un rythme bien trop rapide et l’espoir d’avoir enfin de la chance c’était engouffré en lui. Parmi les centaines de dragon présent il n’eu aucun mal à voir l’œuf qui venait d’éclore. Winda était devant lui. Petit dragon aux écailles argentées. Mist continua à courir pour rejoindre le nid de ce qui était son rêve. Il fut cependant interrompu dans sa course par un seccyeth. Foncer en courant vers une plage plein de dragon n’était de toute évidence pas une bonne idée.

Le Mist du temps présent continuait ses mouvements encore et encore. C’était des mouvements qu’il avait apprit il y a longtemps déjà. Cela avait quelque chose de rassurant. Un étrange sourire se trouvait sur ses lèvres. Un sourire bien rare sur le visage de l’homme depuis les dernières années. Pourtant, les choses avaient été bien différente il y a encore peu. Mist se souvenait des années qui avaient suivi sa rencontre avec Winda. C’était sans aucun doute possible les meilleures années de sa vie. Il n’avait fallu que peu de temps pour qu’il se voie attribuer à un maître Seccyeth. Cet homme, un pardusse, lui avait montré tout ce qu’il fallait savoir pour s’occuper d’un jeune dragon, le dresser et lié avec lui un lien éternel. A partir de cet instant Mist eu réellement l’impression de vivre mais ce ne fut rien comparé au jour ou il pu enfin monter sur le dos de Winda. Là, à survoler les cieux, il connaissait enfin la joie qu’il n’avait jamais pu que voir sur le visage des autres. Il se sentait enfin libre, il était enfin complet. Mist passa alors de longues heures dans les cieux à parfaire l’art du vol avec Winda. La dragonne était une dragonne du vent qui apprécier la voltige et la vitesse autant que Mist. Le jeune homme passa alors plus de temps dans les airs que sur terre et cela lui allait parfaitement. Puis se fut l’heure des premières missions. La découverte de nouveau territoire, les premières gouttes de sang perdu, les premiers morts. L’adrénaline des combats, l’ivresse de la victoire. Est-ce que Mist avait prit tout cela au sérieux ? Pas vraiment. Il ne mesurait jamais réellement les risques à cette époque. Encore jeune, il ne connaissait pas la peur, se pensant invincible sur le dos d’une monture ailé capable de créé des bourraques par le simple mouvement de ses ailes. Oh oui. Il était tout puissant sur les champs de bataille. Au fond, tout cela n’était qu’un jeu pour lui. Il arriver sur le champ de bataille, insufflé la peur dans le cœur des ennemis et tester de nouvelles tactiques de combats avant de profiter de la victoire. C’était sans aucun doute ce qui lui plaisait le plus dans la conquête. Pouvoir fêter la victoire en racontant ses exploits. Devenir un véritable héros. Devenir quelqu’un. Voir l’admiration dans les yeux des autres lorsqu’il pose leur regard sur vous.

Mist attaqua de nouveau avec son épée. Une attaque plus puissante que les autres. Le mannequin de bois vola en éclat. Winda lui manquait terriblement. Cette époque passée dans l’insouciance lui manquait aussi. A l’époque, il était puissant. Admiré. Il était heureux ou presque. Rien ne lui résistait. Chaque jour était une nouvelle expérience formidable. Une progression sur la voie du seccyeth. Fils des vents, voltigeur céleste, il était enfin celui qu’il aurait du être. Il n’était pas le plus doué dans le maniement des armes ou dans le commandement mais il s’en moquait. Tout ce qu’il désirait c’était monter sur le dos de Winda. Les ordres ? Ils ne les écoutaient pas toujours. Il faisait ce qui lui plaisait et ne se souciait de rien d’autre. Cela n’avait d’ailleurs pas complètement changé aujourd’hui. Mais il n’était plus mué par un sentiment d’invincibilité et d’insouciance mais par la soif de vengeance et de mort. L’homme rengaina son arme. Il était trempé de sueur et frissonna légèrement sous la fraicheur de la nuit qui avait encore un peu plus progressé. Ses cheveux noirs se collaient sur son visage et sa nuque. Sans même un regard vers les potentiels marcheur nocturne l’homme se dirigea vers la forteresse d’Argent où se trouvait les quartiers des Seccyeth. Il n’avait que peu de contact avec ses collègues. Beaucoup s’étaient suicidés après le désastre de Fée. Mist quant à lui s’était encré dans une solitude infinie. Les morts n’avaient pas d’avenir. Pas de liens. Il ouvrit une porte. Une salle de bain dans laquelle trônait un bassin emplis d’eau. L’eau devait être froide à cette heure de la nuit. Cela ne dérangeait pas le seccyeth qui commença à se déshabiller avant de plonger dans l’eau et de commencer quelques brasses en tentant de se vider l’esprit.

La porte s’ouvrit alors de nouveau. Mist arrêta sa brasse pour observer l’être qui entrer dans la pièce. Une pardusse un peu plus jeune que lui pénétra d’une démarche souple avec un sourire aux lèvres. Mist la connaissait depuis quelques mois. Elle était le genre de conquête d’un soir qui revenait vous voir plus souvent que nécessaire. Amoureuse ? Elle l’était peut-être. Mist ne partageait pas se sentiment. Sans demander d’autorisation la pardusse se défit de ses quelques vêtements et plongea dans l’eau avec un sourire amusé que l’homme ne lui rendit pas.

« Tu as bien besoin de quelqu’un pour te frotter le dos ! »

L’homme soupira mais ne repoussa pas la femme. A quoi bon ? Ce qui allait suivre ne pourrait pas lui faire de mal de toute façon. Un moyen comme un autre de tenter de penser à autre chose. D’oublié le passé. De se détendre d’une certaine manière. Il se laissa approché par la jeune femme qui semblait vouloir l’acculé près d’un rebord du bassin. Résigné Mist posa ses mains sur les hanches de cette dernière qui commençait à lui embrasser le cou. Là encore les gestes étaient plus habituels que réellement réfléchi. Comme un enchainement qu’on aurait répété des milliers de fois. Alors que les mains de l’homme venait caresser le corps de la pardusse son esprit n’était déjà plus là. Avec combien de femme avait-il partagé sa couche ? Il ne s’en souvenait plus. Cela était normal. Un passage obligatoire après chaque victoire. C’était tellement agréable n’est-ce pas ? Pourquoi s’en priver. Cela avait commencé vers la fin de son apprentissage et n’avait fait que s’amplifier lorsqu’il avait enfin eu sa liberté. Lorsqu’il ne volait pas avec Winda il se trouvait bien souvent avec une femme. Ce n’était jamais une femme de sa race. Pourquoi ? Mist ne le savait pas. Peut-être parce qu’inconsciemment il avait peur des moqueries que pourrait amener son absence d’ailes. Mist eu-t-il un jour des aventures plus poussé ? Jamais. Il réservait ce genre de chose aux femmes de sa race. Malheureusement, son absence d’ailes était un handicap certain dans les jeux de l’amour. Ce fut la seul ombre noir sur le tableau du bonheur de Mist à son époque. Il partageait le lit de beaucoup mais l’amour lui était semble-t-il interdit. Si cela ne l’avait pas touché durant ses premières années comme seccyeth à part entière cette question se posait de nouveau il y a quatre ans. L’homme avait commencé à avoir l’envie de fonder sa famille. Mais il c’était alors heurté à son absence d’aile. Qui voudrait d’un Avian incapable de voler par lui-même comme partenaire ? Certes, il y avait la gloire, mais ce n’était pas suffisant. Un des paramètres premier de beauté chez sa race été dans les ailes. Sans ailes, il n’y avait quasiment rien. Mist poussa un soupire de contentement alors que déjà sa semence se rependait dans la pardusse. Prendre son temps ? Etre tendre ? Cela n’avait aucun sens dans l’esprit de l’homme. Discuter ? Encore moins. Il repoussa sans plus de ménagement la pardusse et s’éloigna d’elle en quelques brasses avant de sortir de l’eau. Remercier ? Non. Attrapant une serviette l’homme se sécha rapidement sans même un regard pour la pardusse. Créer des liens et des affections était inutile. Il passa une chemise et un pantalon avant de ramasser son armure et de se diriger vers sa chambre. Il devait essayer de dormir même si cela lui faisait peur.

Il était sur le dos de Winda. Cela faisait dix neufs mois qu’il combattait sur cette nouvelle terre. Comme toujours, l’Empire avancé bien et bientôt tout les terres seraient conquises. Mist et Winda avait fait un massacre sur les champs de bataille en compagnie des autres dragons. Comme souvent, aucune division n’avait été mise sous les ordres de Mist. Il était trop impulsif pour diriger une troupe. Les ordres qu’on lui avait donné n’avait été que peu dirigiste. Ainsi, l’homme posséder une certaine latitude dans son comportement. Il était de toute façon beaucoup plus efficace de cette manière. Il survolait les troupes qui s’apprêter à combattre. Winda lança un grondement préventif avant de piquer vers les troupes et de remonter au dernier moment créant un petit vent juste au dessus de la tête des guerriers. Sur son dos Mist riait avec cette même insouciance habituelle. Ce n’était qu’un combat de plus. Bientôt tout le monde serait réunis autours d’un festin et Mist aurait un nouveau combat à son actif. Un peu plus de gloire. La routine tout simplement. Bientôt les hurlements s’élevèrent du champ de bataille. Le combat avait commencé. Des rayons de magie fusaient ici et là alors que Winda esquiver agilement les flèches et créé des bourrasques grâce à ses ailes pour déstabiliser les adversaires. De son perchoir Mist observait le combat jusqu’à trouver un adversaire au potentiel intéressant, alors il laisser sa compagne de toujours le déposer à terre le temps de quelque passe puis le seccyeth remonter avec une nouvelle mort à son actif. La bataille comme toutes les autres se déroulaient parfaitement bien sur ce territoire pourtant difficile du royaume des Elfes. Les chevaliers ennemis tombaient sous les crocs des dragons ou la lame des seccyeths et les autres soldats n’opposaient guère plus de résistance. Alors que l’heure de la victoire approché une énorme secousse se répandit dans les airs et sur le ciel. De nombreux soldats tombèrent à terre et Mist vit certain dragon chuter. Il prit alors conscience de la détresse de sa propre dragonne qui lutter avec l’énergie du désespoir pour ne pas s’écraser sur le sol. Cependant, toute l’adresse de la dragonne et tous les encouragements de son compagnon ne suffirent pas. A l’image des autres elle s’écrasa sur le sol, sujette à une douleur inconnu. Des hurlements de désespoir s’élevèrent alors du champ de bataille. Impuissant Mist essayait de comprendre ce qui se passait chez sa dragonne. De la soigner. De trouver une possibilité pour l’aider. La guerre n’avait plus rien d’un jeu. Mist venait de le comprendre. Winda n’était pas morte mais déjà le subconscient de l’homme se rendait compte de l’inévitable…

L’homme se réveilla en sueur. Des larmes coulaient sur ses joues. Une fois de plus il revivait cette scène atroce de son passé. Il se leva avant de plonger ses mains dans un saut d’eau froide et de se recouvrir le visage. Il détestait la nuit. Il détestait dormir. Il ne voulait plus revivre cette souffrance, ce déchirement, cette peur alors qu’il se rendait compte que Winda était en train de le quitter. Il ne voulait plus se souvenir de la douleur causé par ce lien qui s’amenuisé au fur et à mesure que la démone perdait sa vie. Il ne voulait pas se souvenir de l’état de cette créature de rêve, les ailes brûler qui ne pourraient plus jamais. Pourtant, ces souvenirs s’imposaient toujours à son esprit, chaque nuit, encore et encore. Le vide était insondable en lui. Il savait que jamais il n’arriverait à combler se lien qui c’était brisé. Winda avait agonisé pendant plusieurs jours avant de pousser son dernier soupir tendis que Mist pousser un hurlement venant du cœur avant de s’évanouir. Quand l’homme se réveilla il apprit qu’une majorité de ses frères d’armes plus ou moins apprécié était mort. Le suicide ? Il y pensa. Mais avant de laisser son corps mourir il devait venger Winda. C’était une promesse qu’il c’était fait à lui-même. Il s’approcha de la fenêtre, une douce bise caressa son visage, il ferma les yeux. Il se souvenait de la haine qu’il avait ressentit à l’ instant où on lui avait annoncé qu’Irianeth rappeler les troupes. Il avait tué des gens ce jour là dans une folie meurtrière. Puis il avait retrouvé son calme. Et depuis chaque jour était une routine insupportable où il attendait avec impatiente le jour où il pourrait détruire les êtres qui avaient osé lui retirer son bonheur. S’entraînant chaque jour inlassablement Mist devint bien meilleur qu’il ne l’avait jamais été. Près à tout sacrifier il apprit à manier la magie alors que son père n’avait jamais réussi à obtenir de grand exploit de sa part. Il n’y avait plus qu’une chose qui comptait pour lui : Détruire le peuple d’Enkidiev.

SES POUVOIRS

En plus des pouvoirs normaux de télépathie et d’empathie que Mist n’apprécie que très peu et sur lequel il ne s’entraîne que peu le chevalier possède un pouvoir normal de sixième sens qu’il n’a pas réellement besoin de contrôler. Enfin, le chevalier est capable de contrôler l’air. Ce contrôle de l’air ne s’exerce que dans une zone limité de sorte qu’il ne peut toucher avec ce pouvoir qu’une ou deux personnes maximum. Il n’est pas question ici d’un contrôle du vent, ainsi Mist ne sera certainement pas capable de créé une tempête ou même un vent violent qui serait ressentit par toute une armée. Tout au plus pourra-t-il créé un légère brise ou une bourrasque plus violente pour déstabilisé un ennemi mais cela n’influera que sur un personne. Le contrôle de l’air à proprement parler est cependant plus intéressant. En effet Mist est capable d’augmenter ou de diminuer la pression de l’air à un endroit donné. Cela signifie qu’il peut vider un espace limité d’air ou au contraire augmenter l’air se trouvant dans un espace donné afin d’opérer une pression plus forte sur une zone. Mist aura donc la possibilité de tenter d’étouffer son adversaire mais si celui-ci est en mouvement cela sera quasiment impossible. De la même manière il sera capable d’augmenter la pression de l’air jusqu’à briser un os. Cependant, cela sera tout de même assez compliqué. Dans la majorité des cas il se contentera d’augmenter la pression de l’air sur une personne pour la ralentir, celle-ci aura alors l’impression de sentir une résistance quand il bouge.

Cependant, Mist utilise assez rarement son pouvoir pour empêcher les gens de respirer. Le plus souvent, il utilise ce pouvoir pour créer de léger vent sur lui-même afin de sauter plus haut ou plus loin. Ce pouvoir ne lui permet pas de voler bien que Mist peut s’en servir pour repousser ses ennemis au loin. Une des autres applications de ce pouvoir et celle permise par le mouvement de l’air. En effet, sur des distances relativement courte Mist pourra être capable par exemple de créé des coups de poing d’air qui aurait le même effet qu’un coup de poing réel.

SES AMBITIONS

Si avant l’explosion du royaume de fée Mist avait de nombreuses ambitions parmi lesquels devenir une légende vivante grâce à la gloire obtenue sur le champ de bataille. Peu de temps avant d’être envoyé sur Enkidiev l'Avian commençait également à avoir l’envie de fonder une famille et de trouver une compagne. Cependant, depuis la mort de sa dragonne tout cela n’a plus d’importance. Mist se considère en effet comme étant déjà mort. De ce fait, il n’a plus aucun rêve ni espoir. S’il foule toujours la terre de ses pieds c’est pour une unique raison : Détruire le peuple d’Enkidiev et massacrer les fées qui lui ont retiré sa raison de vivre une par une. En dehors de cela, rien n’a plus d’importance pour lui.

SES LIENS

• Théodore : Cette jeune fille a été nouvellement attribué à Mist. Ce dernier ne l'a pas encore rencontré et n'a aucune envie de le faire. A ses yeux, cette fille n'est qu'une enquiquineuse sans valeur qui va l'empêcher d'atteindre ses buts. Ou qui va peut être l'obliger à revenir à la vie.

• Khanrell : Chef des seccyeth, Mist la connaissait de vue avant la guerre. Depuis, il n'a jamais réellement discuter avec elle et ne souhaite pas le faire. Après tout, cette dernière à conserver sa dragonne et Mist ne peut pas s'empêcher de nourrir un sentiment d'envie à l'égard de cette dernière.

• Iris : Apprentie et soeur de Khanrell c'est une fille qui a elle aussi conservé son dragon. Mist ne connait cette fille que de vue et n'a aucune envie de s'approcher d'une enfant qui semble trop joyeuse qui ne mérite même pas l'honneur d'être seccyeth et d'être liée à un dragon.

→ JUSTE MOI ←

• PRÉNOM OU SURNOM : Mist
• AUTRES PERSONNAGES : Aucun

• OÙ AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM : Par hasard
• ÂGE : 22 ans

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