Conseil de Turquoise [PV Nobles/Mages/Rois tous Royaumes confondus]

Reine d'Opale Date d'inscription : 11/12/2013

[Ce RP est pour tous les personnages nobles, magiciens ou de la Royauté, de tous les Royaumes.]
[Je n'ai pas fais grands choses mais je ne savais pas quelle direction prendre... Comme il n'y a pas de «Chef d'armée de Turquoise» en jeu, faites-le parler en tant que PNJ Wink

]

Il était hors de question qu’elle quitte à nouveau Opale en le laissant sous la direction seule de son conseil pour une durée indéterminée. Elle s’était beaucoup trop inquiété pour ses sujets lorsqu’elle était allée à Rubis pour la soirée organisée par Siobhan, et elle s’en était voulue. Voilà pourquoi, elle ne voulait pas allez à Turquoise.

Jusqu’à ce qu’elle revoit Caliban. Tout d’un coup, la sécurité de son peuple passait en second plan. Elle avait passé trois longues années à se questionner, à se demander ce qui avait bien pu arriver à son frère, et a craindre de demande de peur de ne pas obtenir la réponse qu’elle voulait. Trois ans à se faire du souci pour rien. Et maintenant elle avait peur que si elle ne suivait pas son frère à la guerre, elle ait encore trop la trouille pour oser demander à Murdoch s’il s’en était sortit. Le meilleur moyen pour passer outre ses angoisses idiotes et s’assurer d’avoir une réponse, c’était de rester avec lui.

Nihawel avait apprit à tirer à l’arc quand elle était adolescente mais elle n’avait jamais eu à se servir de cette habileté puisqu’on l’avait forcé à fuir Elfe lors de la Première Guerre. Aujourd’hui son escorte de soldats refusait catégoriquement qu’elle aille sur le champ de bataille, bien qu’ils avaient céder à son désir d’accompagner l’armée opalienne, son chef d’armée lui refusait le droit de se tenir dans les rangs des archers, quelque soit son talent de tireuse. Elle était Reine et son devoir était de veiller aux besoins stratégiques des soldats, à créer des tactiques et à surveiller le peuple. Bref, à assister la Reine Askidielle du mieux qu’elle le pouvait. Pas à risque sa vie.

C’est donc accompagnée de sa Magicienne Lianna, qui n’avait pas voulu rester à l’écart elle non plus, qu’elle guida son armée jusqu’à Turquoise, aux côtés de son frère retrouvé. Pendant le trajet, elle n’avait pas eu le temps d’avoir une conversation avec sa nouvelle meilleure amie par rapport à ce qui s’était passé au sanctuaire, mais dès que les deux femmes auraient quelques instants de quiétude, elles auraient besoin de se rencontrer à nouveau dans un asile de paix. Parce que finalement, Caliban était vivant!

Main dans la main avec Lianna, Nihawel abandonna à contre cœur son frère qui rejoignit son Ordre, et monta jusqu’à la salle du conseil de Turquoise. On expliqua rapidement aux deux femmes que malheureusement, Askidielle avait eu une urgence et ne pourrait donc pas les accueillir aujourd’hui et que le conseil se déroulerait seulement avec les conseillers de Son Altesse, dont son Chef d’Armée.

Un autre Roi était présent, il s’agissait d’Eward de Béryl, arrivé apparemment lui aussi avec son armée à peine un peu avant Nihawel. Les combats étaient déjà commencés, le voyage d’Opale à Turquoise avait duré deux longues journées et malheureusement, l’armée nordique était arrivée tard au cours de la première journée d’altercation. Avant d’entendre le bilan du jour toutefois, la Reine elfique décida de se présenter de la bonne façon devant ce regroupement de personnages importants. Si elle n’était pas la personne la plus diplomatique d’Enkidiev, elle savait néanmoins se montrer courtoise. Elle travailla donc dans l’ordre des choses en commençant par Eward, dont elle serra la main de façon masculine plutôt que de saluer comme les vraies gentes dames.

-Votre Altesse Eward, ravie de vous rencontrez je n’avais pas eu la chance de vous parler lors de la cérémonie de Son Altesse de Rubis, que j’ai quitté très rapidement. J’ignore même si vous y étiez mais en tous les cas, je me désole que nous n’ayons pu nous rencontrer avant, je n’ai entendu que du bien de vous.

Puis elle salua plus brièvement mais tout aussi poliment les membres du conseil dans l’ordre qui lui semblait le plus adapté à leur hiérarchie. Pour cela elle se fiait surtout à son intuition parce qu’elle n’avait pas pu, justement, rencontrer Askidielle afin qu’elle lui présente les membres de son conseil. C’est donc d’elle-même qu’elle apprit les noms de tous ceux dans la salle, dont elle ne se souvenait déjà plus de la moitié

-Et voici ma bonne amie Lianna, Magicienne d’Opale. présenta-t-elle à tout le monde en même temps en laissant passer la jeune opaloise devant elle afin qu’elle ajoute quelque chose. Ensuite ils pourraient tous s’asseoir et commencer les choses sérieuses…

Ewald quitta la tente des ravitaillements le ventre le plein et le moral remonter au maximum malgré les conditions accablantes. Un bon moral ne peut pas faire de tort dans cette guerre... même que ça peut aider et donner de la force aux soldats. Cette tente, gérer par la tavernière, était vraiment le meilleur endroit pour discuter sans se préoccuper des soucis quotidiens. Il y avait même fait des rencontres plutôt intéressantes avec la dite Tavernière et le jeune Collin. Un de ses soldats était venu le chercher dans la tente à peine une heure après son arrivé. Ce dernier lui avait annoncé que sa présence était nécessaire. Il s'était donc poliment excuser à ses nouvelles connaissances et ils étaient sortis. Le sous-chef lui avait alors dit qu'un conseil des dirigeants avait lieu et que sa présence était nécessaire. Il y avait sûrement des monarques, des conseillers, des chefs d'armées et des magiciens. Il approuva d'emblée cette bonne initiative. Il ordonna gentiment à son sous-chef de veiller à ce que les troupes finissent leurs tâches et il s'éloigna du campement pour prendre la route qui menait jusqu'au château de Turquoise. Plus il avançait de son pas rapide, plus les conversations bruyantes et les éclats de rire se faisaient inintelligibles à ses oreilles. Il entra dans l'imposant bâtiment de pierre et observa l'architecture du palais de Turquoise. Puis, il aperçût une servante qui passait avec un plateau. Ewald l'a pria de lui indiquer où avait lieu le conseil. La femme d'âge avancée avec ses longs cheveux blanc nattée le détailla de la tête au pied de manière suspecte. Elle hésita, puis lui demanda finalement de décliner son identité. Le Bérylois ria : cette femme ferait une sacrée bonne garde! Peut-être même une meilleure que les deux qui se tenait devant la porte et qui ne lui avait rien demander du tout. Il se présenta et la femme se confondit en excuse et elle insista pour l'amener jusqu'à la fameuse pièce elle-même. Il accepta et elle s'exécuta la tête basse. Une fois rendu, il l'a remercia et entra dans la pièce. Ewald regarda les gens autour de lui, il ne connaissait personne. Il salua les nobles personnages présents, en déclinant son identité cette fois-ci, il ne se souvint pas de la moitié des noms et confondait les fonctions... Ils affirmaient cependant presque tous connaître son oncle. Même que quelqu'un demanda plus d'information sur son sujet. Il savait que sa non-présence à Turquoise se faisait ressentir, son oncle était un homme exceptionnel et expérimenté niveau combat (il a survécu à la première bataille). Il espérait que les autres ne soient pas inquiet quant à ses compétences. Il expliqua la maladie, celui-ci souffrant de fièvres et de toux, de son oncle tout en tentant de cacher sa peur de le perdre. Il le savait cependant entre les bonnes mains de sa soeur qui veillait à ce qu'il reçoive les meilleurs soins. Puis, une femme élégante, une elfe, entra dans la pièce, mais elle se présenta à lui en lui serrant la main comme le font des frères d'armes. Un mince sourire s'étira sur ses lèvres. Elle se présenta comme Nihawel, reine d'Opale, anciennement princesse du royaume des Elfes. Une femme reine à Opale? Il n'était pas au courant, quoiqu'il n'avait rien contre cela... Un autre sourire apparût sur le visage du jeune lorsque la reine elfique l'appela Eward. Les gens faisaient souvent cette erreur. Eward était un nom populaire à Enkidiev tandis que peu de personne portait celui d'Ewald. Il ne l'a repris pas, le jeune homme de Béryl s'était depuis longtemps habituer à cette méprise et ce n'était pas vraiment important pour l'instant. Il continua de l'écouter patiemment, puis elle lui présenta la magicienne de son royaume, Lianna, devant qui il s'inclina.

-Je suis enchanté de faire votre connaissance Mesdames, même si j'aurai préféré les faire dans d'autres circonstances, disons, plus gaie. Vous avez raison votre altesse, je n'ai pas pu me rendre à la soirée organisée par la reine Siobhan de Rubis, j'avais un important empêchement. Sur ce, je suis ravi que vous ayez une bonne opinion de moi, puisque la plupart des individus ont tendance à douter de mes aptitudes vu mon jeune âge, déclara courtoisement le jeune homme sans méchanceté dans ses paroles.

Puis, il reporta son attention sur la magicienne et il attendit que quelqu'un déclare le conseil commencé. À ce moment, il pourrait prendre place et discuter des choses essentiels.

Caleissey ne dormait pratiquement pas et elle ne mangeait que peu depuis les derniers jours. C'est qu'elle avait tant à faire et elle ne désirait pas du tout que son royaume adoptif connaisse le même triste sort que son royaume natal : Émeraude. Elle donnerait son 200% pour cette cause qui lui tient à cœur. Elle était en retrait sur le champ de bataille aidant du mieux qu'elle le pouvait à exterminer les ennemis voulant s'approprier Turquoise. C'était une tâche ardue pour elle de se concentrer avec tout le brouhaha autour d'elle sur les plaines. Un soldat de la garde de la reine avait alors courut jusqu'à elle. Immédiatement, elle avait cru au pire. Elle s'était imaginé toute sorte de scénarios tous plus épouvantables les uns que les autres. Le peuple ennemi a réussi, ils ont finalement conquis Turquoise. Pourtant, la guerre n'est pas commencée depuis très longtemps... Puis le garde lui avait dit que la reine lui demandait de se rendre au conseil avec des dirigeants des autres royaumes libres afin de discuter. Sa majesté Askidielle avait une urgence. Elle n'était qu'une simple magicienne et elle avait de nombreuses urgences. Elle n'osait pas imaginer celle qu'avait Askidielle.

Elle avait donc averti les dirigeants présents sur le champs de bataille et elle parti rapidement vers le château. En s'approchant de la pièce ou Archanne lui avait dit où se déroulait le conseil, Caley imagina de quoi elle avait l'air. Sa tignasse rousse devait être semblable à celle d'un épouvantail des champs, elle portait son armure par dessus sa tunique mauve, ses bottes étaient sales de boue et de sang et que dire de son poignard et de son épée légère pendant à sa ceinture qu'elle avait dû utiliser à trois reprises aux combats. Par chance qu'elle possédait des connaissances en armes, deux fantassins avaient essayer de la déconcentrer pour faire tomber sa magie. Heureusement, ils avaient rougis la lame de son poignard. L'autre soldat Seccyeth beaucoup plus costaud lui avait donné plus de fil à retorde. Un Chevalier d'Émeraude sur le champs de bataille était venu à sa rescousse en abattant l'horrible créature. Elle serait sûrement décédé à ce moment même sans ce valeureux chevalier. Elle lui devait sa vie. Caleissey passa une main dans son visage, histoire de se calmer, puis respira un grand coup. Elle entra à l'intérieur de la pièce et plusieurs regard se tournèrent vers elle. Cal s'inclina devant les dirigeants et elle se présenta tout en rejoignant le chef de l'armée de Turquoise et les conseillers de son royaume adoptif.

-Bonjour à tous, je suis Caleissey de Turquoise. Anciennement apprentie-magicienne à Émeraude. J'offre désormais mes services magiques à Sa Majestée Askidielle ainsi qu'à son royaume qui m'ont gentimment accueillis il y a de cela trois ans. Je suis enchanté de tous vous rencontrer finalement. Comme vous pouvez le voir, j'arrive directement du champs de bataille. Je dois vous dire que la reine Askidelle ne pourra, malheureusement, pas se joindre à nous. Elle tenait par contre à vous inviter ici afin que nous puissions discuter des décisions à prendre et que vous preniez connaissance de tout les détails. Je crois même, si je peux me permettent que vos idées seront les bienvenus. Je tiens aussi à dire que la reine m'a fait part de son désir de vous remercier. Elle apprécie énormément que vous vous soyez déplacé jusqu'à ici afin de mettre... de mettre l'épaule à la roue, si je puis dire. Votre aide est extrêmement apprécié. Donc voila, je suis désolée, je me lance parfois dans de grand et longs discours, mais bon je laisse la parole au chef de l'armée de Turquoise pour qu'il vous détail la situation au complet. Je déclare donc ce conseil commencés. Je vous invite à prendre place et..eh je laisse la parole au chef...Hum... je voulais aussi dire que je crois qu'un tours de table serait efficace pour connaître l'opinion, par la suite.

Mon dieu, tu as l'esprit tout embrouillé ma pauvre. Il faudra que je mange bientôt sinon je vais finir par perdre la raison, pensa t-elle. Elle indiqua les chaises autour d'une grande table ovale de bois massif. Sur ce, elle prit place au côté du chef de l'armée de Turquoise et l'écouta dévoiler les moindres détails du combat actuel. Le nombre de mort estimé, les vives qui s'épuisaient le plus, les armes et armures supplémentaires nécessaires. L'imposant homme parla aussi des tours de gardes mis en place. Les troupes se relayait sans arrêt sur le champs de bataille afin de toujours offrir des combattants en pleine forme aux ennemis. À la fin, il exprima son désir de porter le coup de grâce avec tout les effectifs militaires. La jeune magicienne n'était pas vraiment d'accord sur ce point. Elle avait peur que le peuple envahissant ne leurs réserve de mauvaise surprise. Qu'est-ce qui arriverait si des soldats ennemis par centaine se pointerait le bout du nez à nouveau sur les terres d'Askidielle alors que leurs propres troupes sont tous épuisé? D'habitude, la magicienne était quelqu'un de positif, mais en tant de guerre : elle préférait regarder de tout les côtés de la médaille pour éviter les bêtises. On ne se chicane pas un morceau de pain ici, mais bien un territoire, un royaume, un peuple. Elle n'avait pas du tout envie de se retrouver orpheline. Encore une fois, sois disant passant! Cali (son surnom) ne donnerait pas son opinion en premier. Elle préférait avoir fait un tour de table avant de se prononcer. Peut-être que les autres auraient de meilleures idées qu'elle? Bien beau qu'elle n'était pas en accord avec l'idée du chef... il n'en demeurait pas moins qu'elle ne connaissait absolument rien en tactique de guerre et qu'elle n'avait pas vraiment de meilleure idée à proposer aux dirigeants des royaumes libres d'Enkidiev.

Elle était à Opale. En tant de guerre. Quelques jours plus tôt tout se passait bien et la paix régnait encore entre les Enkiev et les Empiriens. Mais il avait bien fallu qu'un groupe ~~d'imbéciles~~ de rebelles viennent mettre un peu de piment. Comme s'il n'y en avait pas assez ! La Reine de Turquoise, accompagnée Chevalier avait en vain essayé de négocier, voire de prolonger cette paix si fragile qu'elle pouvait se briser à tout instant. Cependant, elle avait échoué. La guerre relancée, la paix brisée.

Lianna avait tout de même décidé de partir défendre la cause d'Askidielle. Nihawel avait été convoquée à un conseil entre dirigeants, nobles et mages. Cette catégorie l'incluant, la Magicienne avait voulu venir dès l'annonce prononcée. Bien qu'elle ne connaissait personne hormis sa dirigeante, Lianna était présente. En chemin, elle n'avait que peu parlé à Nihawel, mais celle-ci avait l'air heureuse. Chose étrange étant donné la situation actuelle d'Enkidiev. Elles n'avait pas pu non plus se mêler des combats. A quoi bon venir et parler sans prendre la peine de combattre l'ennemi ?!
Cependant, à l'insu des gardes Liannaelle avait utilisé ses pouvoirs afin d'abattre quelques fantassins adverses.

Puis, elles et leur escorte étaient enfin parvenues au château de Turquoise. Tout en pierre. Dangereux lors d'un effondrement se dit-elle mais au moins ça ne brûlait pas. Ils entrèrent donc. La salle de conseil de Turquoise était assez grande. Il y avait là tout plein de dirigeants, nobles et magiciens. Les deux Opaliennes se présentèrent au roi de Béryl. Par politesse et courtoisie, il s'inclina devant les deux femmes.

- Majesté. dit-elle en se courbant.

Le moins que l'on puisse dire, c'était qu'elle était nerveuse. Elle n'était pas vraiment du genre sociable mais plutôt timide et réservée. Peu encline à accorder sa confiance facilement. Cela pouvait s'avérer un réel handicap lors de conseils de guerre de ce genre. Mais la magicienne espérait simplement que le dénommé Eward ne la trouve pas trop impolie, et n'en fasse une remarque désagréable à laquelle elle aurait répondu tout aussi désagréablement. Et le conseil n'aurait pas démarré dans de bonne conditions. Sociale s'entend.
De l'intérieur on entendait les combats qui faisaient rage. Tout le monde semblait se rendre compte qu'ils étaient là à échanger des politesses alors que les Chevalier et soldats se faisaient massacrer impitoyablement.

La magicienne de Turquoise fit son entrée. Une rouquine à l'air amaigrie et épuisée. Elle leur annonça que la Reine Askidielle avait dû répondre à une urgence et était donc partie au plus vite, laissant le conseil organiser les pourparlers. Tout le monde pris donc place et écouta le chef d'armée de Turquoise. Celui-ci désirait réunir touts les effectifs militaires et porter le coup final, le coup de grâce aux soldats et Seccyeths de l'Empire.

On va tous se faire massacrer si nous agissons ainsi. se dit-elle intérieurement. Aussi, quand l'homme eut enfin fini, elle décida d'intervenir. Après tout, personne ne semblait vouloir prendre la parole en premier.
Quelle ne fut pas leur surprise quand ils virent la timide magicienne d'Opale se lever pour parler d'une voix claire, franche et sans réplique.

- Monsieur, d'abord, vos tours de gardes mis en place sont, je pense, une bonne idée, mais, avec tout le respect que je vous dois, je tiens à vous dire que je suis absolument contre votre plan.

Avant que quinconce ne puissent protester face à cette soudaine franchise à peine dissimulée, elle poursuivit d'un ton qu'elle voulait neutre mais qui se faisait autoritaire.

- Si nous rassemblons tous les soldats et Chevalier pour tenter le coup de grâce, ce coup final n'atteindra pas l'Empire, mais Enkidiev. Si nous suivons votre idée, nous courons à notre perte. se tournant vers les autres personnes présentes elle ajouta : Et vous ? que pensez vous de son plan ?

Elle reconnut en elle-même qu'elle y était peuit-être allée un peu fort. Mais en même temps, elle ne voulait pas perdre cette guerre. Non. Ils ne DEVAIENT pas perdre cette guerre. Il en avait le DEVOIR.

Reine d'Opale Date d'inscription : 11/12/2013

[Oups, l’erreur dans ton nom, c’était la faute de la joueuse et non du personnage XD Mais bon, passons outre ce petit mal aise XD ]

Heureusement, elle n’avait pas mal paru devant le nouveau jeune Roi lors de la cérémonie de Rubis quelques semaines plus tôt, puisqu’il n’était pas venu. Disons que Nihawel n’avait pas été au plus fort de sa forme et de sa noblesse en cette soirée plutôt tumultueuse en émotion, d’abord elle avait fait la folle avec sa complice de chambre en plein hall d’entrée, puis elle s’était éclipsée à l’aube sans demander son reste.

Aucune classe.

Au moins il ne pouvait pas lui en tenir rigueur car il avait été absent ce soir-là, comme bien d’autres en faite qui avait été retenus pour diverses raisons… ou diverses excuses. Elle même avait d’abord tenté de se sauver de cette pitoyable soirée en grande pompes mais y était finalement allée pour le plaisir de revoir sa maîtresse. Elle détestait tout ce qui était trop pimpant du genre «regardez-moi je suis riche», ayant été élevée de façon plutôt sobre et proche du peuple pour une princesse. La diplomatie, les sourires fendants et menteurs, la fausse gentillesse, l’hypocrisie, ce n’était pas elle. Elle était honnête, et souvent très peu délicate.

Lianaelle salua ensuite Ewald de façon abrégée, toute de sa splendeur timide, fidèle à elle même, délicate et réservée.

Toute de poussière, de sang et de saletés, entra la magicienne de Turquoise, représentant la Reine Askidielle retenue pour la réunion. Ainsi arrivée, le conseil pouvait commencer. En tout cas c’est l’impression qu’eut Nihawel lorsqu’elle vit celle-ci s’asseoir et le Chef de l’armée ouvrir la conversation sur les résultats du très récent début des combats, qui ne semblaient pas en ce début de guerre mener à leur avantage. La Reine d’Opale avait prit place entre Lianna et Ewald, écoutait Caleissey se présenter de façon plus officielle qu’à son arrivée tardive. Elle arrivait du champ de bataille lorsqu’on l’avait envoyé remplacer Askidielle qui ne pouvait se présenter au conseil, ce qui expliquait sa tenue délabrée. Nihawel aurait préféré allez là-bas elle aussi et se rendre utile d’une quelconque façon plutôt que de rester cloîtrée entre quatre murs riches et protecteurs alors que son peuple et le reste des Royaumes Libres se battaient pour la Monarchie.

La façon de parler de la Magicienne laissait entendre qu’elle avait l’esprit un peu dans les vapes, ce qui devait être normal pour qui revenait des combats, voyant mourir sous ses yeux ses propres soldats. Si la Reine d’Opale prétendait vouloir assister l’armée, elle ne savait pas si son esprit serait capable de supporter la vue de ce massacre.

Parce que selon ce que décrivait le Chef de l’Armée, s’en était tout un.

Nihawel voulait élaborer sa propre idée lorsqu’elle surprit sa Magicienne se lever pour prendre la parole. Étonnée, la Reine d’Opale sourit de toutes ses dents blanches en félicitant mentalement cette jeune opalienne qui avait besoin de s’affirmer en tant que femme d’importance dans sa société, et qui était toujours timide à cause de son éducation dans un Royaume où les femmes ne sont bonnes à rien d’autre que la cuisine.

C’est une voix claire et assurée qui sorti des lèvres proférant habituellement des sons délicats et ébranlés. L’elfe écoutait avec une attention soutenue sa bonne amie s’exprimer de la sorte, se demandant d’où lui venait ce soudain courage. Peut-être la peur, la dévotion envers son peuple et l’inquiétude envers ses mêmes l’enjoignaient-t-elle à mettre son grain de sel?

L’autre chose remarquable était qu’elle ose contredire un homme, Chef de son Armée de surcroît, pour lui apprendre qu’elle n’aimait pas son idée de faire un grand coup et terminer cette guerre trop rapidement. Bien que les vivres manquent, il ne fallait pas accélérer trop les choses pour rien, c’était se jeter dans la gueule du loup. Apparemment, Liannaelle apprenait la diplomatie aux côtés de sa Reine, c’est à dire de la mauvaise façon, en parlant trop franchement et en argumentant mal. Nihawel se fit donc un devoir d’essayer de reprendre la pensée de sa Magicienne bien qu’elle même n’ait habituellement pas de talents de persuasion.

- Je crois que ce que ma consœur opalienne tenais à souligner, c’est que nos effectifs sont trop faibles de toutes façons pour qu’on se risque à un si grand coup. C’est vraiment dangereux car l’échec de cette tactique nous détruirait, nous n’avons pas de secret sous le manteau, pas d’arme cachée alors que nous ignorons tout de la quantité de dragon que possède les Seccyeths. Si vous dites vrai Chef, il n’y en aurait toujours que quatre, mais rien n’est moins sur, si j’avais moi-même une armée de bêtes féroces sous ma juridiction, je la garderais pour le coup de grâce, leurrer mon ennemi… Il faut les piéger, jouer à un jeu d’échec avec eux. Il faut être intelligent parce que visiblement, on est en sous effectif. Je ne suis pas allée constater de mes propres yeux l’étendue de l’armée perloise, mais ce qui m’a été rapporté ne m’enchante guère. Réunissez les enfants, élèves ou non, les princes et princesses, les apprentis mages et soldats, bref tous ceux qui ne peuvent participer à la guerre, et exploiter leurs connaissances. Ceux qui ont des pouvoirs doivent être utilisés au maximum, pas perdre leur temps dans la tente d’approvisionnement. Un enfant peut, avec l’aide d’autres, construire des pieux de bois, et les soldats n’auraient qu’à attendre la nuit pour creuser et planter ses pieux défensifs. Il faut se protéger et non tenter d’anéantir l’ennemi, c’est nous qui sommes attaqués et non l’inverse! On pourrait remplir des marmites d’eau bouillante et faire grimper des gens dans les arbres qui aspergeraient les ennemis avant qu’ils n’atteignent nos lignes de défense. N’importe quoi pour freiner le front avant qu’il nous atteigne, parce que comme on peut l’entendre, quand les combats font rage, c’est nous qui écope!

Ayant apporté sa seule idée, elle se tue et laissa place à Ewald. Si on enlevait les enfants des tentes d’approvisionnement, il fallait penser à un nouveau moyen d’augmenter la quantité de nourriture qui fournissait l’armée, car si ce n’était pas les Seccyeths qui les anéantissait, ce serait la faim… Les mages pouvaient-ils s’unir pour faire accroître la vitesse de pousse des plantes suffisamment pour ne plus manquer de vivres pour plusieurs mois? Nihawel ne connaissait rien à la magie, mais elle espérait que des Magiciens des Royaumes Libres possèdent ce genre de pouvoirs…

Ou alors, il faudrait qu’ils commencent à se ronger les ongles pour avoir quelque chose dans l’estomac.

C’était d’ailleurs ce que la Reine, nerveuse, s’apprêtait à faire sans s’en rendre compte avant d’enlever subitement ses doigts du bord de ses lèvres lorsqu’elle le réalisa.

Hors sujet:

Ewald avait pris place à la grande table après le discours de la magicienne de Turquoise, dont il ne se rappelait déjà plus le nom. C'était un de ses points faibles! Il pouvait se rappeler d'une tonne de trucs utiles (et aussi inutiles), mais il avait beaucoup de difficulté à retenir les noms et à les associer au visage. Il posa son regard sur tout les membres de la noblesse des royaumes toujours libre de l'emprise des créatures d'Irianeth... Malgré que... Irianeth semblait avoir débarqué ses troupes et être repartis aussi rapidement sans demander leurs restes... Dans le fond, l'empereur d'Irianeth avait abandonner son peuple comme les Dieux l'ont fait avec tout les braves gens d'Enkidiev. Dommage que les deux races n'aient pas pu s'entendre... maintenant le sang avait trop couler et ils ne pourraient plus jamais, au grand jamais, se faire confiance l'un l'autre. Le jeune souverain de Béryl écouta le chef des armées de Turquoise exposer son plan. L'homme s'expliquait plutôt vaguement et ne donnait pas assez de détail sur sa tactique au goût d'Ewald. Comme si ce dernier n'y avait pas vraiment réfléchis, c'était comme une solution ayant apparu dans son esprit.

C'est risqué, pensa la jeune. Risqué et irréfléchi de surcroît. À son avis, parfois, le risque vaut la peine d'être pris, mais certainement pas dans tout les cas.

L'impulsivité pouvait leur coûter cher, très cher. Dans ce cas ci, un peuple serait décimé, des soldats tués et un royaume perdu. Ils ne pouvaient pas se permettre de se voir dépouiller d'un autre royaume. Cela donnerait l'impression à l'ennemi qu'ils sont faibles et, par le fait même, les autres royaumes deviendraient à risque d'être détruits à leurs tours. Le peu de soldat qu'ils avaient, ils devaient leurs faire attention. L'épuisement, la faim, la fatigue et la colère rendait souvent les soldats inefficaces. Il écouta la magicienne d'Opale prendre parole la première. C'était encore nouveau pour tout le monde de voir de plus en plus de femme s'affirmer.

Tant mieux, nous avons besoin de l'équilibre qu'elles apportent au genre masculin, pensa Ewald en souriant discrètement.

Elles pouvaient amener des idées nouvelles. Ewald devenait furieux lorsque certains les dégradaient. Son défunt père avait toujours écouté les conseils de sa chère épouse et leur couple et leur royaume était solide. Les gens de Béryl avaient toujours traité les femmes avec le plus grand respect. Ce n'était cependant pas le cas partout, comme Opale et Jade, où les femmes étaient quasiment traité comme des esclaves, des objets que les hommes pouvaient utiliser à leurs guises. Après que la jeune magicienne d'Opale eut terminer d'affirmer son opinion, ce fût à sa reine assis près d'elle de parler. Elle appuya sa magicienne : elles désapprouvaient tout les deux ce plan. Elle évoqua aussi que tout ceux ne pouvant participer directement à la guerre devaient s'impliquer. Il écouta patiemment l'avis de ses dernière, pesant les pour et les contres, regardant la situation sous toute ses coutures. Le silence dura quelques secondes. C'était à son tour, mais il n'aimait pas prendre la parole sans savoir quoi dire. Ewald se leva de son siège et regarda dans la direction du chef de Turquoise. C'est à ce moment qu'il se demanda combien d'années d'expérience avait l'homme? Bref... le blondinet prit la parole de sa voix grave et posée.

- Avec tout le respect que je vous dois, Monsieur, je suis d'accord avec ses dames. En d'autre circonstance, le coup fatal serait une excellente tactique, mais...je ne vais pas vous cacher les choses... mon âge témoigne de l'inexpérience de bien des gens sur les champs de bataille. Les armées sont toujours pas assez dense pour affronter tous en même temps les ennemis.

Le jeune roi soupira et passa la main dans ses cheveux blond comme le blé.

- Pourquoi ne pas continuer le relais? Les ennemis n'avancent pas, nous ne reculons pas. C'est une bonne chose. Les rangs se tiennent toujours debout et fort. J'ai, par contre, quelques idées en tête. Des stratégies qui pourraient nous donner l'avantage. Peut-être sont-elles bonnes, peut-être pas... Personnes ne peux prévoir ce qui peux arriver. Ce sera à nous tous d'en décider. Je vote aussi, comme Askidielle, pour que tout ceux qui ne sont pas capable de porter les armes puissent s'impliquer dans la guerre. Il nous faut regrouper tout les femmes et enfants et leurs donner des tâches, tout en gardant le même système de rotation qu'avec les soldats. L'exténuation est un autre de nos ennemis. La fougue est notre meilleur ennemi. Pour les vives, armes et tout le reste, je vais envoyer un de mes éclaireurs à Béryl. Ma sœur veillera à ce que de la nourriture sois envoyés quotidiennement. Je lui demanderai aussi d'envoyer des paysans qui n'ont pas pris la tenu de soldat pour veiller sur les blessés et pour fabriquer des pièges. Je vais aussi quérir mes armuriers et tout les forgerons de Béryl de se mettre à la tâche pour le soucis quant aux armes. Je crois qu'il devrait en être de même pour tous. Nous ne savons pas comment de temps cela peux durer.

Il s'arrêta de parler quelques instants et plongea son regard dans celui du chef. Il n'avait pas de pouvoir magique, mais il sentait que ce guerrier était épuisé et un peu perdu dans tout cela.

- Je comprend, mon frère, que votre tactique consistait à briser leurs rangs. Sur ce point, je vous suis. Briser leurs rangs de leur armée les ferait reculer de sur nos terres et c'est ce que nous voulons. De là à envoyer tout le monde en même temps sur la bataille? Non. Je vote plutôt pour une stratégie en triangle, que j'ai pratiquer il y a deux ans. Il s'agit en fait de mettre des effectifs au centre un peu plus nombreux qu'à l'habitude pour briser seulement une partie de leurs lignes. Sur les côtés, de la magie! Un peu de surprises! Réunir tout les magiciens ensembles sur les côtés puis des soldats derrière, vous les verrez se disperser pour les anéantir avant tout les autres. Nos ennemis n'aiment pas la magie, j'ai même cru remarqué qu'il la redoute. C'est à ce moment que le centre pourrait enfoncer leurs rangs. Je retiens aussi que sa majesté Askidielle à parler de pièges. Les pièges! J'aime l'idée des sceaux d'eau bouillantes. Pourquoi ne pas leurs lancer des pierres aussi. Bref, il faut les déstabiliser! Leurs ébahissements les rendra faibles. Il faut être inventif en temps de guerre! Des pieux feraient aussi l'affaire au niveau défense. Je propose aussi que des profonds trous soient creusé un peu à l'écart du champs de bataille. Un endroit caché par les arbres, de préférence. Des tranchées, c'est un classique et c'est toujours utile. Les blessés ennemis peuvent y être jeter et pendant ce temps nous pourrons nous concentrer sur ceux qui sont toujours en pleine forme. Des gens pourraient les y attirer. Une fois dedans, il sera plus facile des les abattre. La barrière du feu pourrait nous être extrêmement utile et elle pourrait totalement protéger ceux qui sont le plus vulnérables à leurs glaives. Ils sont vicieux, je peux mettre ma main sur le feux : ils tenteront de s'en prendre au peuple, à ce qui ne peuvent pas se défendre contre eux. Il y a aussi une tactique qui consister à encercler l'ennemi, ça permet de les dispersés et ils viennent à la limite de la nervosité. Je ne l'ai jamais testé personnellement. Par contre, compte tenu le fait qu'ils possèdent des dragons et que nous ne connaissons pas le nombre exact de ses bêtes... ça pourrait devenir très dangereux pour nos arrières. Bref, je n'ai pas souvent mis en pratique des tactiques de guerre, mais c'est mon idée pour l'instant. Je comprend le principe que nous ne somme pas l'attaquant, mais celui qui se défend. Je pense cependant que toujours rester en mode défense peut nous nuire à long terme. Il faut jouer la carte de la surprise, sans pour autant ne pas s'assurer que nos arrières sont protégés. Je n'ai pas encore vu le fameux champs de bataille. Le voir me permettrait certainement d'avoir des idées plus claires...

Le jeune homme regarda derrière lui, et il fît un signe à une servante qui se tenait dans l'ombre de la pièce.

- Pourriez-vous envoyer quelqu'un quérir Armwal de Béryl, je vous prie. Il est à la tente de ravitaillement.

Il se tourna et ajouta à l'intention des gens présent au conseil,

- Mon éclaireur partira immédiatement vers mes terres. Il n'y a pas une minute à perdre.

La servante exécuta une pirouette et quitta la pièce, ses longues jupes volant derrière elle. Il tenait à envoyer son plus vite éclaireur à Béryl le plus tôt possible. Le jeune roi Bérylois tourna son regard vert parsemé d'or se tourna vers la droite.

- Sur ce, je vous cède la parole. Je crois que j'ai tout dit ce que j'avais à dire et j'ai assez parlé. Je suis très bavard par les temps qui court., ajouta t-il en souriant.

Ça faisait du bien de sourire, question d'oublier le malheur qui s’abattait sur eux depuis quelques temps déjà. Il croisa ses bras sur sa poitrine et repris sa place sur la chaise à la grande table de bois massif prêt à écouter les autres.

Caleissey avait écouté distraitement les conversations qui animaient la salle où était réuni le conseil de Turquoise. En fait, elle ne s'était même pas rendue compte qu'elle était distraite jusqu'à ce que quelqu'un arrête de parler et que tout les regards se tournent vers elle et le chef de l'armée de Turquoise. Oh mon Dieu, la reine lui avait dit d'animer la petite réunion : pas de s'endormir pendant les délibérations! Mais qu'est-ce que penserait les hauts dirigeants des Royaumes libres d'Enkidiev! La jeune magicienne de Turquoise ne serait jamais prise au sérieux. Pauvre idiote, ressaisis toi. Ah et puis, ils pouvaient parfaitement comprendre son... moment d’égarement avec des temps pareil... qui ne serait pas mélangé. La jeune magicienne à la longue tignasse rousse fouilla dans son subconscient pour retrouver ce qui c'était dit. Elle n'avait que de vagues bribes de ce qui s'était dit. Des stratégies, des plans, des embuscades, plus de troupe, moins de troupes, piège... tout le tralala de la guerre quoi! Qui avait dit quoi? Ça, la Turquaise d'adoption n'en avait strictement aucune idée. Les aristocrates d'Enkidiev avaient tous les yeux braqués sur elle. Elle tourna le regard vers le chef de l'armée, l'homme semblait épuisé et dépassé par la situation. Caleissey ne le jugeait pas, elle reconnaissait ses compétences! Sauf que pour l'instant, ça semblait être une lourde pression sur ses épaule et cette pression, il ne semblait pas la tenir. Elle tenta de croiser son regard. En vain, le soldat épuisé fixait le vide. D'après elle, il ne tenait pas à prendre la parole. Déjà qu'il n'était pas très bavard en temps normal... Caleissey se leva de sur son siège et fît quelques pas dans la grande pièce assez somptueuse et sobre à la fois. La jeune femme tira sur sa tunique et roula les épaules en grimaçant. Le poids de l'armure commençait à lui faire mal au dos. Elle aurait donné cher pour s'étendre sur une couche douillette, confortable, douce, légère. Du sommeil et le ventre plein! Le rêve quoi! La magicienne ferma les paupières, la chaleur passant à travers la lucarne lui réchauffa la peau. Décidément, le responsable de l'armée ne prendrait pas la parole. Pourtant... ce serait ça tâche à lui. Elle n'était pas celle qui donnait les ordres sur le champs de bataille! Heureusement, Murdoch et d'autre combattant comme le roi Ewald et les chevaliers de l'Ordre serait sur place. Sinon, elle devait avouer qu'elle n'aurait pas donner une seule chance à la reine de garder son territoire. Soi... elle prendrait les commandes de ce conseil improvisé! Elle se tourna vivement, ses belles mèches oranges derrière elle. Caleissey détestait tellement sa chevelure. Le belle jeune femme avait toujours été la risée des autres enfants, ils riaient de la couleur de ses cheveux et des tâches de rousseur sur son petit visage fin. Enfant, elle se laissait faire... les choses avaient cependant changé à l'adolescence. Elle avait pris du "pic" comme sa mère lui disait. Il faut dire que l'apparition et le contrôle nouveau de ses pouvoirs lui donnaient pas mal plus de confiance. Elle détailla chaque personne présente.

- Bon, je dois vous avouer que je ne me souviens pas de ce que chacun à dit à cette table. Comme vous le savez, je ne suis qu'une magicienne. J'ai bien plus de facilité à apprendre aux gens comment contrôler leurs pouvoirs que de prendre des décisions importantes et de trancher sur ce qui doit ou non avoir lieu sur un champs de bataille. Vous devez vous douter aussi que je ne suis pas la meilleure combattante. Seulement aujourd'hui, je serais sur les plaines de lumières se ce ne serait pas de l'aide de valeureuse personnes qui m'ont sortis du pétrin. Même que parfois, j'ai l'impression de nuire plus qu'autre chose... Pardonnez-moi... je m'écarte du sujet. Encore une fois. J'ai souvent cette malheureuse tendance. Souvent, j'oublie ce que je voulais dire. Je suppose que la fatigue et la faim n'aide pas en ce moment. Je ne connais rien à la guerre et je ne peux pas trancher sur laquelle des solutions est la meilleure. Je cependant que nous devrions en faire part à Murdoch et à l'Ordre avant de faire quoi que ce soit. Ils sont d'une importance capitale dans cette guerre. Et, sans vouloir vexer ou insulter personne dans cette pièce, ils s'y connaissent beaucoup en... à ce sujet. Malgré que... je parle en mon nom. Enfin... que diriez-vous que nous en discutions avec Murdoch? Ou... sinon... nous pourrions rédiger sur parchemin les grandes lignes de ce qui vient de se dire et passer au vote quant à ce qui doit être fait. Malgré que... tout le monde semblait à peu près du même avis. Peut-être que nous pourrions nous mettre à la tâche. Bon... j'ai changé d'avis finalement... Seigneur, c'est fou comme j'ai l'esprit embrouillés Malekia, dit-elle en faisant signe à une domestique, près des portes, qui se tenait en retrait. Apportez-moi un parchemin, une plume et de l'encre. Vous pouvez aller voir dans le secrétaire de la reine. Sinon, dans le tiroir de mon bureau dans mes appartements. Merci beaucoup Malekia.

La servante s'activa prestement et elle réapparut dans la pièce quelques minutes plus tard. Le souffle coupée, elle avait sûrement courut. Cela la fît sourire, elle n'aurait jamais pensé qu'elle ferait courir une jeune servante un jour. La magicienne la remercia une nouvelle fois et elle reprit place à la table, la plume à la main.

- Donc, nous allons mettre par écrit les idées et former des groupes pour que l'ensemble des tâches se fassent et que tout le monde se mettent à la tâche. Bien sûr, quelqu'un ira porter cette lettre à Murdoch. Enfin... si vous êtes d'accord Mesdames et Messieurs?

Elle leva le regard vers eux en souriant. Maintenant, elle ne comprenait même pas pourquoi ils n'avaient pas fait cela en premier. Après tout, ils auraient sauvé du temps. Précieux. Très précieux pour le peuple de Turquoise qui tient à garder ses terres à tout prix. Jamais ils ne donneraient l'avantage aux affreux envahisseurs d'Irianeth.

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» Askidielle de Turquoise finie