Les Colonies d'Enkidiev
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Les Colonies d'Enkidiev

Un forum de Jeu de Rôle inspiré de la série «Les Chevaliers d'Émeraude», dans un contexte où l'Empire a conquis la moitié du territoire des Enkievs mais où tout peut encore changer.
 
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 Attaque sournoise [libre]

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2 participants
AuteurMessage
Khanrell
Chef des Seccyeths
Khanrell


Date d'inscription : 09/12/2013
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MessageSujet: Attaque sournoise [libre]    Attaque sournoise [libre]  Icon_minitimeDim 16 Mar - 16:31

[Vous pouvez venir aider Alasdair si vous voulez, ce n’est pas un privé]

Khanrell avait attendu la tombée de la nuit avant d’agir. Elle n’avait pas prévenu Cassya, ni aucun Seccyeth de son Ordre, du moment où elle agirait. C’était trop dangereux. Toute bonne espionne devait considérer chaque traître potentiel, et ne faire confiance à personne. Cela faisait partie des nombreuses raisons pour lesquelles elle ne s’ouvrait, ne se confiait, ni n’apportait son amour à personne. Elle devait rester retirée de tout pour mieux analyser, scruter, et surtout tuer.

Malgré sa dispute avec le bastonneuse de Perle la veille, la Chef des Seccyeths n’avait pas changé de tactique en ce DEUXIÈME JOUR de combat, elle était restée à l’écart et n’attaquait que lorsqu’elle avait une ouverture importante et la possibilité de le faire sans se faire remarquer. Le reste du temps elle laissait le travail à Shenya, pendant qu’elle scrutait le terrain et cherchait à déceler les endroits où les siens étaient le plus mal en point pour envoyer un Seccyeth les aider.

Dès la fin des combats, elle disparu, laissant son armée la chercher de tous les côtés, ne l’ayant pas vu s’enfuir. Pendant que sa dragonne volait si haut dans le ciel qu’elle en était invisible dans la nuit, la pardusse, fidèle à elle même, entrait dans le territoire de Turquoise dont ils n’avaient pas encore franchis la ligne de défense, quoi que ça ne devrait plus tarder. Silencieuse, indétectable à l’oreille et trop bien entraînée pour être vue, seul un Magicien ou un extraordinaire Chevalier pourrait sentir sa présence magique, qu’elle ne pouvait pas faire disparaître.

Lentement mais surement, elle atteignit le château de la Reine Askidielle. S’il y avait bien un endroit où elle pourrait trouver son ennemie jurée pour l’anéanti, c’était bien là-bas. La nuit était toute tombée et la plupart des soldats d’Enkidiev dormait, sauf les quelques gardes qui faisaient leur ronde de nuit pour veiller sur le château. Silencieuse, elle traversa les couloirs sans être remarquée, cherchant nulle autre que Murdoch, Chef des Chevaliers d’Enkidiev. Comme elle l’avait dit à Cassya la veille, une armée avec la tête tombée ne valait plus rien et capitulerait rapidement. Quoi de mieux que d’assassiner traîtreusement la dirigeante de la force militaire d’Enkidiev pour pouvoir prendre le reste du continent en claquant des doigts?

Avec son discours sur l’honneur lors de leur dernière rencontre, Murdoch avait plutôt renforcé l’envie de Khanrell de ne surtout pas passer par un combat en bonne et due forme pour la vaincre. De toute façon elle n’était certainement pas à la hauteur, après tout, elle avait une formation d’assassin et d’espionne, pas de soldat. Tout ce qu’elle désirait c’était prouver que ce n’était certainement pas avec l’honneur de cette humaine ou la fougue sanglante de Cassya qu’on pouvait gagner une Guerre. Ça prenait de l’intelligence, de la ruse, des tactiques…

En entrant dans le palais elle avait rapidement vérifié dans son esprit, grâce à la visualisation en trois dimensions, la carte du Château d’Askidielle qui lui était désormais connue. Si elle était capable de s’en rappeler en sortant de là, il lui faudrait penser à la dessiner pour la distribuer parmi les soldats lorsqu’ils prendraient le château d’assaut. Mais pour l’instant comme elle ne pouvait pas combiner son pouvoir de silence avec celui de visualisation, elle ne voulait pas risquer qu’on l’entende griffonner alors elle commencerait par chercher sa cible. Elle grava dans sa mémoire seulement le minimum nécessaire pour comprendre où se trouvaient les appartements importants, ceux où on logeait les invités de marques… bref, celles qui lui semblaient les plus grandes, et elle marcha dans le silence vers l’endroit en question.

Au détour d’un couloir, elle sentit finalement la trace magique de quelqu’un. C’était son sixième sens qui l’alertait de la présence d’un Magicien ou d’un Chevalier, elle n’aurait donc su dire s’il s’agissait de Murdoch, mais elle s’en fichait. Quiconque possédant un tant soit peu de liens avec la Chef lui serait bien utile. Elle arriva donc dans le dos de la personne qu’elle avait remarqué et l’enlaça de son corps délicatement sculptée en lui plaçant une lame sous la gorge. De dos, elle savait avoir à faire à un homme bien qu’elle ne lui voyait pas le visage, et il portait encore son uniforme vert de l’Ordre.

- Bonjour mon ami susurra-t-elle à l’oreille de l’inconnu tout en bloquant magiquement les sons autour d’eux pour que personne ne puisse ni l’entendre elle, ni l’entendre lui. Tu vas faire ton grand garçon mignon et tu vas me dire où se cache ta Chef adorée, n’est-ce pas trésor? Sa voix se faisait enjôleuse, manipulatrice, modifiée magiquement pour être sensuellement irrésistible. J’ai juste une petite discussion à avoir avec ton amie Murdoch, elle et moi on se connaît très bien vois-tu, et on a des trucs à voir ensemble… Alors tu vas très gentiment me dire où je peux la trouver, où est située sa chambre, et il ne t’arrivera aucun mal…

Elle l’égorgerait de toute façon dès qu’il lui aurait dit ce qu’elle voulait savoir, aucunes raisons qu’elle le laisse vivre alors qu’il représentait l’armée qui cherchait à chasser son peuple des terres qu’elle aurait du avoir conquis depuis longtemps déjà. Mais le forcer à révéler l’emplacement de Murdoch lui permettrait de sauver beaucoup de temps… Chose très précieuse dans la vie d’une espionne… Il ne fallait surtout pas qu’elle se fasse prendre à toujours roder dans les couloirs du Château de Turquoise au levé du jour…
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Alasdair
Chevalier d'Enkidiev
Alasdair


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Royaume/Colonie habitée : Rubis

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MessageSujet: Re: Attaque sournoise [libre]    Attaque sournoise [libre]  Icon_minitimeLun 17 Mar - 14:34

Alasdair était revenu de sa petite escapade sur les frontières du territoire ennemi assez tard dans la journée. Lui et Caliban avait reçu le message de Murdoch : ils devaient se ramener à Turquoise. Alas était carrément insatisfait de leur petite escapade. Les deux chevaliers étaient partis pour espionner, mais ils ne pouvaient pas être hostile envers l'adversaire. Non... mais à quoi servait la foutue mission d'espionnage alors? Il était en train de se demander si Murdoch n'avait pas simplement voulu l'éloigner... Son frère d'arme et lui n'avaient rien accompli du tout. Mais alors, rien du tout. Et : ça le frustrait. Énormément. Avec l'interdiction de sa cousine d'agir, ils n'avaient trouvé aucun détail d'une réelle utilité pour Enkidiev, pour sauver leurs peaux! Le jeune homme détestait  cela. Il était du genre à devoir agir impulsivement pour amener des résultats.

La guerre avait sûrement commencé. Il était fébrile et le géant aurait voulu rejoindre les rangs immédiatement. Murdoch avait d'autres plans pour eux. Le jeune avait donc passé le reste de sa soirée avec le forgeron de Turquoise. Ils manquaient d'armes pour tout ceux qui pouvait en porter et il pouvait aider à ce niveau. Alasdair excellait dans ce métier et il aimait forger le métal. Sans la guerre qui rugissait présentement sur Enkidiev, Alas serait sûrement devenu l'apprenti auprès de l'artisan de Rubis. Simplement pour le plaisir d'apprendre et de travailler de ses mains.

Il était rentré au château et il avait prit la direction des cuisines où il était reparti avec deux galettes moelleuses. L'ancien prince de Rubis avait alors longer les couloirs jusqu'à celui qui menait jusqu'à sa chambre de fortune. Personnellement, il aurait préféré loger avec les autres soldats question de se préparer mentalement à combattre. En entrant dans la pièce, Alas s'était assis sur la petite chaise de bois près de la porte et il avait retirer ses armes et délacé ses bottes. Puis, il avait enlever sa cote de maille en soupirant. C'était son meilleur ami en temps de guerre, mais ça pesait lourd une journée entière sur ses épaules. Alas avait enlever son armure et son gilet aux couleurs de l'ordre des Chevaliers d'Enkidiev et il s'était jeter sur la paillasse beaucoup plus confortable que la selle de Primo dont il avait profité depuis la dernière semaine. Justement, il avait demander à un jeune écuyer de ramener sa  bête à Rubis et de lui trouver un nouveau destrier pour le combat. Primo ne lui serait d'une aucune aide, il méritait amplement sa retraite. Il ferma les yeux, mais le sommeil ne vînt pas. Ce n'est pas surprenant.... Ce n'était pas le moment pour passer des nuits blanches. Il avait besoin d'être en forme. Il tourna sur un côté, puis sur l'autre. Sur le dos, sur le ventre, sur le côté... il n'y avait rien à faire.  Le géant à la chevelure de corbeau n'irait pas rejoindre les bras de la Morphée de si tôt. Il grogna et s'appuya contre la tête du lit e bois massif. Un très beau travail d'artisan, finement sculpté.

Magnifique ouvrage, pensa le jeune avec admiration tout en se demandant qui était le créateur.

Il soupira. Il avait besoin de prendre l'air, de se promener et de libérer un peu son esprit de tout le brouhaha qui y avait présentement. Alasdair se leva dans la pénombre de la nuit qui avait envahis sa chambre. Il posa ses pieds sur le sol froid et attrapa sa paire de botte un peu plus courte que celles de combat. Pour une petite promenade nocturne dans le château fortifié de la reine Askidielle, elle ferait bien l'affaire, non? Il enfila sa tunique d'un beau vert sombre. Il laissa sa cotte de maille et le reste de son armure sur la chaise avec sa longue épée qu'il avait soigneusement affilé quelques heures plus tôt dans son fourreau. Il ne prit avec lui que ses deux petits poignards. Son père les lui avaient donnés quelques années plus tôt, lors d'une visite de courtoisie au château d'Émeraude lorsque la guerre avait rugi à son plus fort. Les manches avaient été sculpté de motif. Alasdair était ciselé dans l'un et Cailen dans l'autre. Des pierres d'un rouge profond était incrusté dans les deux. Pour toujours se rappeler qu'il appartient à la lignée des rois du royaume de Rubis, lui avait dit son paternel le roi de Rubis à cette époque. Les deux poignards étaient les seules chose à laquelle il tenait le plus. Primo, son cheval et les deux poignards étaient les seuls deux bons souvenir qu'il gardait de sa relation, disons tumultueuse, avec son père. Il glissa le premier poignard dans sa botte droite et l'autre contre son dos dans son pantalon. Il souffla sur la chandelle et se dirigea vers la porte de bois.

Dans le couloir du grand château, le bruit de ses pas résonnant dans le couloir brisa le silence qui s'était installé dans la forteresse de Turquoise. Il ne savait pas où il voulait aller. Il laisserait ses pas le guider. Le but de cette balade en pleine nuit était de vider son esprit, pas de se remettre à penser à toute sorte de trucs, inutiles ou non. Il s'appuya à une lucarne et regarda dehors. Les étoiles parsemaient le ciel. Il pensa alors aux Dieux. Les salauds qui les avaient créé pour les abandonner par la suite. Est-ce qu'Ils suivaient ce qui se déroulait présentement? Pourquoi les avait-Ils laissés à leurs triste sort? N'avait-Ils aucun respect pour les humains? Et les terres qu'Ils leurs avaient légué? Alas ne priait plus aucun Dieu, ce qui devait faire gronder de colère sa pauvre mère aux Plaines de lumière. Si les Plaines de lumière existaient vraiment... Peut-être que les fameux Dieux les envoyaient en enfer à leurs morts. Ou... tout simplement nulle part. Peut-être que les esprits erraient entre les mondes?

Merde... ALAS! Si je continue comme cela, je ne dormirai pas pour les 10 prochains jours!

Il était pour se retourner et se diriger vers les cuisines. Manger quelque chose lui ferait oublier toute les questions existentielles qui le tourmentaient en ce moment. Il se leva, le dos droit, comme le lui avait rabâcher son père sans arrêt. Tout à coup, il sentit sa respiration se bloquer. Une sensation froide et désagréable qu'il connaissait très bien, mais qui ne l'avait jamais fait paniquer.  Un corps s'approcha sournoisement de lui et une voix féminine lui expliqua la raison de cette petite agression. À cette distance de la Seccyeth et avec une lame tranchante sur la gorge, il ne pouvait pas se permettre de mouvement brusques. Son arme dans sa botte était trop difficile d'accès. Et celle dans son dos... il devait l'oublier. Aussitôt qu'il tenterait le moindre geste pour  l'attraper, il savait pertinemment qu'il finirait dans une marre de sang, la gorge tranchée, sur le plancher froid du château. Ses frères et sœurs d'armes mettraient plusieurs heures pour le trouver.  

Eh bien... on dirait que j'étais destiné à ne pas dormir cette nuit, pensa Alas. Ou peut-être que je vais pouvoir vérifier ce dont à quoi je pensais tantôt. Les fameuses Plaines de lumière que tout le monde espèrent rejoindre à leurs décès.

Lui, il n'en avait rien à faire. Bon, il devait réfléchir à ce qu'il ferait dans cette situation plutôt... inattendu.  Le géant originaire de Rubis doutait fortement que d'appeler les autres par la pensée lui soit utile. Cette furie de Seccyeth devait bloquer ce pouvoir. Crier? Bha, il ne le ferait pas très longtemps d'après lui. Ses armes? Il devait les oublier. Du moins, pour l'instant... parce que lui aussi il aurait bien aimé lui faire sentir la fraîcheur de sa lame affuté. Lui dire les renseignements désirés? Une chose était certaine, elle voulait Murdoch. Celle qui dirige. Elle espérait sûrement qu'e réglant le compte de Murdoch, elle signerait la fin de l'Ordre.

Pauvre idiote, quelqu'un la remplacera. Nous remplacera, songea t-il.

C'est une roue qui tourne.  En fait, arrivé depuis quelques heures, il n'avait croisé sa cousine qu'une fois et il ne savait même pas où elle avait été logé. Il n'avait donc pas d'informations exactes. De toute manière,  elle l'aurait probablement tué avant même qu'il ne termine sa phrase. Donner des mauvaises informations? Bof, sois elle le tuerait, sois elle le croirait. Mais lorsqu'elle se rendrait compte de son mensonge : il ne serait qu'une dépouille bonne pour le bûcher ou la tombe. Quoique, il envisageait plus le bûcher...  La femme appuya un peu moins de pression sur la lame.

Elle veux vraiment que je parle, pensa t-il. D'accord, nous allons bavarder tout les deux!

- Eh bien ma jolie, toute qu'une arrivée à Turquoise que tu fais. Le grand garçon mignon peux te faire voir bien d'autres trucs beaucoup plus intéressant que de simplement discuter avec Murdoch.

Il éclata de rire et la pression se refît sentir sur sa peau, mais elle n'était pas suffisante pour tuer. L'embêtante présence s'emblait, par contre, s'impatienter.

- Pourquoi tu veux voir Murdoch? Laisse tomber Murdoch, ce n'est que la sous-chef ici! Un chef a été élu depuis que vous avez déclaré la paix terminée.Sa tête à lui vaut bien plus que celle de Murdoch, non?

Un bruit ce fît entendre. Sûrement une servante qui passait. Beugler n'aurait pas donner de résultat satisfaisant.

- Je sais une chose qui pourrait t'intéresser, par contre. Un détail qui pourrait, ma foi, être très important pour toi et ta... colonie, mais tu comprend que je ne le ferai pas avec la menace d'une lame sur le cou, ajouta t-il en souriant de toute ses dents.

À la manière dont elle agissait près de lui démontrait qu'elle avait une envie folle de l'assassiner puisqu'il ne servait à rien sauf à la foutre en rogne. En même temps, il savait quelque chose qui pourrait s'avérer très intéressant pourrait l'attirer. Il prit alors l'initiative. Il écrasa son pied sur celui de la femme et il mit tout son poids dessus. C'est à ce moment qu'il regretta de ne pas avoir mis ses autres bottes.

-Écoute moi bien. J'en ai rien à foutre de mourir. Si tu veux te tirer d'ici vivante avant que les premières lueurs du jour ne se présente dans ce château bondé de monde armé jusqu'aux dents, tu devrait peut-être songer sérieusement à ma proposition. Tu est en terrain inconnu. Moi, non. Je sais que d'ici quelques minutes, des domestiques longerons les couloirs pour vaquer à leurs tâches quotidiennes. Et elles ne se gêneront pas pour hurler la peur qui dévoreront leurs tripes. Par le fait même, elles alerteront chevaliers, soldats et gardes et tu n'aura même pas le temps de faire trois pas avant d'être décapité. Ta tête roulera avant même que mon corps ne ce soit vidée de mon sang.  Tu vois cette porte, c'est ma chambre et dedans personne ne risque de nous surprendre dans cette fâcheuse position. Je te conseil fortement de me suivre à l'intérieur et après ça je te dévoilerai mes petits secrets sur ma chère cousine Murdoch.

Alas avait insisté sur le mot cousine. Il devinait aisément qu'il en avait dévoilé assez pour piquer sa curiosité.
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Khanrell
Chef des Seccyeths
Khanrell


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MessageSujet: Re: Attaque sournoise [libre]    Attaque sournoise [libre]  Icon_minitimeLun 17 Mar - 20:17

[J'ai fais une faille dans mon pouvoir de son pour que Moredhel nous ai entendu, il veut s'introduire Smile ]

Ce qui surprit particulièrement Khanrell dans l’attitude du Chevalier se fut son détachement et même la touche d’amusement qu’elle décelait dans sa voix. Elle était un peu déroutée par ses moqueries, comme s’il n’était pas du tout paniqué à l’idée de mourir. Pouvait-il vraiment s’en ficher de décéder aussi facilement alors qu’il représentait la force de l’Ordre d’Enkidiev. Il rigola en mentionnant le peu d’intérêt qu’il y avait a parler à Murdoch, comme si celle-ci n’avait aucun impacte dans l’Ordre, mais la pardusse s’en fichait, son seul but était de l’assassiner elle. Elle ne croyait pas qu’un nouveau Chef avait été élu autre que la Zénoroise, ce n’était en tout cas pas l’impression qu’elle avait eu lorsqu’elle l’avait rencontrée il y a quelques jours à peine, alors elle devina qu’il bluffait, mais elle regrettait quand même de ne pas avoir Iris avec elle pour lui confirmer ce qu’elle pensait. La Chef des Seccyeths n’avait pas amenée sa sœur parce qu’elle était trop hyper protectrice envers elle, la surprotégeant exagérément. Elle savait que son apprentie lui aurait été utile dans cette situation mais s’était obstinée à la laisser en territoire Perlois de peur qu’il lui arrive quelque chose du côté de Turquoise.

Pendant que le Chevalier riait, Khanrell sentit sa gorge mettre une légère pression sur sa petite dague, alors elle la repoussa parce que la trachée sectionnée, il ne pourrait plus parler. Elle renforcit toutefois sa poigne autour du corps de l’homme pourtant beaucoup plus imposant qu’elle. S’il arrivait à se rendre compte que par la force il pourrait l’emporter, la Seccyeth n’aurait d’autre choix que de fuir et sa mission tomberait à l’eau. En l’enlaçant plus fortement, elle ressentit une étrange bosse vis-à-vis son nombril à elle, soit dans la ceinture du Chevalier. Une arme, un poignard ou un dague elle n’en était pas certaine. En avait-il un autre? Cela expliquerait qu’il n’avait pas peur. La pardusse était arrivée de dos et ne savait donc pas si l’homme avait un couteau à la main lorsqu’elle l’avait prit par surprise. Son incroyable détachement l’inquiéta alors beaucoup et elle se déconcentra au point que le son qu’ils produisaient en parlant n’était plus étouffé magiquement, mais elle-même ne s’en rendit pas compte tout de suite.

- Tu me pense vraiment idiote à ce point, grand idiot? dit-elle sans utiliser sa voix doucereuse et réconfortante, puisqu’il ne s’était pas laissé berner de toute façon. Tu ignores à qui tu as affaire, Chevalier, je suis la Chef des Seccyeths, et nul ne vaut la tête de Murdoch, pas même la mort de tous tes petits compagnons verts…

À la suite de cela, elle entendu un bruit qui la fit légèrement tiquer, mais juste au niveau du visage alors sa proie ne pouvait le remarquer. Elle réalisa alors qu’elle avait perdu le contrôle de son pouvoir sur les ondes sonores, qu’elle replaça immédiatement pour ne plus être entendue, mais il était peut-être trop tard, elle ne savait pas depuis combien de temps son sort s’était envolé et qui pouvait l’avoir entendue… Malgré tout, personne ne vint à leur rencontre alors elle espéra vaguement que la personne était trop loin pour les entendre naturellement de toute façon…

Évidemment le Chevalier prétendit savoir quelque chose qui pourrait l’aider, mais en demandant d’être libéré pour pouvoir parler. C’était typique des prisonniers et bien franchement, Khanrell s’attendait à une réponse semblable, elle n’était pas du tout impressionnée. Quand l’homme lui pila sur le pied, elle s’en voulu de porter les bottes souples de la parfaite petite espionne, malgré le fait qu’elle pouvait éteindre le son de son pas même en portant des caps d’acier. C’était une erreur d’habitude, tout simplement, on ne sort pas l’espionnage de la femme… Le poids du géant lui fit atrocement mal, mais elle ne le laissa pas paraître. Elle poussa plutôt plus fort sur sa gorge pour lui faire comprendre qu’elle ne tolèrerait pas qu’il s’excite trop.

- Enlève ton pied de là. Tu me prends vraiment pour une amateur, espèce de petite chose médiocre, créature inférieure humaine? Tu n’en as pas rien à faire de mourir parce que tout le monde tient à la vie, c’est psychologiquement impossible de désirer la mort, même l’homme suicidaire à une seconde de regret lorsqu’il pose son geste désespéré. Elle savait de quoi elle parlait… De toute façon, je ne suis pas encore prête à te tuer, j’ai bon espoir que le cousin de madame Murdoch va tout me dire. Je me doute que tu bluff quand tu dis que tu veux me dévoiler des secrets sur elle, ou même si tu as un vrai lien de famille avec elle, tu me tends un piège mais je ne tomberais pas dedans.

Elle le poussa tout bonnement vers la pièce qu’il avait mentionnée, et réalisa qu’il s’agissait bel et bien d’une chambre. Était-ce la sienne? Aucun moyen de le savoir sans les pouvoirs d’Iris pour l’éclairer, mais elle était vide au moins et ça suffirait. Après avoir mit le pied dans la salle, elle repoussa brusquement son pantin par terre en lui arrachant l’arme qu’il avait dans le dos, une dague magnifiquement ouvragée, mais sa force ne suffit pas à le faire tomber alors elle s’éloigna plutôt elle-même, tout en protégeant la sortie et en insonorisant la pièce entière. La porte fermée et magiquement isolée, il pourrait crier tant qu’il le voudrait, rien n’y ferait… Parlant de crier…

Maligne, elle rangea la précieuse dague du Chevalier, qui lui semblait maintenant désarmé à première vue mais elle ne devait pas pour autant baisser sa défense. Elle sortit ensuite deux couteaux de lancé de sa ceinture et les positionna comme si elle était prête à les lancer.

- Alors, parle ou je le lance. Je ne te tuerai pas avec, je vais juste te faire souffrir, en te le plantant dans la cuisse par exemple. Tu vas souffrir jusqu’à ce que tu cède. Cousin ou pas, tu vas me raconter tout ce que tu sais sur Murdoch et m’indiquer où la trouver, et je te récompenserai en abrégeant la torture… Je suis si généreuse vois-tu? Je n’aime pas voir les animaux se tordre de douleurs, mais quand un spécimen est infecté par la maladie, il faut éviter de contaminer le troupeau, tu ne penses pas? Alors un couteau à la fois, si tu veux bien…

En tenant le petit couteau par la pointe, elle était prête à le lancer quelque part sur le corps de sa pauvre victime.

- Commençons par ce fameux secret, et j’espère pour toi, et tes membres, qu’il est pertinent. Au faite, si jamais tu t'inquiétais que tes camarades t'entendent pleurer et crier comme une petite fillette, je te rassure, ton orgueil ne sera pas éraflé avant ta mort, reste digne, je serai la seule à rigoler... Personne ne peut nous entendre maintenant.
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Alasdair
Chevalier d'Enkidiev
Alasdair


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MessageSujet: Re: Attaque sournoise [libre]    Attaque sournoise [libre]  Icon_minitimeLun 17 Mar - 21:54

Tout au long de sa petite discussion "amicale" avec la pardusse, Alasdair avait lancé des appels à l'aide à ses confrères. Il avait cependant l'impression de se heurter à un mur à chaque fois. L'intruse était donc en possession d'un pouvoir quelque conque qui l'en empêchait. Il faisait aussi exprès : il parlait plutôt fort en espérant tiré quelqu'un du sommeil. Aucun bruit à part lui et sa nouvelle connaissance. Le géant serra la mâchoire et réprima un juron entre ses dents. Plusieurs injures lui traversaient l'esprit en ce moment même! Derrière lui, il l'a senti s'agiter et s'approcher un peu plus près de lui. Pas vraiment de la paniquer, mais plutôt un trouble. Quoi? Qu'est-ce qui se passait, merde? Il essayait de prendre un peu distance, il 'avait pas envie qu'elle sente les contours de son arme. Elle reprit la parole à nouveau. Tiens? Elle n'avait plus la petite voix toute douce et charmante de tantôt? La fouineuse lui avoua alors être la chef des Seccyeths.  D'après le ton de sa voix, Alasdair comprit qu'elle ne croyait pas vraiment ce qu'il disait.

Pas si conne que ça la satanée fouineuse, sourit-il intérieurement.

Il se tourna légèrement. Il aurait bien aimé voir le visage de celle qui se proclamait chef de l'armée ennemi.  C'est à ce moment que lui était venue l'idée de lui écraser le pied. Alasdair fût satisfait puisqu'il avait senti derrière lui la douleur qu'il lui infligeait. C'est qu'elle n'était pas très grande, elle ne ferait pas le poids contre lui au corps à corps, et ce même si il devinait son corps musclé par l'entrainement physique. La seule et unique raison pour laquelle il ne l'avait pas attaqué était l'arme scintillante dans la noirceur. Oui, il pouvait la bousculer rudement et lui mettre quelques baffes aux visages. Mais des coups sont beaucoup moins dangereux qu'un couteau lancé en pleine poitrine. Et à la distance qu'ils étaient, elle ne pouvait pas le manquer. De plus, il ignorait quels pouvoirs elle possédait. Elle voulait Murdoch. Non mais, sa cousine serait heureuse de savoir qu'elle s'est fait une idole chez l'ennemi!

On dirait bien que Murdoch s'est mise quelqu'un à dos, pensa le grand ténébreux.

Son adversaire lui ordonna alors de retirer son pied. Il lui avait fait des petits bobos, pauvre petite. Il voulait rire, mais la larme était si oppressante sur sa gorge qu'aucun sont ne pouvait en sortir. Sale petite insignifiante... L'air avait de plus en plus de difficulté à passer. Il monta alors ses mains jusqu'à celle de son assaillante et il serra les poignets de celle-ci ou point où il semblait broyer les os. La pression se fît moins coriace contre sa gorge et il pût prendre la parole. Il éclata de rire. Il n'avait vraiment pas peur de mourir. Il n'aurait aucun regret non plus au moment de sa mort. Qu'elle le croit au non. Mais il n'avait pas peur de mourir ce soir, parce qu'il sentait que la chef des Seccyeths était trop... dans l'inconnu. Elle ne savait même pas s'il était armé et elle n'avait même pas vérifier. Elle n'avait pas non plus inspecter la fameuse chambre avant de le pousser dedans et de refermer la porte. Non, mais quelle incompétente. Avoir su, il lui aurait indiquer la chambre de Caliban. Alasdair avait aussi la vague impression que son arrogance à lui la déconcertait un peu. Peut-être qu'elle aurait espéré tomber sur quelqu'un d'un peu moins insolent. Dommage, pas de chance. Elle était tombé sur le pire casse-pied de l'Ordre d'Enkidiev. La personne recherchée pouvant en témoigner. Pour l'instant, tout ce qu'il désirait c'était de retenir son attention. Sa mission à elle, c'était Murdoch. Lui : il voulait étirer le temps. Il voulait faire foirer sa mission, Murdoch serait bien contente lorsqu'il lui ramènerait la fameuse chef de Seccyeths!

Le géant serra les poings lorsqu'elle le poussa au milieu de la pièce. La main de l'espionne lui souleva prestement la tunique et elle arracha le poignard de son père de sa ceinture. Un de moins  pour se défendre. Au moins, il lui restait l'autre et l'épée était sur la chaise caché sous l'armure. Il avait aussi une dague de posé sur la petite table de fer forgé près de la fenêtre. Une fois mal  pris, il pourrait même se servir de la dite table. Plutôt légère pour lui à soulever, il pourrait par contre lui asséner un bon coup pour lui faire perdre un peu ses idées. Il ne voulait pas la tuer, simplement la rendre inoffensive. Elle se tenait devant lui, elle ressemblait à une humaine normale. Pas son genre, mais une femme tout de même. Elle avait sûrement la mi-vingtaine, pas plus vieille et pas plus jeune. L'importun visiteur lui demanda alors de tout déballer, sinon la souffrance l'attendrait. Elle avait deux couteaux dans les mains et elle avait sûrement l'intention de lui balancer dessus. Des menaces, rien que des menaces. Il n'avait pas peur de mourir simplement parce qu'il n'avait pas peur d'elle. Elle affirmait ne pas le croire, mais elle lui donnait tout de même la chance de s'expliquer? Dans le cas inverse, si Alas était l'espion, il n'aurait pas hésité deux minutes et elle serait étendue dans le couloir les yeux inexpressifs en train de se vider de son sang.  Elle agitait maintenant les couteaux devant elle. Sinistre... non! Il recula un peu plus vers la table. Si elle se décidait à lancé les armes, il aurait quelques secondes de plus pour les éviter. Sans lui tourner le dos, il agrippa la dague sur la petite crédence et en moins de deux il avait aussi attraper le poignard identique au premier camoufler dans sa botte qu'il glissa dans sa ceinture, à l'avant cette fois.

- Tu ne m'en voudra pas si nous discutons à... disons arme égale? Maintenant, je suis plus à l'aise de faire connaissance avec toi. Pour le bruit, ne t'inquiète pas. Je n'ai pas l'intention de prendre une de tes lames dans aucune partie de mon corps. J'aimerais te dire quelque chose, ma belle. Je contrôle un pouvoir... particulier. Si tu ose me toucher encore une fois, avec tes petites mains désagréables ou avec ton arme, ton corps pourrait en souffrir excessivement, ajouta t-il en s'approchant encore plus près d'elle toujours sur ses gardes. Je vais t'expliquer un peu, mon énergie va se transformer en espèce de courant électrique si tu me met en rogne. Et avec tout les bouts de métal qu'il y a sur toi, tes entrailles se consumeront avant même que ma tête n'ait touché le sol avec ton petit couteau ficher dans mes membres.

Il agrippa son poignet droit et il l'a poussa sans la ménager un peu plus loin de lui question d'éloigner l'autre couteau de lui. L'éclat blanc et scintillant si particulier apparut dans son regard. Le géant ébaucha un sourire, lui aussi il pouvait être sadique. Il ne lui fît pas mal, simplement un petit choc qui se promena en elle. Alas ne l'avait jamais personnellement testé, mais d'autre lui avait affirmé que c'était désagréable. Une fois le courant lancé dans le corps de son ennemi, il l'a relâcha rudement vers la droite. Il était maintenant beaucoup plus près de son épée.

- J'espère que tout tes compatriotes sont comme toi, misère. Cette bataille nous sera plus facile à gagner! Non... mais qu'elle incompétente. Tu me prend vraiment pour un amateur, dis t-il en l'imitant. Oui! Tu n'a même pas pris la peine de vérifier si j'étais armé. Tu n'a pas non plus vérifié la pièce que je t'ai indiqué. J'aurais pu dire n'importe quoi et tu serait tombé dans le piège. Avoir su, je serais directement débarqué dans la chambre de Murdoch ou d'un autre de mes frères.  Tu aurait donc été en infériorité, deux contre un.  On dirait bien que le spécimen contaminant le troupeau va te donner du fil à retorde, hein? Tu n'est pas tombé sur le bon, crois-moi. Je peux t'assurer une chose, si je ne sors pas d'ici vivant, tu n'en sortira pas toi non plus. C'est pourquoi la mort ne me fait pas peur, ma chère. Si quelqu'un a peur de mourir, c'est parce qu'il a un esprit torturé. Le mien ne l'est pas et je ne regretterai rien. Par contre, toi, tu semble t'y connaître sur le sujet? Tu y as longuement réfléchis? N'est-ce pas?
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Khanrell
Chef des Seccyeths
Khanrell


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MessageSujet: Re: Attaque sournoise [libre]    Attaque sournoise [libre]  Icon_minitimeMar 25 Mar - 18:21

[Comme le saut termine dans 5 jours, je conclu ce RP de mon côté, tu peux répondre, mais c’est mon dernier poste. ]

[Le pouvoir de Khanrell ne t’empêche pas de communiquer par télépathie, juste que les gens entendent nos voix… Donc si tu as lancé un appel à l’aide télépathique les Chevaliers devraient l’avoir entendu.]

Plus insolent que ça, Khanrell l’aurait égorgé sans en demander plus. D’ailleurs, en cet instant, elle se demandait pourquoi elle n’avait pas encore assassiné cet idiot, qui semblait bien entendu ne lui être d’aucune utilité. Il avait beau prétendre être le cousin de Murdoch et connaître ses secrets, il se moquait de la Chef, son rire, sa nonchalance à repousser l’arme qui le menaçait. Il avait du culot, et les gens de cette espèce ne faisaient habituellement pas long feu auprès de la Pardusse.

Mais après tout, quel autre choix avait-elle sinon l’écouter? Au pire elle perdrait son temps et devrait réessayer le lendemain pour ne pas se faire prendre. Parce qu’il était certain que le Chevalier avait déjà appelé des renforts, son seul espoir résid.ait donc dans le fait que ceux-ci soient long à arriver… Ou que le renfort soit justement sa cible, qu’elle pourrait enfin assassiner avant de fuir. Un ronronnement dans son esprit, qui lui provenait du ciel, confirma que sa dragonne, Shenya, était au fait de la situation de sa compagne et qu’elle était prête à intervenir si la fuite s’imposait.

Rares étaient les missions d’assassinat qui fonctionnaient du premier coup, après tout il était normal de tâter le terrain avant, mais cela embêtait toujours Khanrell, qui aurait voulu en finir rapidement avec Murdoch. Maintenant, elle savait que chaque seconde étaient comptées puisqu’elle risquait à tout moment d’être envahie par le surnombre d’ennemis. Au moins il y avait une fenêtre par laquelle s’échapper, mais ça la ferait drôlement chier de partir en laissant la Chef de Chevaliers d’Enkidiev vivante derrière elle.

Elle ne manqua pas le moindre geste du Chevalier lorsqu’il s’approcha de la table où, elle l’avait malheureusement remarqué après avoir lancé l’homme dans la pièce, reposait une charmante dague, dont il se pourvu. Elle n’essaya pas de l’en empêcher, parce qu’elle savait qu’elle était inatteignable à distance, il ne pourrait jamais déjouer sa rapidité féline. De toute façon, elle avait déjà appelé Shenya. Celle-ci volait maintenant à la hauteur de la fenêtre de la chambre de l’humain, qui lui faisait dos. Elle salivait… Ses yeux fou clamaient la vengeance…

***[Shenya] Du calme…***

L’homme arrogant  la nargua comme si elle n’avait pas venu venir son petit stratagème, il avait quand même affaire à une espionne, cet imbécile, s’il était armé c’était parce qu’elle n’était pas inquiète pour sa propre personne, elle était toujours en avantage parce que personne ne la surpassait en lancé du couteau, surtout pas une brute comme lui qui avait visiblement la carrure pour le combat à l’épée et non l’agilité. Il la menaça d’un pouvoir spécial sur l’électricité qui pourrait la tuer instantanément, et qu’ils étaient maintenant à armes égales. Souriante, elle lui rendit son arrogance en pointant la fenêtre du bout de son couteau.

-À quoi penses-tu, pauvre minable? Que tu es capable d’être à armes égales avec une Seccyeth? Tu es encore plus naïf que je ne le pensais, microbe… Ta suffisance te paiera. Si tu possédais vraiment un pouvoir pour me vaincre, tu l’aurais déjà utilisé. Je crois que tu es un grand parleur, mais un petit faiseur, alors tant qu’à avoir une grande gueule, dis-moi la position de ta cousine et MAINTENANT!

D’un même coup, elle lança simultanément ses couteaux, pendant qu’il admirait Shenya, en les faisant arriver volontairement de chaque côtés de la tête de sa cible, l’un lui coupant même une mèche de cheveux. Ce n’était pas un accident, c’était volontaire. Se faisant, il s’approcha d’elle pendant qu’elle s’équipait à nouveau de deux petites armes de lancée, et bien qu’elle reculait en même temps, la pièce était trop petite et il lui agrippa le poignet avant qu’elle ne puisse tirer de nouveaux couteaux.

Il allait payer cet affront! Foi de Seccyeth…

Elle ne faisait que penser à toutes les tortures qu’elle lui infligerait pour l’avoir touchée que déjà la dragonne défonçait la fenêtre de la chambre et lança sa patte en direction du Chevalier pour le repousser loin de sa Maîtresse. Juste avant toutefois, elle avait pu sentir un léger courras électrique la traverser, elle n’avait pas souffert, mais elle avait l’impression que si elle touchait à une de ses armes par la partie métallique en cet instant, elle s’électrocuterait. Les paroles de l’homme lui passèrent six pieds par dessus la tête, sauf lorsqu’il lui mentionna qu’elle avait surement déjà songé à la mort…

Bien entendu… Comme tous les membres de l’armée qui avaient des proches parmi les victimes de l’explosion de Fée. Mais elle avait encore Shenya. C’était la seule raison pour laquelle elle vivait. Et Iris.

- Si tu penses être plus fort que moi, microbe, tu es vraiment naïf. Je ne suis pas tombée dans ton piège, tu es tombé dans le mien, pensais-tu que j’étais venue seule? Un coup de vent et tu es mort, moi je suis peut-être sensible à ta magie, mais ma dragonne n’est pas électrifiable.

Des coups se mirent à retentir à la porte qu’on essayait vraisemblablement d’ouvrir. Comme elle n’était plus à côté de l’entrée, elle savait que les secours finiraient par protéger le Chevalier.

- Pauvre petite chose… Tu as eu peur? Tu as eu besoin de tes renforts? Sache que je n’ai jamais cru en tes mensonges, mais qu’importe, tu mourras, et ensuite j’assassinerai Murdoch, et tout le reste de tes amis

Elle lança à nouveau deux couteaux, qui se seraient fichés dans la poitrine de son ennemi si la porte ne s’était pas ouverte brusquement, créant un bouclier improvisé devant l’homme. Jurant entre ses dents, elle se positionna plutôt sur le bord de la fenêtre, où elle rejoignit d’un bond agile sa monture. Celle-ci saccageant la chambre du géant d’un dernier coup de patte rageur, insultée de ne pouvoir mettre à terme sa vengeance aujourd’hui…

***[Shenya] Demain chérie… Demain nous les tuerons tous!

Juste avant de s'éloigner du château, Khanrell entendit clairement le son des voix des Chevaliers qui demandaient à leur collègue s'il allait bien, en l'interpellant par son nom... J'aimais elle n’oublierait ce prénom, qu'elle ajouterait sur la liste de ses cibles...

-Alasdair... Nous nous retrouverons... Enfin... Moi je te retrouverai! murmura-t-elle d'une voix remplie de menaces à peine voilées. Normalement, à cette distance, les Chevaliers n'auraient pu l'entendre, mais grâce à sa magie le son de sa mise en garde porta jusqu'à la fenêtre toujours ouverte.
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