Les Colonies d'Enkidiev
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Les Colonies d'Enkidiev

Un forum de Jeu de Rôle inspiré de la série «Les Chevaliers d'Émeraude», dans un contexte où l'Empire a conquis la moitié du territoire des Enkievs mais où tout peut encore changer.
 
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 Cassya - La Jolie Histoire d'une Innocente Femme

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AuteurMessage
Cassya
Gouverneur de Perle
Cassya


Date d'inscription : 06/01/2014
Âge : 28
Royaume/Colonie habitée : Perle

Cassya - La Jolie Histoire d'une Innocente Femme Empty
MessageSujet: Cassya - La Jolie Histoire d'une Innocente Femme   Cassya - La Jolie Histoire d'une Innocente Femme Icon_minitimeMar 7 Jan - 13:42



Cassya

Cassya - La Jolie Histoire d'une Innocente Femme 699494Sanstitre10
 


Informations
Prénom :: Cassya
Âge :: 21 ans
Race :: Pardusse
Lieu d'origine :: Irianeth
Colonie habitée :: Perle
Fonction :: Gouverneur de Perle


Derrière l'écran
Âge ::  17 ans (bientôt 18 *applause*)
Découverte du forum :: Pub pour le forum sur un autre forum
Autres personnages :: Personne à l'horizon !


Physique

Noir, noir, noir…
Ses cheveux sont noirs, noirs comme l’ébène.
Courts, longs, courts…
Elle ne les porte jamais pareille.
Or, or, or…
Ses prunelles brillent, elles s'illuminent.
Ordinaire, différente, ordinaire…
Son apparence souvent trompeuse.
Grande, grande, grande…
De jolies jambes élancées.
Sourire, noirceur, sourire…
Son visage si doux et cruel.
Innocence, innocence, innocence…
Telle une enfant elle s’émerveille.
Lumineux, sombre, lumineux…
Elle rayonne de Ténèbres.
Danger, danger, danger…
Ses griffes, gifles, acérées.
Fine, grosse, fine...
Sa queue frémit, tel un tigre.
Douce, douce douce...
Oreilles de soie, oreille de chat.
Silence.
D'un coup elle tue.
Sans remord, sans pitié.
Ose la défier
Ainsi seras-tu.
Mort.
Caractère

- Belle ? Non. Ordinaire.
- Douce ? Non. Sanguinaire.
- Gentille ? Non. Tortionnaire.
- Qu’est-elle ?
Virevoltante, elle fredonne, sautillante, en marchant. Aussi enfantine fut-elle, des plus sombres noirceurs elle en sort. De son apparence elle est innocente, en vérité froide, dure et violente. Ses sourires cachent son sadisme, ses yeux cachent sa folie. D’une douce voix elle vous répond, des paroles acides sortent de sa bouche. Aucuns doutes, sous ses petits airs, supérieurs en droit, elle est.
Sur un champ de bataille, son apparence change. La Douce devient Sanguinaire, Sadique et Cruelle. D’un rire sardonique elle vous saigne, de votre sang elle se baigne. Fascination morbide pour ce liquide, des expériences malsaines elle fait subir. L’odeur du sang la fait venir, la vue du sang la fait frémir. Intact vous ne resterez, à son seul désir vous survivrez.
Outre ce fait, elle n’est pas Chef pour rien. Fine Stratège, Combattante Chevronnée, elle gagna son grade non pas pour sa pseudo-beauté, mais par ses performances. Chers Apprentis, tremblez, car la Formation n’est pas aisée ; Plaire à Cassya n’est pas chose facile, et survivre vous devrez pour réussir.
Cassya a-t-elle de la bonté ? A vous de la chercher ~

Aptitudes

Si pouvoir elle avait, problème vous aurez. Mais des aptitudes primaires elle possède. En bonne pardusse, elle est agile et souple, en plus d'être rapide et méthodique. Bonne grimpeuse, elle n'apprécie pas l'eau, mais la supporte par besoin. Fine et grande, ses muscles allongés lui permettent d'être forte tout en restant équilibré, et dangereuse de ses armes et de son corps.
Combat au cors-à-corps ou à l'arme blanche, qu'importe, préférence elle n'a pas, avec férocité elle combat.
Elle ment comme elle respire, elle tue comme elle soupire, d'un rire elle vous refroidit, d'un cri elle vous fait subir. Douleur douleur, quel joli nom ♫
Ambitions

Faire couler le sang est son seule désir, faire de Perle une force est un loisir. Une armée bien construite elle prépare, pour la défense, le sauvetage. La conquête  implique violence, ainsi elle rêve de partir en guerre. En repos elle ne sera qu’une fois enterrer six pieds sous terre.



Histoire

– Acte I : Le Début de la Démence –
Il l’avait sut depuis le tout début. Mais c’est par lâcheté qu’il n’avait rien fait. Il pensait, non sans raison, que cela allait s’arranger. Qu’avec de l’amour, de l’attention, et surtout une bonne éducation, elle allait changer. Mais ce ne fut en aucuns cas dans sa faveur.

– Monstre.

Voilà ce qu’il dit. Voilà ce qu’il dit en la voyant. Là. A genoux par terre. Il avait observé la scène avec horreur. Il n’avait pas put bouger. Il n’avait pas put parler. Pas avant un bon moment. Contemplant dans toute son horreur le meurtre de sa femme. Par sa propre fille. Mais, il va d’abord falloir revenir un peu en arrière, et commencer par le commencement !

Une naissance difficile ce fut. L’enfant était arrivé plus tôt que prévu, beaucoup trop tôt même, et un magicien nommé Tìo’nam dut la surveiller durant plusieurs mois en lui administrant des sorts de guérison et de fortification, ou elle risquait de mourir. La jeune maman se remettait tout doucement tandis qu’elle s’inquiétait pour le fruit de ses entrailles. Le père quant à lui ne laissait rien montrer de ses émotions, s’occupant de sa moitié tout en prenant régulièrement des nouvelles avec le magicien. Il le renseigna donc sur un fait des plus étranges : la petite ne pleurait pas. Jamais. Elle eut quelques pleurs à la sortie de sa création, mais depuis pas un mot ne sortait de sa bouche. Elle mangeait, elle dormait, elle ne rechignait pas aux différentes potions qu’il lui administrait par voix orale. C’était l’idéal des parents : avoir un enfant qui était calme et posé. Mais Roy, le père, eut un pli soucieux à cette nouvelle. Il ne saurait dire comment ni pourquoi, mais un mauvais pressentiment l’habite. Il ne se doutait pas alors qu’il aurait dut suivre son instinct et s’enfuir avec sa femme, loin, très loin de la jeune enfant.
Deux mois et demi passèrent et l’enfant fut maintenant sur de survivre. Pour la première fois, la mère la porta dans ses bras, et se fut une explosion de bonheur dans son cœur. Des larmes de joie coulaient de ses joues tandis qu’elle berçait l’enfant endormit. Le nom du poupon lui vint à l’esprit dès qu’elle la vit, et c’est ainsi que le nouveau né s’appela Cassya. Un joli nom pour une jolie petite fille, qui est destiné à survivre tout au long de sa vie, depuis sa naissance.
Comme l’avait prédis le magicien, l’enfant ne pleurait pas. Si elle avait faim, elle faisait du bruit, agrippant les barreaux de son landau, jetant ses peluches du mieux qu’elle pouvait – car à son âge il était difficile d’attraper. Si ça couche était pleine, elle refaisait le même schéma. Lorsqu’elle avait besoin d’affection ? Pour dire la vérité, elle n’en demandait jamais. Tout ce qui comptait pour le moment, c’était de manger, de dormir, et d’être changer par sa mère. Sa mère qui lui manifestait trop souvent des marques d’affection, que le poupon tentait d’échapper en rejetant sa mère du mieux qu’elle pouvait, mais rien n’y faisait : semble-t-il que la maman soit trop aveuglée par son propre amour pour son enfant pour se rendre à l’évidence. Elle n’était pas normale.
Mais quelqu’un l’avait remarqué. Le père. Roy. Il avait vu les manières dont Cassya avaient envers sa mère, ou encore envers lui-même. Il se doutait qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas chez elle. Mais son amour de père lui faisait lui voiler la face, et il ne pouvait que s’attendrir devant les magnifiques yeux dorés de la jeune enfant.
Elle commença à sourire lorsqu’elle devint autonome, vers l’âge de 5 ans. Marchant, parlant, elle était non seulement énergique mais étonnement silencieuse. Elle ne parlait pas souvent, sauf pour quémander quelque chose comme sortir dehors, manger, ou des jouets. Toujours pas de besoin d’affection. Elle semblait très… Personnelle. Karlià, la mère, ne voyait pas le problème. Roy lui, le voyait parfaitement. En particulier le jour où il surprit la petite Cassya, aux abords d’une rivière dans la forêt près de chez eux, en train de plonger ses mains dans le corps inerte d’un lièvre. Et elle souriait. Mais ce n’était pas un sourire joyeux. C’était plus un sourire d’extase tandis qu’elle jouait avec les entrailles de l’animal, dessinant même avec le sang sur sa peau, s’émerveillant de la douceur et du contraste du rouge sur le blanc de ses membres. Elle jouait, elle riait, elle souriait. Mais le tout avait quelque chose de terrible, et d’affreux. En la voyant ainsi, Roy la réprimanda sévèrement, l’obligea à se laver dans la rivière avant de rentrer expressément à la maison où elle fut confinée dans sa chambre. La mère ne fut pas mit au courant de ce qu’il s’est passé, mais elle capta très nettement le regard sanguinaire que l’enfant posa sur son père alors qu’elle entrait dans sa chambre. Un regard qui n’était pas celui d’une petite fille.
Toujours aveuglé par son propre amour pour sa fille, le père lui trouva une excuse. La jeune enfant avait simplement trop d’énergie en elle et qu’elle devait trouver une façon d’extérioriser tout cela. Alors il engagea un maître d’arme, Loryan, pour qu’il fasse défouler Cassya sur le maniement des armes et les combats pour lui permettre de se fatiguer et de ne plus avoir à faire d’acte insensé comme ce qu’il s’était passé dans la forêt. A l’âge de 6 ans elle commença à avoir des cours avec son maître d’arme, commençant par une heure par jour pour instaurer une routine. N’étant qu’une enfant, elle apprit d’abord à user de ses poings et de ses pieds en cas d’agression, d’attaque. Loryan fut très étonné par le calme et l’attention que l’enfant lui portait. D’ordinaire, les enfants qu’il entrainait étaient toujours un peu ronchon de devoir apprendre à se battre, et pourtant, la jeune Cassya montrer un net intérêt pour ce que lui apprenait son maître. Une chose encore qui l’étonna fut sa rapidité de compréhension qui lui permettait d’apprendre beaucoup plus rapidement que les autres enfants. A 7 ans elle était déjà passée au maniement de la dague. A 8 ans, celle de l’épée – une épée d’enfant bien sûr car les épées d’adulte étaient bien trop lourde. Elle apprit les parades, les attaques, les différents styles de combat. Et il n’y eut plus d’incident. Roy était heureux. Il pensait avoir trouvé la solution pour canaliser Cassya. Les parents pensaient même la faire rejoindre l’armée, avec ses capacités de jour en jour plus grandes, elle ferait un excellent soldat.

– Vous savez utiliser toutes les armes qui existent ? demanda-t-elle alors lors d’une pause dans son entrainement.

Passé le stade des 10 ans, ils avaient augmentés le rythme et les heures d’entrainement, voyant bien qu’elle avait un fort désir d’apprendre et de se battre.

– Oui, enfin, peut-être pas toutes ! Je connais la dague, l’épée, l’arc, le fléau d’arme, la masse, la hache, et le fouet. Mais il y a d’autres armes comme les griffes de métal dont je ne connais pas le maniement.
– Apprenez-les-moi. Toutes celles que vous connaissez.

Cela sonnait comme un ordre, mais Loryan mit cela sur le fait qu’elle avait une soif d’apprendre tellement fort qu’elle en voulait toujours plus. Et c’est avec un sourire qu’il lui apprit l’arc et le fouet, jusqu’à l’âge fatidique de ses 12 ans. Là où tout changea.
C’était comme… Comme si la véritable personnalité de Cassya se révélait. Comme si cette personnalité avait mit du temps à atteindre la surface, car il fallait un élément déclencheur. Ce fut là qu’elle atteint le non retour. Elle était condamnée depuis le début. Depuis avant qu’elle ne sorte de sa mère. Car, voyez-vous, en parfaite Pardusse, la mère de Cassya allait enfanter des jumelles parfaites. Mais, au cours de la grossesse, la jumelle de Cassya mourut. Le guérisseur qui avait suivit la jeune femme durant toute sa grossesse n’en revenait pas qu’une petite fille en parfaite santé meurt ainsi sans réelle raison. Il en était venu à la conclusion que Cassya avait tué sa jumelle, peut-être sans le vouloir ou sans le savoir, alors qu’elles étaient toutes deux dans le placenta maternelle. Mais les parents restèrent sourds aux divagations du guérisseur. Des divagations qui n’en étaient pas réellement, si on connaissait ce qui allait se passer.
Rentrant d’une dure journée, Roy rentra tard ce jour-là. Mais il était heureux. Pourquoi ? Sa femme était de nouveau enceinte. Ils crurent que du fait de la naissance difficile de Cassya, Karlìa ne pourrait avoir d’autres enfants. Et le miracle fit son œuvre en leur offrant l’opportunité d’avoir un deuxième enfant. A l’annonce, la future grande sœur n’avait pas réagit, elle s’était contentée de fixer le ventre de Karlìa avec une étrange lueur dans son regard – sûrement de l’impatience à l’idée d’avoir un petit frère ou une petite sœur avec qui jouer, c’était dit les parents – avant de partir et de ne plus dire un mot. A vrai dire, cela faisait maintenant 4 mois qu’elle ne disait plus rien, ayant commencé à l’annonce de la grossesse de sa mère. Et jamais, au grand jamais, Roy n’avait vu pareille chose. Et ainsi nous revenons au début.

– Monstre…

Sa voix était tellement faible et cassée que se fut un miracle que Cassya l’entende. Mais grâce à ses oreilles de félin qu’elle hérita de ses parents, elle entendait beaucoup plus de choses que la plupart des humains. Et, au son de la voix de Roy, elle avait tourné la tête vers lui.
Voici la scène dans son entier. Karlìa était étendue par terre, la bouche grande ouverte, les yeux grands ouverts dans une expression de surprise mêlée d’agonie. La maison avait été saccagée, montrant un signe de lutte. Et Cassya se tenait à genou devant sa mère, recouverte de sang. Avec cette même lueur que précédemment dans le regard. Karlìa avait été poignardé dans le ventre plusieurs fois, et avec hargne, avant que la petite fille ne plonge ses petites mains dans ses entrailles et étire les bords pour faire plus de place. Elle avait alors déchiré le placenta dont le liquide s’était répandu par terre, avait prit le petit nourrisson pas plus grand que ses deux mains et l’avait coupé en deux. En commençant par son entre-jambe – c’était un garçon tien – jusqu’au haut de son crâne. Elle avait alors prit le petit cœur désormais sans vie de l’enfant, avait penché la tête en arrière bouche ouverte, et l’avait gobé, souriant d’extase. Et le père, avait assisté, impuissant, à la mort de son fils, et au début de la démence de sa fille. Prenant une dague ensanglantée par terre, il s’approcha de sa fille à pas lent, les yeux embués de larme, le visage rouge. Dans ses yeux se lisaient la détresse, la tristesse, et le dégout. Levant l’arme vers Cassya, il se mit alors à trembler tandis que la fillette rester là, à le regarder, sans bouger. Comprenait-elle ce qu’il se passait ? Cassya comprenait plus rapidement que la normale le sens des choses. Elle savait ce que son père tentait de faire. Et elle ne faisait que lui tenir tête, voir s’il aura le cran de la tuer.
Mais il ne l’avait pas.

– Va-t-en… lâcha-t-il dans un filet de voix en baissant son arme.

Cassya eut un petit sourire de triomphe avant de froncer les sourcils d’incompréhension, penchant la tête de côté pour tenter d’assimiler l’information. Il… Il lui demandait de partir ?

– Va-t-en ! Dégage d’ici, et ne reviens jamais ! s’énerva-t-il alors.

D’abord confuse, elle se remit rapidement du choc avec le ton colérique de son père, se leva et courut en direction de la porte. Cette même porte qui resta grande ouverte pendant un long, très long moment après que la fillette soit partie. Et ce n’est qu’une semaine plus tard que le découvrit les corps sans vie de Karlìa et Roy, ainsi que de leur fils.


– Acte II : D’Enfant Juvénile à Guerrière Combattive –

Toxique. Cassya était toxique. Les personnes qui ont le malheur de vivre un temps soit peu avec elle finissent par mourir. Souvent dans d’atroces comme Karlìa. Souvent avec l’esprit brisé, comme Roy. Ou alors simplement car ils étaient des gêneurs pour la poursuite de la gloire de Cassya. Car, bien qu’étant petite, elle avait un fort instinct de conquête, de puissance, d’importance. Elle voulait dominer. Elle voulait ardemment être la meilleure, celle qui donne des ordres, celle que l’on craint. Un désir puissant d’être supérieur. Car Cassya n’était pas une enfant comme les autres. La folie l’habitait, du sang elle vivait. Mais pour devenir la meilleure entre tous, il lui fallait apprendre. Il lui fallait un maître. Et son maître était tout trouvé.

« Loryan… » sanglota-t-elle alors qu’elle toquait faiblement à sa porte.

Elle était toujours couverte de sang, mais elle pleurait. Ou du moins, elle se forçait. Elle faisait semblant d’être totalement apeuré, d’être secouée, choquée par les évènements qu’il s’était passé. Démoniaque elle était. A 12 ans, elle mentait comme elle respirait, et elle jouait à merveille la comédienne. S’en était presque flippant.

« Loryan… ! » répéta-t-elle avec un peu plus de voix.

Son maître d’arme ouvrit alors la porte, et, alarmé par l’état de son apprenti, la fit rapidement entrer. Il ne posa pas tout de suite des questions. Il l’obligea à aller se laver, l’aida même à enlever le sang qui maculait sa peau, et lui donna une de ses tuniques pour la vêtir. Encore petite tandis que lui avait une masse imposante, la tunique recouvrait son corps jusqu’à ses genoux, et ses mains n’arrivaient pas au bout de ses manches – il lui fit donc des ourlets. Lui offrant du pain et de l’eau, il attendit qu’elle ait mangé le tout avant de s’enquérir de la situation.
Elle lui expliqua que des mercenaires sont entrés dans sa maison. Ils ont tout saccagés, avant de tuer sa mère. Cassya avait tout vu, et ils l’avaient obligé à se coucher dans le sang de sa mère pour la torturer mentalement. Elle ne savait pas ce qu’ils comptaient faire d’elle, elle avait très peur, ils étaient si mauvais. Alors elle profita d’un instant d’inattention pour s’enfuir. Elle en savait pas ce qu’était advenu de son père. Il n’était pas encore rentré lorsqu’elle était partie. Peut-être était-il mort ? Peut-être s’était-il enfui aussi… N’ayant confiance en aucune personne sauf son maître d’arme, c’est donc tout naturellement qu’elle s’était dirigée vers sa chaumière.
Et Loryan goba toute l’histoire.
Aux petits soins avec sa protégée, il lui concéda tout. Il la nourrit, la logea, l’habilla, l’entraina encore. Et lorsqu’elle lui demanda de partir trois jours après qu’elle se fut installée avec lui, loin, bien loin du village qui l'avait vu naître et grandir, il accepta encore. Et ils voyagèrent longtemps, très longtemps, s'éloignant du petit village pauvre pour aller dans une ville plus riche et plus influente dans l'Empire. Là où Cassya pourra se construire une meilleure vie sans que les faux mercenaires ne viennent la retrouver. Et puis, Loryan était un combattant expérimenté, il s’aura mettre K.O. des mercenaires de bas étage. Ainsi, Cassya vivait dans un monde complètement différent du minuscule village où elle résidait jadis. Elle s’y plaisait bien ! Même très bien ! Mais elle comprit bien vite que si elle voulait garder Loryan sous sa coupe, elle allait devoir assouvir ses instincts meurtriers dans son dos. C’est ainsi qu’elle prit l’habitude d’aller dans la forêt pour s’acharner sur des animaux. Et elle apprit très rapidement à chasser, rester silencieuse, agile, et être rapide. Parfois elle s’amusait à pourchasser une proie grâce à ses aptitudes de Pardusse. C’était amusant de les voir s’efforcer de se sauver des griffes et de la gueule d’un animal féroce. Mais Cassya était rapide. Bien plus rapide qu’auparavant.

Deux années passèrent. Elle maîtrisait déjà la dague, l’épée, et l’arc. Loryan lui apprenait à se servir du fléau d’arme et du fouet, pensant que la jeune fille n’avait pas encore une masse musculaire assez importante pour des armes lourdes comme la hache et la masse. Il n’avait pas complètement tord, mais le corps de Cassya se développait vite en fonction des armes qu’elle utilisait. Et il était bien forcé de l’admettre, tout comme il admettait aussi que le corps de sa protégée se changeait en celui d’une femme. Une poitrine commençait à pousser, sa taille à se creuser. Même son regard et sa manière de se tenir étaient différentes, moins juvéniles. Il devait bien avouer regretter qu’elle grandisse si vite. Et en effet, du haut de ses 14 années, elle eut ses premières menstruations.

+18:

Lorsqu’elle rentra, propre et habillée, le sang se remit à couler. Loryan qui assista à la scène ouvrit de grands yeux surpris et son visage prit une teinte rougeâtre. Lui demandant de rester là, ainsi, debout devant la porte, il partit chercher une femme pour expliquer à Cassya le principe des menstruations, ce que cela impliquait, et tous les trucs de femmes quoi ! La jeune fille apprit donc que son corps était en âge de contenir un enfant, et que lorsque le sang coulait, cela signifiait qu’elle n’avait pas de bébé dans le ventre. Elle n’était plus une enfant désormais, mais une jeune fille qui allait devenir beaucoup plus mature. La femme lui expliqua aussi que ce n’était pas parce que Cassya était désormais en âge d’avoir des relations sexuelles qu’elle devait à tout prix faire l’expérience de faire des enfants. N’appréciant pas la femme, Cassya se garda bien de lui poser des questions, et après ses futiles explications, elle avait extrêmement hâte qu’elle parte. Trop de personnes entraient en contact avec la jeune fille, et ce n’était pas bon. Pas alors qu’elle ne devait pas se révéler. Et l’affection que lui démontrait la jeune femme la contrariait beaucoup, malgré qu’elle s’oblige à garder le sourire et à rester aimable envers la personne. Elle poussa cependant un discret soupire de soulagement lorsque la femme partit enfin. Loryan fut plus réservé avec sa protégée depuis que celle-ci avait eut ses menstruations, mais elle ne s’en offusquait pas. Au contraire, plus il s’éloignera d’elle, et mieux ce sera !

Un nouvel évènement bouscula sa vie, à l’âge de 15 ans. En vérité, il y eut deux évènements marquant dans sa vie. Le premier, celui qu’elle retiendra en priorité, fut qu’elle entra dans l’armée d’Irianeth.
Il y avait une majorité d’hommes. Mais Cassya s’en moquait. Tout ce qui était important, c’était l’homme devant elle. Un recruteur ? En quelques sortes. C’était un ami de Loryan, et il faisait partie de l’armée. Mais le plus important était qu’il était l’ami de Loryan. Cassya aurait d’abord crut que son maître d’arme était un solitaire n’aimant pas se faire des liens. C’est pourquoi elle eut la surprise de découvrir que ce n’était pas le cas. E’liéhno, l’ami en question, vint un jour manger avec les deux protagonistes. Cassya resta très discrète, jouant la timide, ne relevant que rarement les yeux de son assiette. E’liéhno s’intéressait beaucoup trop à elle, il posait beaucoup trop de questions sur elle à Loryan qui ne voyait aucuns inconvénients à révéler la vie de sa protégée. L’autre ne posait même pas directement les questions à la jeune fille, peut-être, et surtout, car elle donnait l’air très gênée et intimidée, ainsi n’osait-il pas l’embêter plus. C’était une bonne chose en soi. Ce qui l’était moins était que Loryan avait la langue bien pendue. Fort heureusement qu’il ne connaissait pas le secret de Cassya, sa soif de sang. Mais la discussion l’intéressa beaucoup plus lorsqu’elle tourna sur les compétences physiques de la fillette.

– Et ta protégée, elle s’est se battre ? lança-t-il avec entrain, surtout pour charrier son ami.
– Oh ! Elle se défend. Je suis sûr qu’elle peut tenir un duel contre toi !

Relevant la tête vivement, Cassya fut… Très perturbée. Elle avait comme un arrière gout amer. Elle se doutait qu’ils jouaient le jeu de la normalité et de la discussion innocente. En vérité, elle sentait qu’ils avaient manigancés toute cette mise en scène juste pour amener à ça : un duel Cassya VS El’iéhno. Toute timidité feinte partie, la jeune fille scruta l’homme en face d’elle, le jaugea, sans gêne aucune mais avec cependant toujours une expression de surprise sur le visage. Il était grand, fin, jeune mais ses muscles n’étaient pas en reste. Il donnait l’impression d’être innocent mais cela se voyait qu’il ne fallait pas le chercher : il dégageait une grande force de son regard et de son aura. Ne comprenant pas où il voulait en venir avec tout cela, Cassya secoua la tête pour signifier qu’elle n’était pas d’accord. Elle ne voulait pas se battre contre lui. Non pas qu’elle avait peur – bien que c’est ce qu’elle montrait pour justifier son refus – juste qu’elle avait peur de se dévoiler. Avec Loryan, c’était surtout des entrainements, il n’y avait pas de mise en situation Avec l’autre, elle aura l’impression d’affronter réellement quelqu’un qui veut la tuer, et elle ne savait pas si elle réussirait à vaincre ses instincts de prédateur pour ne pas se faire repérer et étiqueter comme folle. Surtout qu’elle avait encore des choses à apprendre. Pas beaucoup certes, mais qu’importe.

– Rhoo ! Fais pas ta timide Cassya, c’est juste un petit duel de rien du tout ! Il ne va pas te manger, promis !

Bien que juste pour contredire Loryan, E’liéhno fit le geste de mordre avec une lueur malicieuse dans le regard. Nullement amusée par sa petite démonstration, Cassya secoua encore une fois la tête avec plus de véhémence avant de quitter la table rapidement et de courir jusqu’à sa chambre où elle s’y enferma. Le cœur battant à tout rompre, elle se laissa tomber au sol. Tout son corps criait qu’il voulait se combat, il voulait sentir la puissance dans ses muscles, ne penser à rien d’autres qu’à verser le sang, qu’à le voir souffrir, qu’à le sentir agoniser sous ses doigts. Sentir les différentes lames siffler à son oreille tandis qu’elle les manipule avec doigté et expérience. Rapide, précis, dangereuse. Rabattant ses oreilles sur sa tête, la queue battant l’air avec contrariété, Cassya se mit en boule pour cacher son visage et ferma les yeux. Il fallait qu’elle se calme, sinon elle se lèverait, et irait défier E’liéhno en duel, à mort. Non, il fallait qu’elle se calme, ce n’était pas le moment.
Le lendemain, Cassya se réveilla dans la même position que la veille. S’étirant tel un chat, elle alla distraitement se préparer son petit déjeuner. Loryan avait eut la présence d’esprit de ne pas aller la chercher lorsqu’elle avait fait sa petite « crise de nerf » d’hier soir, et semble-t-il qu’il la laissait tranquille aussi ce matin, vu qu’il n’était pas là. La fillette n’aurait pas put supporter son regard, ou ses remarques, ou encore s’il tentait de la convaincre une fois de plus de combattre E’liéhno. Car cette fois elle ne pourra pas résister de dire « oui ». Mangeant rapidement, elle se prépara avant de partir en ville. Si Loryan n’était pas là, cela signifiait qu’elle avait sa matinée pour elle toute seule, et elle avait bien envie de passer ses nerfs sur un animal qui aura eut le malheur de s’approcher un peu trop d’elle.
Mais rien ne se passa comme prévu.
Achetant une pomme sur la route, elle voulut la manger lorsque quelqu’un l’en empêcha en la lui prenant des mains. Se tournant vivement, regard noir, elle fixa celui qui avait osé l’importuné. Et fut… Surprise.
C’était E’liéhno.
Que faisait-il encore ici ? Elle avait crut comprendre qu’il partait dans une autre ville, avec sa faction, avant de rentrer à la Forteresse. Pourtant il était bien là, jouant avec la pomme, un petit sourire malicieux sur le visage. Cassya comprit que s’il était venu dans cette ville, c’était pour elle. Et il ne partira pas sans l’avoir vu combattre. De plus, elle se doutait de ce qui allait suivre.
Il allait tenter de la provoquer.
Le fait est que cela a trop bien marché.

– Alors petite, on se promène ?

Cassya se retourna, abandonnant sa pauvre pomme, et marcha en direction de la maison qu’elle partageait avec Loryan, ignorant les paroles de l’autre homme. Qui s’empressa de courir derrière elle pour la rattraper.

– C’est dommage tu sais, les pommes de ce marchand sont vraiment bonnes ! Tu es sûre que tu ne la veut pas ?
– Pas très sociable on dirait ! Je m’en doutais, quand je t’ai vu !
– Tu chais, continua-t-il son baratin la bouche pleine car il venait de prendre une bouchée de pomme. Il y avait même des bouts qui sortaient de sa bouche lorsqu’il parlait. Répugnant. Che t’aime bien ! Ch’aime les monologues !
– Oh ! Mais tu sais pas quoi ? Loryan a accepté de m’héberger quelques jours ! J’aime bien cet endroit, j’ai envie d’y rester encore un peu !
– Tu sais faire la cuisine ? Loryan cuisine affreusement mal, j’ai peur d’avoir une intoxication alimentaire moi ! Comment tu fais ?
– Si je te fais la cuisine ce sera pour t’empoisonner.
– AH ! Tu as parlé. C’est un bon début ! Je sens que je suis en train de toucher ton cœur !
– Bon, déclara-t-elle en s’arrêtant soudainement, bien qu’elle fut proche de retourner chez elle. Ca suffit. Tu m’agaces trop.

Et le combat commença. Cassya avait commencé par lui envoyer un violent coup de coude dans le thorax ce qui eut le don de le faire s’étouffer alors qu’il était en train d’avaler un autre bout de pomme. Prenant sa dague qu’elle porté toujours à sa ceinture, elle tenta de le planter en plein dans son cœur mais E’liéhno eut le réflexe, malgré qu’il toussait pour tenter de recracher le morceau coincé dans sa gorge, de mettre sa main tenant le reste de sa nourriture en bouclier, et Cassya eut en cadeau une pomme à moitié mangé embrochée dans sa dague. Faisant un tour sur un pied et sur elle-même pour prendre de l’élan, elle envoya son pied qui était dans les airs en plein dans l’estomac de l’homme, ce qui lui permit de tout recracher d’un coup – avec un bonus, si vous voyez ce que je veux dire – tout en se reculant violemment sous l’impacte pour mettre de la distance entre lui et elle. Ayant entre temps enlevé la pomme gêneuse, Cassya s’acharna sur lui, envoyant sa dague en revers et en coup droit où il n’eut d’autres choix que d’esquiver pour ne pas avoir la gorge tranchée. Jusqu’au moment où il se rappela qu’il avait une épée et qu’il s’en servit pour parer une énième attaque, poussa la jeune fille dans le même mouvement, et contre-attaqua. Ce fut comme une danse, chacun changeant de techniques en fonction de l’autre. Ils se faisaient mal, ils esquivaient, ils étaient concentrés. Plus de sourire malicieux, ni de paroles à tords et à travers : ils se fixaient du regard avec sérieux et détermination tandis qu’ils continuaient leur danse de la mort. La vue du sang excitait encore plus Cassya qui redoublait d’ardeur, comme si elle avait reçut une dose d’énergie tandis qu’E’liéhno s’affaiblissait avec le temps. Dans les débuts ils étaient de forces égales (ou alors E’liéhno se retenait), mais plus le temps d’effilait, et plus il perdait du terrain. Autour des deux escrimeurs, une petite foule s’était amassée pour observer le spectacle.
Jusqu’au moment où il fut désarmé.
Jusqu’au moment où il fut à terre.
Jusqu’au moment où elle le menaça de sa dague.
Assise à-califourchon sur lui, elle maintenait une légère pression dans son cou avec sa dague, faisant perler une goutte de sang. Un petit sourire s’afficha sur son visage. Non pas un sourire satisfait d’avoir gagné. Mais un sourire de carnassier, celui qu’on les prédateurs lorsque leur proie est à leur merci et qu’il ne reste qu’un dernier acte à faire pour terminer le spectacle de leur jouissance : la mort. Elle pouvait le tuer. Là. Tout de suite. Elle en avait envie. Elle voulait l’égorger, gouter à son sang, le sentir couler sur sa peau, le voir se mêler à son propre sang. Elle voulait jouer aussi, mais rien ne vaut le plaisir de voir la mort dans ses yeux tandis qu’il se vidait de son sang, tandis qu’elle dévorait ses organes, son cœur gorgeait de sang frais.
Heureusement pour lui, quelqu’un intervint.

– Cassya ! Waouh ! Bravo ! fit Loryan en applaudissant, ce qui eut le don de les faire tous applaudir. Tu lui a mis la misère à E’liéhno ! Elle ne va pas trop mal la fierté ?
– Elle a connu mieux !

Et ils rirent. Ces quelques paroles échangées eurent le don de calmer les pulsions sanguinaires de la petite, qui, avec l’aide de Loryan, se releva et rangea sa dague. Ils rentrèrent tous trois au bercail dans les rires et l’effervescence, bien que Cassya reste bien muette. Cependant elle remarqua aisément le regard d’E’liéhno. Qui n’était pas un regard amical. Ni haineux. Ou encore un regard satisfait. C’était plus… Un regard professionnel, comme s’il la jaugeait. Et elle n’aimait pas cela.
Le lendemain, plaies pansées et ardeurs asséchées, Cassya allait se préparer son habituel petit déjeuné lorsqu’elle fut étonnée de voir les deux hommes en grande conversation sérieuse autour de la table. Ils s’arrêtèrent tous deux dans leur discussion en la voyant arriver, et lui sourire. Mais elle n’était pas idiote. Ils préparaient autre chose. Ils la laissèrent manger en paix, discutant normalement. Ils discutaient plus stratégie qu’autre chose en fait, c’est pourquoi Cassya se permit de tendre l’oreille pour suivre discrètement leur conversation. Ce n’est qu’une fois qu’elle avala la dernière bouchée de son repas qu’ils l’interpelèrent.


– Cassya ! E’liéhno a une proposition à te faire. Une proposition très sérieuse.
– En effet, reprit ce dernier. Tu n’es pas sans savoir que Loryan a reçut une formation de soldats, formation qu’il eut avec un des meilleurs d’ailleurs. Il a quitté l’armée, pour des raisons… Personnelles dirons-nous. Puis il t’a entrainé, toi. Tu as reçu la formation d’un des meilleurs, et tu l’as prouvé la veille en me combattant. Tu n’es pas sans ressource, et tu n’as pas peur de faire mal, ou encore de tuer, malgré tout jeune âge. Tu as la force et la mentalité que nous recherchons. Je te propose de rejoindre l’armée d’Irianeth.
– En tant qu’apprentie ?
– En tant que soldat. Et si tu montres les capacités nécessaires, tu as de grandes chances de parvenir rapidement au stade de Chef d’unité. Cela te plairait-il ?

Un sourire lui répondit. Le sourire qui rendait son visage légèrement dément, légèrement fou, tandis qu’il exprimait parfaitement son envie de devenir soldat dans l’armée d’Irianeth. Ou plutôt : il exprimait clairement son envie de faire des massacres. A vous de voir quelle interprétation vous voulez avoir sur ce changement facial.

Vous vous demandez sûrement quel est l’autre évènement qui bouscula sa vie, à 15 ans. Il arriva suite à son affectation en tant que soldat de l’armée. Elle était jeune, et beaucoup était jaloux. D’autres ne comprenaient tout simplement pas pourquoi c’était une fille qui avait cet honneur. C’est pourquoi, à peine eut-elle l’immense honneur d’être présentée devant tout le monde, elle dut faire face à un nombre incalculable de tests. Autant sur le plan physique et mental. Ils la testaient, c’était normal dans un sens. Mais cela l’agaçant. Loryan l’entrainait toujours, mais plus rarement. Il voulait voir comment elle se débrouillait en autonomie. Et il se trouve qu’elle s’employait à s’épuiser le plus possible, repoussant ses limites le plus possible, quitte à se faire mal toute seule. Chaque soir, elle ressentait les courbatures de ses entrainements intensifs, mais au lieu de s’en plaindre, elle avait un sourire satisfait : cela signifiait que son corps avait bien travaillé. C’était d’ailleurs lorsqu’elle avait ses courbatures qu’elle s’examinait, voir si le muscle qu’elle avait choisit de travailler avait réellement travaillé, s’il faut qu’elle change son entrainement en conséquence ou si elle devait redoubler d’ardeur dans l’entrainement qu’elle avait préparé. Elle était déjà bien mature, peut-être un peu trop d’ailleurs, et cette nouvelle autonomie lui plaisait… A merveille !
Mais ce n’est pas ça l’évènement qui bouscula sa vie. En effet, vous le savez, elle avait droit à des tests de la part des autres soldats. Les tests physiques étaient simples : ils la défiaient en duel, parfois à main nue, parfois avec une arme que lui aura décidé. C’est-à-dire qu’il peut être avec un fléau d’arme tandis que Cassya devait se débrouiller avec un couteau à beurre. Ils furent très surpris de voir qu’elle s’adaptait extrêmement vite aux situations, aux armes, à la corpulence de son adversaire. Ils tentaient tous de la piéger, lui donnant tantôt des armes de bois, tantôt des armes censées être trop lourdes pour elle. C’est là que l’on voit que Loryan a fait un excellent travail avec sa protégée : sa corpulence de Pardusse lui conférait un physique qui ne donnait pas l’impression d’avoir des muscles, ou d’être forte, et pourtant le fait est qu’elle les battait tous. Ou presque. Car Cassya n’était pas un surhomme, et il y avait des duels où elle perdait. Même si elle avait plus de combats gagnés que perdus, elle n’ignorait cependant pas ces derniers, et à chaque combat où elle dut mettre un genou à terre, elle se le repassait dans sa tête, elle essayait de voir où elle avait des lacunes, et ce qu’elle devait faire pour y remédier. Quant aux tests mentaux, c’était surtout voir sa limite, jusqu’où elle pouvait supporter les humiliations publiques. Au début, elle se montrait violente et enclenchée des bagarres. Au fur et à mesure, elle comprit qu’elle devait faire preuve de droiture et cesser d’être impulsive. C’était très dur, et elle n’y arrive… Quasiment pas. Mais elle n’était qu’au début de sa formation, n’est-ce pas ?
Jusqu’au jour où son test physique fut tout autre. Le jour où elle perdit sa virginité.
C’était un groupe de 4 garçons. De 17/18 ans à peu près, somme toute assez proche de l’âge de Cassya. C’était le soir, très tard, et il n’y avait plus personne. Dans les bains communs (un bain commun spécial fille et un autre spécial garçon), Cassya se baignait tranquillement, reposant ses muscles et soufflant un peu. Cette journée fut très dure, entre une bagarre, + un test physique + un « rendez-vous » avec son supérieur pour lui dire de calmer ses ardeurs + ses entrainements intensifs + les entrainements de Loryan. Non, franchement, elle en avait trop fait aujourd’hui et elle méritait bien quelques instants de détente. Malheureusement ce ne fut pas si détendu que cela. Car ils entrèrent alors que cela leur est normalement refusé, et bloquèrent la porte. Cassya, nullement pudique (et ne comprenant pas pourquoi il fallait séparer les hommes des femmes aussi) sortit du bain et regarda les arrivant en fronçant les sourcils.

– Vous n’avez pas le droit d’être ici.

Les 4 garçons ne réagirent pas tout de suite, trop occupés à scruter la moindre parcelle de peau de la fillette complètement nue avec des têtes débiles. Tellement débiles que cela fut rire Cassya. Elle aimait bien voir les réactions des autres. Quand elle faisait quelque chose qu’il ne fallait pas faire en public par exemple, car apparemment cela pouvait choquer la sensibilité des autres. Par exemple une fois, dans son village, elle s’était promenée complètement nue pour aller acheter un petit déjeuné car Loryan n’avait pas fait les courses (flemmard), avant de revenir tout naturellement dans sa maison. La tête qu’avait faite son maître d’arme… Non, franchement, cela l’amusait beaucoup. Mais elle comprit vite que faire son petit numéro devant des hommes d’âge mûr, ou plutôt des hommes dont les hormones étaient en constante ébullition, n’était pas très conseillé. Car aussitôt qu’ils se sont remis de leurs grandes émotions, ils se jetèrent tous les quatre sur Cassya, qui, ne comprenant absolument pas la situation, se laissa totalement faire. C’est ainsi qu’elle se retrouva les deux bras emprisonnés par deux des garçons, couchée par terre, tandis que les deux autres enlevés leur pantalon. Mais l’un semblait avoir plus de cerveau que l’autre et arrêta tout avant que l’acte ne commence.

– Pourquoi tu ne te défens pas ?
– Pourquoi le ferais-je ? Je ne comprends simplement pas votre acte.

Ils se regardèrent tous un moment, surpris.

– Tu ne l’as jamais fait ?
– Je ne me suis jamais retrouvée ainsi non.
– Tu sais ce que c’est ?
– Non, avoua-t-elle après un moment d’hésitation.

Cette petite discussion eut le don de tous les refroidir. Et, se rhabillant, ils repartirent sans demander leur reste, laissant Cassya en plan et sans explication quant à ce qui venait de se passer. Le lendemain, la journée se passa comme n’importe quelle journée, bien que les 4 protagonistes de la veille la regarder souvent avec un regard étrange. Un peu comme le regard qu’avait eut E’liéhno, un regard professionnel. Elle n’apprécia pas tellement ce regard, mais fit comme si de rien n’était et continua sa routine.
Jusqu’au soir. Comme si ce n’est que le soir qu’ils ont du cran.
Mais ce n’est qu’un seul qui vint la voir. Celui qui avait arrêté le jeu et parlé. Ils commencèrent par des banalités, « salut, comme ça va ? », se demandant comment été la journée de l’autre. C’était une discussion normale. Cassya n’aimait pas les discussions normales. Surtout que celle-ci se déroulait juste devant sa chambre, et qu’elle n’attendait qu’une chose : y entrer pour y dormir. Mais il ne semblait pas être de cet avis. Mais il ne tarda pas, non plus, à capter toute l’attention de Cassya.

– Tu sais, pour hier soir… Tu veux que je t’apprennes ce que c’est ?

Hochant la tête avec force, soudainement très intéressée, l’autre garçon eut un sourire timide avant de la rejoindre dans sa chambre. Par soucis d’intimité pour sa première fois, je ne raconterais pas.
Je plaisante bien sûr. Rien dans la vie de Cassya ne devra être oublier.

Apprendre. Cassya adorait apprendre de nouvelles choses. Des choses toutes plus diverses les unes que les autres. Dans la bibliothèque, elle avait trouvé un recueil intitulé « Milles et Unes façons de tuer », qu’elle avait dévoré en quelques heures tant le sujet était passionnant pour elle. Maintenant elle cherchait tout ce qui touchait la torture. Les armes. La souffrance. La guerre. Le sang. Et elle devait bien avouer que les « préliminaires » de la veille avaient été assez violents pour qu’elle s’y intéresse aussi. Voilà une des principales raisons pour lesquelles elle avait accepté que le soldat lui fasse un petit cours là-dessus. Un cours, ou plutôt l’expérience de ce fait.
Elle perdit sa virginité avec lui.
Fermant a porte à clef, il conduisit Cassya jusqu’à son lit. Elle se laissa complètement faire, scrutant avec attention chaque geste doux qu’il lui faisait. Mais c’était doux. Non pas qu’elle soit maso, juste qu’elle pensait réitérer cette expérience en étant celle qui contrôlait tout, celle qui faisait mal. Mais pour l’instant, c’était doux. Assis tout deux sur le lit, face à face, il la regarda un moment sans rien dire, mais elle ne brisa aucunement le silence. Les yeux attentifs à chaque faits et gestes de l’homme, elle l’observa alors qu’il la déshabillait petit à petit, jusqu’à ce qu’elle se retrouve complètement nue. Elle eut la surprise qu’il se déshabille lui aussi. Il y avait donc la nécessité que les deux personnes n’aient rien sur leur corps pour faire l’acte.

+18:

Ce n’est qu’à ce moment-là que des personnes arrivèrent en trompe dans sa chambre, pour y découvrir le massacre. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’elle réalisa ce qu’elle avait fait. Culpabilité ? Horreur ? Honte ? Rien de tout cela. Juste une profonde colère contre elle-même pour ne pas avoir sut se contrôler.
Et maintenant elle allait se faire virer de l’armée. N’est-ce pas ?



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MessageSujet: Re: Cassya - La Jolie Histoire d'une Innocente Femme   Cassya - La Jolie Histoire d'une Innocente Femme Icon_minitimeSam 1 Fév - 10:50



Histoire



– Acte III : Montée en Grade –

Une. Deux. Trois. Quatre. Adversaire de paille mort.
Une. Deux. Trois. Adversaire de paille mort.
Une. Deux. Adversaire de paille mort.
Une…
Cassya faillit tuer son supérieur. Dans la salle d’entrainement, les yeux bandés, toute concentrée sur son combat imaginaire, évitant des coups imaginaires, infligeant des dégâts imaginaires jusqu’à tuer les mannequins, elle crut que l’entrée de son supérieur dans la salle était une entrée d’un autre adversaire. Et, se retournant rapidement, elle envoya une dague en plein milieu du front en direction de son potentiel adversaire. Dans son imagination, l’adversaire mourrait, surprit par la rapidité de Cassya. En réalité, le Chef de l’armée avait tout juste eut le temps de se décaler sur le côté pour éviter de mourir. Ce fut les applaudissements de l’homme qui arrêta la soldat dans son entrainement. Le paysage de guerre qu’elle s’était formée dans sa tête s’estompa, et elle retira son bandeau pour dévisager sans gêne son supérieur hiérarchique. Qui avait une entaille sur son oreille gauche, à côté de sa dague plantée dans le mur.

– Bravo ! dit-il tout en continuant d’applaudir. Un jour tu risques bien de me surpasser !
– Merci Maître.

Maître ? C’était quoi cette histoire de Maître ? Hm. Il est temps de retourner un peu en arrière.

Cassya venait de tuer un de ses camarades. Elle avait été vu par ses autres camarades à la fin de son acte. Et, désormais lavée et vêtue, elle était convoquée chez ses supérieurs. Ils avaient soigneusement étudiés la scène de crime, le corps du mort, et s’était fait une petite scénette de ce qu’il s’est passé. Mais ils n’avaient pas encore l’avis du meurtrier. Pourquoi avoir l’avis du meurtrier ? Cela ne servait à rien quand tout l’accablait, non ? Mais Cassya n’était pas n’importe quelle meurtrière. Elle avait non seulement été l’apprenti de Loryan, recruté par E’liéhno, mais en plus avait abattu férocement un des meilleurs de l’armée. Et c’était une fille. Elle était un peu la « chouchou » des Aînées, mais avait aussi un traitement de faveur pour cause des personnes importantes qu’elle avait côtoyé. En clair, si elle avait été n’importe quelle personne, elle aurait déjà eut la tête tranchée. Mais elle n’était pas n’importe qui. Et elle avait beaucoup de potentiel.

– Nies-tu avoir tuer de sang froid le soldat Jokovish ?
– Non, Monsieur.
– Te soumettras-tu à la punition suprême ?
– Si tel est votre choix pour me punir de mon acte, alors oui, Monsieur.

Moment de silence.

– Racontes-nous ce qu’il s’est passé.

Assise, droite comme un i, devant ses juges, Cassya raconta tout depuis le début, sans en manquer une miette. Elle parla de la tentative de viol (ouais, elle s’était renseignée de son côté sur ce qu’était la chose), de la visite de Jokovish, de leur moment d’intimité ainsi que du viol que le soldat avait, malgré lui, effectué sur Cassya. Et c’est sans aucunes gênes qu’elle parla de sa soif de sang et de meurtre. Elle ne se cacha pas. Elle ne se cachait plus. Elle avouait tout. Mais elle n’avait pas honte. Elle soutenait fièrement le regard sévère de ses juges, jusqu’à la fin de son récit.
Mais ils ne dirent rien. Ils ne firent que se regarder un moment avant de renvoyer Cassya à ses nouveaux quartiers – l’ancien était encore une scène de crime. Cependant, l’acte de la jeune fille fit le tour des oreilles de tout le monde. Elle n’était plus une parfaite étrangère maintenant. Elle était crainte, mais aussi respectée. Les regards de ses camarades avaient changés. Certains l’évitaient comme la peste. D’autres venaient la voir avec des étoiles dans les yeux pour qu’elle leur raconte comment elle avait tué Jokovish. Elle se rendit alors compte que beaucoup étaient comme elle. Beaucoup voulaient verser le sang. Et qu’elle était un peu comme une héroïne. Une héroïne qui avait maintenant sa petite troupe de soldat rien qu’à elle. Elle était déjà, une Chef, en soi.

Elle ne revit plus ses supérieurs pendant deux semaines. Mais elle sentait leur présence. Ils la testaient. Elle sentait peser sur elle leur regard, le poids des responsabilités qu’ils lui donnaient implicitement. Elle fut confrontée à la frustration, à la colère, pour voir comment elle se contrôlait, ou si elle allait tuer tout le monde dès qu’il y avait un problème. Elle se révéla être quelqu’un de très stable, sauf lorsqu’on la cherchait trop. Elle se révéla être une commandante, avec un petit complexe de supériorité vis-à-vis des autres. Elle arrivait à se faire respecter, même s’il y avait encore des personnes sceptiques qui voulaient la faire dégager.
Et finalement, ils la convoquèrent de nouveau.

– Nous avons beaucoup réfléchis. Ton cas est assez spécial.
– Tu as toutes les qualités que nous attendons chez nos soldats.
– Tu es forte, combative, stratégie, intelligente, et tu n’aimes pas perdre.
– Tu ne vas pas être exécutée. Tu vas être promue.
– Promue ? A quelle échelle ?
– Tu vas recevoir une formation de Commandante. Et à la fin, tu seras la Chef d’une section de notre armée. Et pour se faire, tu seras mon apprenti.

Il n’est pas possible de décrire le sourire que Cassya avait en cet instant. Satisfaction ? Un sourire de gagnante ? Un sourire de prédateur ? C’était difficile à dire. Elle était juste entièrement d’accord avec la décision de ses supérieurs.
Et son entrainement commença. Et sa souffrance physique et morale commença. Pour une durer de trois longues années d’ardeur.

Et nous revoilà au présent.

– Tu as une minute à m’accorder ?
– Oui Maître.

Il se dirigea vers une marche d’escalier pour s’y assoir avec grand bruit, poussant un soupire soulager de pouvoir reposer ses jambes. Il avait dut avoir une longue journée aujourd’hui, tant il avait l’air fatigué. Quant à son physique, le temps ne semblait ne pas avoir de prise sur lui. Il avait toujours l’air jeune, grand, et beau, avec un physique qui ne laissait aucuns doutes sur les nombreuses heures d’entrainement qu’il s’infligeait. Le rejoignant après avoir déposé ses armes et son bandeau, elle regarda droit devant elle, les coudes sur ses genoux et les mains liées, écoutant attentivement les paroles de son Maître.

– Tu as beaucoup grandis en 3 ans ! Tu es une femme maintenant. J’ai encore dut mal à croire que tu as 18 ans !

Elle ne répondit pas. Un petit sourire flotta sur ses lèvres pour répondre à Djakar, son Maître. Mais en vérité, elle était juste impatiente de savoir ce qu’il avait à lui dire. Car jamais encore il ne l’avait interrompu dans son entrainement. Au début de sa formation, il la guidait beaucoup. Mais plus le temps passait, et plus il lui laissait de l’autonomie, pour voir ce qu’elle valait. Mais il était toujours resté dans l’ombre. Et le fait qu’il se mette ainsi en avant était étrange.

– Bref. Je vais être direct. Nous préparons une guerre. Contre tout Enkidiev, pour agrandir nos colonies. Je veux que tu sois de la partie. Durant ta formation, tu t’es beaucoup endurcie, tu as apprit beaucoup et énormément mûrit. Tu mérites bien ta place de Chef. Félicitation !

D’abord surprise, un grand sourire se plaqua sur le visage de Cassya tandis que Djakar la prenait dans ses bras dans une étreinte fraternelle. Une étreinte qui ne fit absolument rien à la jeune femme, qui, surexcité, planifiait déjà une stratégie pour mettre Enkidiev à genou devant la suprématie suprême de l’Empire.

Tout était prêt. Elle avait déjà fait son speech à son équipe. Elle était déjà en armure. Elle avait déjà toutes ses armes sur elle. Droite et fière sur le dos de son cheval noir frémissant d’excitation dans le bateau tanguant, Cassya respirait lentement pour ne pas laisser éclater sa joie alors que les combats n’avaient pas encore commencés. Ils arrivaient. Encore quelques minutes, et ils allaient accoster et attaquer par surprise. Ils étaient nombreux. Ils allaient les écraser. Tous, jusqu’au dernier.
Cassya remporta toutes les batailles qu’elle mena. Elle ne fut pas tout le temps sur le champ de bataille, à son grand damne, mais elle s’extasiait encore des morts et du sang qu’elle avait fait coulé. Cela avait été… Epic ! C’était… Sensoriellement magnifique ! Cassya n’avait jamais été aussi heureuse de toute sa vie. Sa faction de soldat était celle qui avait le moins de pertes, et elle était déjà respectée par toutes les autres factions, même par les autres Chefs censés être au même grade qu’elle. Mais elle leur était supérieure en tout. En force, en victoire, en puissance. Et ils le savaient.
Lorsque l’Empire coupa les ponts avec les soldats déjà présents dans les colonies d’Irianeth, ce fut un grand choc. Tout avait été parfait, ils auraient put gagner, ils auraient put…. Mais l’Empire les avait trahis. Abandonnés. Un incroyable sentiment de colère habita Cassya, à tel point que lorsque Loryan lui avait annoncé la nouvelle, elle l’avait démembré avec férocité. Ils n’avaient pas le droit… Et les soldats présents sur les colonies n’avaient pas le droit de renoncer. N’avaient pas le droit de se rendre. Ils ont rebondis sur leur pied. Même si ce fut avec difficulté.
Gouverneur, tacticien, Armée, Colonie, Chef. Tout fut mis en place. Et Cassya, n’ayant aucunes envies d’être un simple soldat, se porta évidemment volontaire pour être le Chef des armées de Perle. Avec des buts précis en tête. Dont l’un était qu’un jour, la guerre reprendra, et Enkidiev tombera.

– Acte IV : Un Drame en entraine un Autre –

La paix était revenue. Depuis trois ans, rien ne bougea. Cassya menait son armée d’une main de fer, les forçant à repousser leurs limites, tuant les plus incompétents. Un de ses objectifs était de faire de l’armée de Perle la plus puissante. Et ce grâce à une sélection très stricte dans ses soldats, des entrainements sévères et des mises en situation une fois par semaine pour voir s’ils étaient toujours réceptifs à une attaque surprise.
Elle fut hautement outragée par ce qui se passa.
Le Gouverneur de Perle était mort. Mort. Assassiné. Par le camp adverse. Et sous le nez de ses hommes !

– Vous me dégoutez. Vous me dégoutez en plus DE ME DECEVOIR !

Petit discours d’encouragement regroupant toute l’armée tandis que Cassya marchait de long en large sur une estrade, parlant fort pour être entendu de tous, les yeux lançant des éclairs et le visage légèrement rougis par la colère.

– Vous avez laissés Enkidiev tuer un Gouverneur ! Vous vous rendez compte ? Qu’est-ce que vont penser les autres Colonies à présent ! Vous me faites pitié. J’ai envie de TOUS VOUS TUER pour votre incompétence !

Mais elle devait se contrôler. Elle ne pouvait pas faire un génocide alors qu’elle avait besoin de son armée. Elle faisait juste ce petit discours pour qu’ils prennent bien conscience de l’importance de l’acte commit, et qu’ils se remettent en question. Ils font partis de l’élite, et ils ont laissés faire une chose pareille ? Ce n’était pas bien. C’était même pire que mal. Les entrainements vont être encore plus ardus. Et elle espérait qu’aucun n’aura l’idée de s’en plaindre…

– FAITES MOI 120 POMPES IMMEDIATEMENT !

Aucun n’eut la stupide idée de répliquer. Ils s’exécutèrent tous en même temps, montrant bien l’unité au sein de l’armée, bien que cette armée soit bien mise à mal par Cassya. Mais il y avait de quoi, n’est-ce pas ?
Il restait cependant une question importante. Le successeur du défunt Gouverneur. Qui prendre ? Il n’avait pas d’héritier. Les Conseillers qu’il avait été de vrais incompétents, et le peuple ne voulaient aucunement de quelqu’un comme eux au pouvoir. Mettre Cassya au pouvoir ? Elle-même n’en aurait jamais eut l’idée si elle n’avait pas entendu certains parlaient de cette éventualité. Elle était presque plus connue que le Gouverneur de part ses exploits et sa manière d’être. Il y avait un risque qu’elle soit tyrannique avec son peuple comme elle l’est avec ses hommes. Mais le fait est que ceux-ci sont forts, ils pourraient même être qualifié de surhommes. Alors ce ne sera que plus bénéfique pour le peuple si Cassya était promue ?
Il y eut un vote. Cassya et d’autres personnes se sont présentés pour la place de Gouverneur. Pourquoi Cassya s’était-elle présentée ? Hm… Disons qu’elle aimait le pouvoir. Elle aimait être aux commandes. Et que cette place lui plaisait bien, déjà bien chauffée par son prédécesseur. Et la majorité l’emporta.
Cassya fut nommée Gouverneur. Les changements vont bien vite arrivés…



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