[Mission 6] La reconstruction de Rubis

[Bonjour, je lance la mission, il reste quand même une place de libre si quelqu’un veut s’inscrire vous nous rejoindrez!]

Le Royaume de Rubis avait été celui qui avait été le plus touché par l’incendie survenu à Émeraude trois ans plus tôt. Les objectifs pour sauver la mise des Royaumes Libres à l’époque n’était pas particulièrement de reconstruire les villages de l’ouest du territoire, mais plutôt veiller à la survie des combattants blessés et se remettre des dommages émotifs. C’est pourquoi le territoire Rubiens n’était toujours pas tout à fait remis, les personnes vivantes avaient étés plus importantes que le matériel physique.

Maintenant, il était temps de se remettre à construire les maisons et faire pousser des champs de vivres dans cette section du territoire Rubiens. Certaines personnes n’étaient pas d’accord sur le fait de construire des villages aussi proche de l’ennemi, mais il fallait bien se remettre à vivre normalement, et comme l’Armée Impériale était elle aussi en pause, la Royauté de Rubis avait bon espoir que son peuple puisse vivre en paix sur son territoire. Après tout, les Colonies d’Irianeth avaient elles aussi avaient besoin de temps pour se remettre. Et de toute façon, les Chevaliers d’Enkidiev étaient là pour empêcher les monstres à dos de dragons de faire à nouveau des ravages… Rubis ne serait certainement pas le prochain territoire de combat, ça, il n’en était pas question.

En tout cas, c’était la façon de penser de Vanyhel, il n’était qu’un enfant, mais il ferait tout pour montrer au peuple de Rubis qu’il était là pour eux. Il le protègerait et fera ce qu’il peut avec sa magie pour que ce ne soit pas encore le territoire de l’Ordre qui se fasse détruire. Le Royaume qui abritait les Chevaliers ne pouvait PAS être abandonné une nouvelle fois aux mains de l’ennemi.

Il voulait surtout bien paraître auprès des siens, car en tant que Fée, il était considéré comme un traître, même s’il ne se souvenait plus de ce qu’il avait fait pour mériter se déshonneur. Ses souvenirs de la Guerre étaient effacés, alors il craignait d’avoir fait quelque chose de très grave. Il devait se faire pardonner, si bien qu’aussitôt qu’il sut que la Reine aurait besoin d’un coup de main dans l’Ouest, il se proposa comme volontaire. Son talent de contrôler le métal serait surement bien apprécié, en tout cas il l’espérait.

Il se rendit donc par ses propres moyens dans le premier village qu’ils devaient reconstruire, en demandant un petit cheval au palefrenier du château. Les travaux étaient déjà commencés. L’enfant remarqua la présence des deux personnages Royaux, la Reine et sa fille héritière, et était très intimidé par cela. Il voulait rendre service certes, mais il ne pensait pas qu’il allait devoir travailler avec de si nobles personnes, il s’attendait à être jumelé à des paysans. Les doigts crispés et en traînant les pieds, il alla voir les dames, devant lesquelles il s’agenouilla, et demanda poliment ce qu’il pouvait faire pour aider.

-Votre Altesse Siobhan, Milady Louisa, c’est un honneur de vous servir. Je suis l’élève Vanyhel d’Enkidiev, je suis venu vous prêter main forte, je ne suis pas physiquement apte à soulever de lourdes charges mais je possède le pouvoir de modifier la forme physique du métal, je crois donc pouvoir utiliser ses talents pour alléger le travail des hommes. D’ailleurs, j’avais dans l’idée que l’on pourrait construire les maisons de ces villages si près de l’empire avec une base de métal plutôt que de bois, de façon à ce qu’elles soient moins inflammable s’il arrivait quelque chose. Je pourrais remodeler n’importe quels objets que vous pourriez amasser pour en faire de solides poutres, et ainsi les villageois seraient moins craintifs à tout perdre à nouveau… C’est une suggestion, si nous avons les moyens financiers de se permettre ça…

À ce stade, il espérait juste qu’elle l’envoie auprès d’un paysan et qu’il puisse travailler en oubliant qu’il n’est qu’un traître, jusqu’à ce qu’il soit trop épuisé, mais satisfait de son travail. Il ne voulait surtout pas rester trop longtemps devant leur importante présence, car il était très intimidé.

Depuis les trois dernières années, la rancune face à l'Empire ne diminua aucunement chez le chevalier. Voyant la lourdeur des travaux à faire et des gens qui étaient encore loin de pardonner ce qu'ils avaient subit. Il était encore difficile de passer outre tout cela, sans en vouloir à ceux qui leur avait causé tant de tord. Des missions ici et là, il y en avait plein et de nouvelles s'ajoutait toujours plus rapidement qu'à ceux terminés. Lorsqu'il eut vent qu'un des élèves avait décidé d'offrir son aide à la reconstruction de Rubis, il décida de le suivre discrètement.

Rayne continua d'observer le jeune homme à en devenir, jusqu'à ce qu'il voit le duo royal de Rubis, présent. Il esquissa un mince sourire, tendis qu'il détaillait Vanyhel poser le genoux au sol et s'offrir en aide. C'est à ce moment qu'il s'avança à son tour vers le trio, venant saluer avec convenance la reine et la princesse, puis en déposant une main sur l'épaule du jeune homme. Le chevalier lui offrit un sourire chaleureux, avant de reposer son regard sur la noblesse de l'endroit.

- Vôtre majesté, vôtre altesse, mes sincères salutations à vous. Je suis le chevalier Rayne et j'aimerais également me joindre aux efforts de reconstruction. Il y a t'il que chose dans lesquels nous pouvons être utile ?

Puisque la mission n'était point quelque chose qui incluait des combats, Rayne était vêtue plutôt normalement, soit d'un veston de cuir noir laissant libre vue à son joli torse dénudé, une paire de pantalon de cuir noir, ainsi qu'une paire de bottes au même ton. Il avait toujours son fourreau attaché à la ceinture, auquel reposait sa lame.

Date d'inscription : 21/02/2014 Âge : 37 Royaume/Colonie habitée : Rubis

-Non, non, pas possible!

Dans la cour du château de Rubis, un jeune garçon, habituellement si silencieux et respectueux, semblait soudainement bien différent, il était agité et soulevait de la poussière, en tapant dans des cailloux. Ce jeune élève d'Enkidiev, c'était Colin, un enfant de huit ans, haut comme trois pommes et habituellement pacifique et à dire vrai, en cet instant, il l'était toujours, s'était simplement qu'il s'en voulait, beaucoup, même énormément. Il y avait une raison à tout cela, Colin, il habituellement le premier à rendre service et quand il avait entendu parler qu'à l'ouest, beaucoup de monde avaient besoin d'aide pour la reconstruction, bien évidemment, il n'avait pas hésité à prendre la décision de s'y rendre. Hélas et sans doute pour une des rares fois de sa vie, le petit blondinet avait du retard, il aurait déjà dû être arrivé sur place, d’ailleurs il avait été censé rejoindre son meilleur ami sur lieux, après avoir rendu un petit service mais, il avait été occupé trop longtemps, en rendant service à une servante du château et maintenant, il était en retard et se maudissait d’avoir été si long à distribuer les gâteaux aux personnels qui travaillaient dans le château.

Ainsi, dans la cour du château, le jeune élève rageait et devait encore trouver comment il se rendrait sur place. Au bout d'un petit moment où Colin avait fini par se calmer, son regard était suspendu dans le vide et en remarquant un vielle homme qui quittait la cour avec sa vieille charrette, le gamin fonçait à sa rencontre, en l’appelant. Ce n'était pas trop dans l'habitude de Colin, d'interpeller ainsi les gens mais, cette charrette était la seule façon que voyait le blondinet pour se rendre à l'ouest et en parlant à l'homme, il apprit justement que ce dernier se rendait sur place, pour apporter son aide. S'il y avait toute de même une chose positive depuis la fin de la bataille et parler de positivité était peut être un peu trop exagéré mais, depuis, les gens étaient beaucoup plus solidaires et serviables. S'il y avait bien une chose que le monde avait actuellement besoin, s'était de cet élan de générosité et cela ne venait pas uniquement de la part de l'ordre d'Enkidiev. Quand tout allaient mal, les gens semblaient enfin se décider à s’intéresser aux autres et même si Colin trouvait vraiment cela dommage, il voyait un certain espoir en s'imaginant que certaines personnes avaient changés et en bien.

En arrivant à destination, Colin avait remercié l'homme pour l’avoir déposé et quand ce dernier continuait son chemin vers les terres labourés, le gamin restait un moment à le regarder, en admiration devant ce paysan qui n'avait plus rien et ce souciait plus d'aider les autres que de sa propre vie. L’élève marchait ensuite un petit moment, avant de remarquer, à quelques bons mètres de lui, un homme, qui s'adressait à des gens de la royauté et qu’il reconnu comme un des chevaliers d'Enkidiev et avec lui, son meilleur ami, Vanyhel . Le petit blondinet était trop loin pour comprendre la conversation mais, son intuition lui faisait comprendre que le chevalier et son ami, cherchaient à aider. Un peu intimidé et étant donné son tempérament plutôt timide, Colin m'était un certain temps avant de se décider à s'avancer mais, s'il voulait rendre servir, il ne devait pas rester là, sans bouger. Finalement, le gamin s’avançait du petit groupe et toussotait légèrement, pour se manifester et posait aussitôt un genou au sol, s'inclinant devant la reine et sa fille. Il fallut toutefois un certain temps à Colin pour trouver le courage de s'adresser aux deux personnes.

- Heuuu...vos altesses, je suis heuu...Colin d'Eme.Rubis!

Colin déglutissait un peu, toujours nostalgique d’Emeraude et après une profonde inspiration, trouvait comme un élan de courage pour proposer ses services.

- Je viens pour aider, je suis un élève de l'ordre d'Enkidiev, fils de deux anciens chevaliers d’Emeraude qui heu...son dans les plaines de lumières, morts en combattants pendant la guerre….

Le petit blondinet marquait un temps d’arrêt en mentionnant ses défunts parents mais, il était toujours fière de parler d'eux et de pouvoir rendre service et peu importe ses capacités, il était toujours là pour les autres.

-Je suis pas encore très fort c'est vrai mais, j'ai envie d'aider et j'ai des pouvoirs de guérisons, qui pourraient peut être servir si des gens se font mal, en travaillant.

[Parce que ça fait trop longtemps qu’on attend Louisa (pas connectée depuis plus d’une semaine) et Siobhan, on va faire la mission seulement à trois. ]

Son ami Colin était certainement l’un des élèves les plus timides de leur génération. Entre-eux et avec les autres membres de la classe, il était très jovial et surtout très présent pour les autres, mais devant les inconnus il rougissait. Et là, ce n’était pas n’importe qui, c’était quand même la Reine du Royaume qui hébergeait l’ordre. Siobhan ne leur avait pas encore donné d’instructions lorsque le petit pas rapide du deuxième blondinet se fit entendre, et il bredouilla lorsqu’il se présenta, un genou à terre devant Son Altesse de Rubis. Vanyhel comprenait son désarroi, mais lui avait tellement d’ambition d’impressionner qu’il ne pouvait se permettre de bredouiller devant deux femmes d’influences telle la Reine et sa fille.

Il avait quand même été très surpris lorsque, juste avant l’arrivée de Colin, un des Chevalier se présente et lance un petit clin d’œil en direction du Fée. Il avait l’air amical, et semblait vouloir être gentil avec lui, ce qui était étrange en un sens parce que bien des gens semblaient plutôt lui en vouloir pour un crime qu’il ne se souvenait pas d’avoir commis. En tout cas, ainsi entouré d’un Bon Chevalier et de son meilleur ami, Vanyhel sentait que cette journée de labeur serait bien plus intéressante que ce qu’il avait d’abord cru. D’ailleurs, on leur indiqua une maison en construction et Rayne fut assigné superviseur des enfants pour la tâche. Les trois membres de l’Ordre d’Enkidiev purent donc se relever et Vanyhel fut le premier et s’enligner vers la maison dont seul quelques montants étaient debout, il voulait être certaine que la Reine remarque sa grande détermination. Il jeta un œil à son ami en se promettant de lui reprocher plus tard d’être arrivé en retard et de n’avoir donc pas fait la route avec lui. En attendant il devait impressionner le Chevalier qui leur tiendrait compagnie.

- Chevalier Rayne, j’aimerais vérifier s’il est possible pour moi d’utiliser mes pouvoirs de manipulation du métal, je serais bien plus utile qu’à essayer de soulever des trucs trop lourds pour moi. Je pourrais souder des structures en métal pour qu’elles soient plus solides, mais le bois je ne sais pas le travailler. Si vous arriviez à convaincre les superviseurs de chantier de construire les maisons de ce village, trop près de notre ennemi, en métal, alors je serais bien plus utile. Mais je ne crois pas qu’ils écouteront un enfant, encore moins moi, si vous voyez ce que je veux dire…

La dernière phrase avait été presque marmonnée et il l’avait accompagnée avec un léger signe en pointant les délicates ailes de fée dans son dos. À la limite, son talent de voler pouvait aussi lui faire accomplir des choses que les humains et les elfes ne savaient pas faire, ou du moins, moins rapidement que lui grâce à la voie des airs, mais il n’était pas capable de soulever grand-chose avec lui…

- Aussi, je tiens à vous informer que Colin et moi, on forme une sacré équipe, on est bon amis alors, vous ne serez pas déçu. Quand on travaille ensemble on est très efficace! ajouta-t-il en souriant à son ami. Surtout s’il réussit à arriver à l’heure… conclut-il en riant.

Reine de Rubis Date d'inscription : 19/12/2013

Siobhan avait beau être une reine très occupée, elle avait quand même prit le temps d'aider à la reconstruction de son royaume. Elle avait donc revêtu des habits qui lui permettraient de travailler et qu'elle pourrait salir sans problème. Donc, depuis le matin que notre reine de Rubis se démenait pour aider à reconstruire les demeures les plus touchées de son royaume, en compagnie de sa fille. Lorsque des membres de son ordre vinrent la rejoindre, Siobhan s'adressa à eux.

- Un gros merci à tous pour votre aide. Je vous assure que c'est très apprécié.

Elle caressa la tête des plus jeunes, qui s'inquiétaient du rôle qu'ils pouvaient jouer vu leur âge.

- Faites ce que vous pouvez les garçons, même si c'est peu, ce n'est pas très grave. C'est déjà très gentil à vous de vouloir aider. Je suis sure que vous trouverez de quoi vous occupez.

Elle se tourna alors vers les nouveaux arrivants et leur reparla.

- Il n'y a pas de tâches précises, vous faites ce que vous pouvez, le but est d'aider à reconstruire, simplement.

Sur ce, elle se remit à la tâche ardemment.

HJ: Désolé du temps de réponse, je suis débordée. J'ai écris un mini-rp, pardon xD

Date d'inscription : 21/02/2014 Âge : 37 Royaume/Colonie habitée : Rubis

Une fois les présentations terminées et les taches attribués, le trio pouvait enfin se mettre à l'œuvre. Colin n'avait pas de réelles compétences utiles pour la reconstruction des maisons et ce n’était pas ses bras maigrelets qui allaient le soutenir mais, il était simplement motivé et s'il pouvait apporter son aide, même à sa manière, il en serait content. De plus, la guerre était fini depuis trois ans et en raison de l'absence du magicien, il n'y avait pas toujours de cours de donnés et le élèves s’ennuyaient parfois. Colin suivait donc son ami et le chevalier et ils s’arrêtaient devant une maison, en très mauvais état. Quand Van prenait la parole, Colin se contentait d'acquiescer mais, il trouvait que comme toujours, son ami avaient de très bonne idées et il était claire que s'il s'adressait lui même aux gens, il ne serait pas vraiment prit au sérieux. Tendit que le chevalier et Van discutait, Colin observait les aller et venu des gens et constatait une fois de plus, que le travail à fournir était énorme et hélas, ce n'était pas simplement le cas uniquement dans ce royaume, car tous les royaumes libres avaient besoins d'aides et il faudrait encore bien du temps pour que les conditions s'améliores.

-J'vais aller voir si des gens ont besoin d'un peu de soin. Avec tout ce travail, il doit y avoir beaucoup de personnes qui se blesse et avec mes pouvoirs de guérisons, j'pense que j'peux les aider.

Sans attendre de réponses particulières et sachant qu'il serait davantage utile en soignant les petites blessures qu'en portant de lourdes charges, Colin s'éloignait un peu du groupe. Près de l'une des maisons à restaurer, un homme se tenait le poigné et discutait avec deux autres personnes, qui secouaient la tête. Le paysan s'était foulé la main et ses deux compagnons avaient besoin de lui pour transporter une poutre mais, ils savaient que leur ami ne pourraient plus les aider. Colin décidait alors de s’approcher du groupe et regardait les trois adultes, avec un petit sourire. L'homme qui s'était blessé, était un peu rustre et demandait au gamin ce qu'il venait faire dans leurs pattes et ce dernier illuminait alors ses mains, pour montrer qu'il pouvait être utile à cet homme.

-J'peux vous soigner m'sieur! Votre poignée est juste foulé et je sais guérir ça. Laissez moi vous aidez et après vous pourrez aider vos amis.

-Bahhh! Ma foie, j'ai pas trop le choix je crois. Mais fait gaffe le morveux, me déboîte pas la main, sinon j’aurais encore la force de foutre mon pied au cul.

Colin ne prêtait pas attention aux menaces de l'homme, qui semblait faire semblant d’être méchant, car son regard n'était pas vraiment crédible quand il parlait, il était juste comme ça, il n'avait rien de mauvais en lui. Le gamin déposait alors ses deux mains au tour du poigné du blessé, qui faisait une grimace et commençait son travail. En l'espace d'un court moment, la foulure disparut et l'homme bougeait sa main, comme si rien ne lui était arrivé. Cette fois, le paysan grincheux ne jouait plus les faux méchant et posait sur Colin, un regard plein d’admiration et de gratitude, accompagné des remerciements de ses deux compagnons, qui allaient pouvoir ce remettre à porter leur poutre. Le petit blondinet, saluait ensuite les trois paysans et retournait près de Van et Rayne. Quand il prodiguait des soins de ce genre, il s’épuisait assez vite alors, il décidait d’attendre un peu et pour le moment, il regardait ce que faisait les deux autres.

- J'ai soigné la blessure d'un homme qui s'était foulé la main. Est ce que vous avez besoin d'aide ici? Bon, je sais que j'suis pas très fort mais, je peut servir.

Puis, après avoir fait un clin d’œil à son meilleur ami, Colin marquait un temps d’arrêt pour écouter leurs réponses, avant de poser une autre question au chevalier.

-Dite chevalier! J'crois que vous étiez assez proches de mes parents, je me trompe? Ils s'appelaient Galan et Minerva, s'étaient deux de vos frères et sœurs d'arme, s’étaient les meilleurs amis du chevalier Caliban, qui est comme un oncle pour moi.

Ce n'était pas vraiment le moment de parler du passé mais, Colin, qui à l'époque, avait vue plusieurs fois Rayne avec son père et sa mère, en dehors du cadre de leurs missions de chevaliers et n'avait pas pu s’empêcher de parler de cela au chevalier. Avec le temps, le jeune garçon avait peur de perdre le souvenir de ses parents et chaque personne qui pouvaient alimenter ce souvenir, était une bonne chose pour lui.

Après les paroles de la reine de Rubis, Rayne se redressa et dépoussiéra légèrement ses genoux d'un à deux coups et mains dessus. Il en profita pour analyser l'endroit et les travaux dans lesquels il pouvait leur donner un coup de main. C'est la voix du jeune homme qui le sorti de ses pensées, lui demandant s'il ne serait pas mieux de faire des maisons en métal. Rayne devient pensif à l'idée puis il fit une négation de la tête.

- À la moindre tempête où il y aura du tonnerre et des éclairs, ça serait dangereux pour les habitants. Le mieux reste de refaire le tout en dalles de pierre.

Rayne observa Colin filer vers un blesser, ses fines oreilles lui permis d'entendre ce que les deux se racontait. Il ne pu s'empêcher d'esquisser un léger sourire en coin à la réponse de l'homme sceptique.

- Outre les soins, il y a un autre domaine que vous maîtrisez bien Colin ?

Rayne resta légèrement silencieux, à entendre le jeune homme lui poser des questions sur deux anciens de ses camarades. Son regard pouvait en dire long, le sujet n'était pas le meilleur à lui amener aux oreilles.

- Certes, nous avons tous grandis ensemble, tel des frères et sœurs. J'imagine qu'ils doivent vous manquer, si vous désirez savoir. Vous pouvez toujours honorer leur mémoire en suivant leurs pas et devenir chevalier. Vous avez cette chance.

Il se mit finalement en marche, se promenant dans la rue principale de l'endroit, en observant les travaux à faire. Il ne s'arrêta qu'une fois devant le forgeron, qui semblait faire des paquets de clous en grande quantité.

- Besoin d'aide mon brave ?

[On va la finir seuls tous les deux finalement Rayne. Il ne nous reste que deux rps chaque à faire pour que la mission soit considérée validée Wink

on ne lâche pas on peut faire ça en 14 jours hein?]

Son Altesse de Rubis les avait laissés partir en caressant la tête des gamins, qui pouvaient voir à quel point leur Reine était attentionnée et généreuse d’elle-même envers la relève de l’armée de son continent. Elle semblait très gentille et intéressée à eux lorsqu’ils lui parlaient, les encourageant à faire leur possible, quel que celui-ci puisse être, que l’important c’était l’intention et non les résultats. Elle ne leur assigna pas particulièrement un tâche précise et s’en alla en leur disant qu’il y avait tant à faire pour reconstruire qu’ils allaient bien pouvoir être utiles.

Rayne expliqua ensuite que, comme ce territoire était sujet aux tempêtes orageuses, construire les maisons en métal les rendraient sensibles au tonnerre et mettrait encore plus en danger les habitants. Cela, Vanyhel n’y avait pas pensé… Enfaite, il ne savait même pas avant cet instant que le métal était conducteur d’électricité, il venait juste de le savoir… Notion très importante pour lui qui travaillait les métaux magiquement, c’était primordiale de savoir ce genre de choses qui pourrait lui sauver bien des désagréments si un jour, en tant que Chevalier, il devait se battre contre une personne utilisant la foudre comme moyen d’offense.

Alors qu’il discutait de cela avec le Chevalier, son meilleur ami fila vers un homme qui se trouvait à être blessé, les avertissant toutefois avant de s’éloigner, mais le Chevalier et l’élève décida de le suivre et Vanyhel assista à un autre miracle de son ami. Il était bien mieux pour Colin d’utiliser son don plutôt que de s’épuiser à faire de la construction, là-dedans il était bien plus efficace. Le jeune fée ne pouvait s’imaginer ce que pourrait bien être l’Ordre s’il n’était pas là… Bientôt tous les deux seraient écuyers, puis rapidement Chevaliers et alors le deuxième blondinet serait un atout essentiel de l’ordre. Son départ engendrerait bien des problèmes à leur génération et n’était surtout pas souhaitable, et c’était pourquoi il fallait le protéger et le sur envelopper d’attention afin qu’il ne lui arrive rien. Vanyhel se considérait autant comme son meilleur ami que son protecteur et le surveillerait pour toujours.

Puisqu’ils s’étaient enfin arrêtés à un chantier en particulier parmis tant d’autres, Vanyhel s’asseya tout bonnement par terre et commença à ramasser les clous brisés, ruinés ou rouillé pour les remettre en état et sauver des matériaux. Ce serait au moins cela d’économie car il ne fallait pas se le cacher, les Royaumes Libres d’Enkidiev ne roulaient pas sur l’Or depuis trois ans. Il écoutait toutefois attentivement la conversation de ses deux collègues. Colin parlait souvent de ses parents, il semblait en être très fier et s’en ennuyer beaucoup, car ils étaient décédés lors des derniers combats. Il aimait que les plus grands lui racontent comment ils étaient parce que ça le rassurait surement que ses parents étaient de bons Chevaliers.

Vanyhel lui, n’avait plus de famille…

Quand Rayne refit partir le groupe pour rejoindre le forgeron, à qui Vanyhel donna quelques clous miraculeusement récupérés et intactes, Vanyhel avait les yeux plein d’eau. Le Chevalier voulait offrir son aide au Forgeron, parce qu’il pourrait ainsi bien exploiter les pouvoirs de l’élève, mais celui-ci ne se sentait plus si bien, avoir pensé à ses parents l’avait rendu triste. En quittant Fée pour retourner dans l’Ordre, il avait prit la décision de ne plus jamais revoir son pays natal car il ne se souviendrait plus jamais de la façon dont il pouvait y retourner, un enchantement lui effaçant la mémoire. Par moment, il avait même de la difficulté à se souvenir des odeurs des fleurs qui avaient embaumées son enfance, à entendre la voix délicate de sa mère qu’il n’était pas certain de revoir un jour…

Il cacha toutefois ses larmes pour ne pas paraître vulnérable, mais cela transperça dans sa voix.

-P’tit cadeau… bafouilla-t-il en tendant la main sur le bureau du forgeron en déposant la poignée de petits objets métalliques qu’il avait emportée. Scusez j’ai rien paniquez pas, juste un coup de blues… Je ne peux pas me plaindre quand même, je sais que mes parents sont vivants et protégés, pauvre Colin, mais moi il n’y a personne pour me les rappeler car vous ne les connaissiez pas Rayne, et maintenant ma mémoire les efface tranquillement, comme elle efface tout ce que je savais de mon Royaume d’Origine. C’est débile dans cette situation, mais je m’ennuie tellement de là-bas, je voulais être ici pour aider tout Enkidiev et en même temps, les Fées c’est chez moi… On peut bien me regarder comme un traître, parce que parfois j’y pense de retourner à ma maison… Mais ce n’est plus possible, je n’ai aucune idée de la façon dont je suis revenu à Rubis, alors je serais bien incapable de faire le chemin inverse…

En réalité, il avait déjà vérifié s’il était capable de le faire par téléportation, mais il n’avait pas bougé d’un poil. Ça aurait du marcher car il y avait souvent été. Son Royaume était magiquement protégé, impossible d’y pénétré.

Le jeune chevalier détailla Vanyhel par moments, lui jetant quelques coups d'oeil de temps à autre, voyant très bien qu'il n'était pas si différent de Colin au sujet parentale. Il se frotta lentement la nuque en songeant à cela, avant de s'approcher de la forge et venir y mettre sa touche personnel. Rayne contrôlait le feu assez bien, il n'était pas surnommé le "feu follet" sans raison. C'est ainsi qu'il fit grandir la chaleur de la forge à une température juste à point pour que le forgeron continue son travail sans ce soucier du charbon.

- Vous pourriez voir cela différemment, Vanyhel. L'Ordre est pour moi, ma famille et vous l'un des membres de celle-ci. Les autres chevaliers sont mes soeurs et frères. Au nombre que nous avons perdu durant la guerre, je comprend la perte de Colin parfaitement. Même si celle qui ma envoyé ici en étant un gamin, n'est que vague souvenir lointain à présent, j'ai encore une famille sur qui je peux compter. Même si elle est ni de sang ou de peuple, nos liens sont plus fort que jamais et je crois que cela compte beaucoup plus que tout le reste.

Rayne s'approcha de Vanyhel et déposa sa main sur la tête de ce dernier, avant de lui caresser tout en l'ébouriffant. Il esquissa un léger sourire réconfortant vers le gamin, avant de lui murmurer au creux de l'oreille.

- Il y a bien pire que d'être une fée, Vanyhel, il y a bien pire... Ce n'est même rien à côté... que de devoir voir ses frères et sœurs perdre la vie sur un champs de guerre et de devoir battre en retraite à contre coeur, alors que nous aurions préférer accourir les sauver et non se sentir traître à prendre fuite la queue entre les jambes, car nous avons subit défaite. Les tiens ont simplement désirer se protéger de l'Empire, il n'y a pas de mal à cela... Se protéger et protéger les siens est normal.

D’un léger mouvement de la main, Rayne raviva la chaleur de l’habitation du forgeron de façon si fluide qu’il ne semblait même pas avoir une minuscule baisse de régime. C’était donc ça, être Chevalier, adulte, expérimenté et indépendant? Pourvoir manipuler ses dons à sa guise en un claquement de doigt sans que cela paraisse? Ne pas avoir peur de perdre connaissance chaque fois qu’on utilise la magie? Vanyhel voudrait déjà être adulte, et désespérait de voir le nombre d’années qu’il lui restait à franchir pour arriver à un niveau de connaissance et d’habileté semblable à son mentor du jour.

Le Chevalier encouragea l’élève a voir la vie sous un autre angle. Sa famille était grande et présente, prospérait chaque jour, s’épanouissait. Elle avait peut-être un avenir incertain à cause de la guerre, mais sa famille serait là pour l’épauler. Il parlait de l’ordre bien sur, tous ces frères et toutes ces sœurs d’armes, des proches pour le meilleur et pour le pire. En faite, Vanyhel pouvait bien considérer Colin comme son frère, mais le reste de l’Ordre ne semblait pas l’apprécier et ne fraternisait plus tellement avec lui depuis son retour de Fée, en particulier les enfants de sa propre génération, qui semblaient lui en vouloir. Avant d’avoir cette discussion et cette proximité surtout avec un des Chevaliers, le Fée pensait même qu’il était un rejet parmi tous les membres de l’Ordre, que tous préféreraient le voir disparaître à nouveau.

- À ce sujet… Je ne suis pas certain de faire vraiment partie de la grande famille de l’Ordre. Je sais que cela fait parti du serment, mais mis à part mon meilleur et fidèle ami Colin, je suis plutôt rejeté. On m’en veut encore pour l’explosion de Fée mais surtout ma fugue, alors que j’ignore ce qui s’est passé ce jour-là… Disons que mon soutient familiale est plutôt absent depuis mon retour… Sachez par contre Rayne que cela me touche beaucoup que me considériez dans la famille… Ça fait du bien de regarder quelqu’un dans les yeux et de ne pas y voir du dégoût ou, pire, de l’indifférence…

Les larmes aux yeux, le gamin ne voulait pas pleurer devant un Chevalier, après tout ils auraient à combattre ensemble et se défendre mutuellement dans quelques années, il ne devait pas avoir l’air faible, alors il essuya rageusement ses yeux en regardant ailleurs pour cacher son visage. Le forgeron, lui, c’était remit à travailler en sifflotant, comme si de rien n’était, bien que Vanyhel le soupçonnait d’être très mal-à-l’aise en présence de toutes ces confidences. Il aurait bien des potins à raconter ce soir à l’auberge, celui-là…

Rayne lui ébouriffa alors les cheveux et se pencha à son oreille pour lui murmurer quelques paroles rassurantes à l’abri des oreilles du deuxième élève. Ces mots eurent comme résultats de faire craquer l’enfant qui ne put plus retenir ses larmes, mais celles-ci en étaient plus de soulagement que de tristesse face à son sort de jeune fée rejeté. Lui il avait probablement comprit quelque chose dans ce qui s’était passé lors de la dernière guerre, à propos des Fées et de leur geste désespéré pour se protéger les unes les autres. Ces paroles ressemblaient à une confidence, mais elles résonnaient surtout comme une façon de le consoler, lui qui, malgré son Alzheimer sélectif, n’était toujours pas capable de se pardonner à lui même de n’avoir su résister à l’appel, de n’avoir pas suivi ses compagnons de classe à Rubis. De n’être pas mort avec la moitié de sa génération peut-être.

- Je veux juste que les gens de Fées sortent de leur trou, sanglota-t-il d’une voix très basse, et qu’ils expliquent à tout le monde quels étaient leurs buts, mais surtout… Que je suis innocent… Parce que même moi, je ne suis pas certain de ne pas avoir été un traître. Sir Rayne, je doute de moi-même, j’en suis rendu à croire en ses accusations de lâchetés… À part vous, personne ne m’avait rassuré depuis mon retour, sauf Colin, mais cela allait de soi, il était déjà mon meilleur ami. J’ai peur de devenir écuyer, même si j’ai hâte de grandir, parce que je ne veux pas un Maître qui me regardera d’une paire de yeux accusateurs. Je veux quelqu’un comme vous, qui y a comprit quelque chose à cette explosion, et qui sait que je n’y suis pour rien. Quelqu’un qui va me protéger de l’adversité et qui n’aura pas honte d’entraîner un Fée… Je voudrais que ce soit vous…

Rayne et le feu était une relation assez vieille. Ses entraînements continuels avaient fait en sorte qu'il ne démontrait que bien rarement une baisse de régime. Encore là, il s’entraînait souvent afin d'augmenter cette endurance à l'utilisation. Donc l'utilisation de la forge, n'était pas assez grande, pour démontrer qu'il y avait mis une grande puissance magique. Il en profita pour écouter attentivement le jeune page, car cela est ce qu'il était en ce moment, un apprenti qui allait devenir écuyer dans quelques années, puis dans une décennie, il serait à ses côtés comme chevalier. Une arcade se plissa légèrement, à penser que les gens en poseraient la faute sur un simple enfant de fée, ce que le royaume des fées avait fait. Il trouvait en ce moment, que bien des gens devraient revoir leurs priorités, comme de reconstruire et de s'harnacher convenablement, puisque l'endroit n'était pas invulnérable.

- Dites vous que vous ne serez jamais rejeté de ma personne, à moins de vous tournez contre l'Ordre devant mes propres yeux. Vous êtes jeune et le temps devant vous, prenez le pour vous entraînez, mais ne vous surmenez pas à cela. Le choix n'est miens à faire pour qui sera mon écuyer en temps normal, mais si j'ai droit de parole quand le sujet viendra, dans quelques années, je songerai à ce désir qui est votre. Mais cessons davantage de discuter et aidons les villageois voulez-vous.

» Alsadair Cailen de Rubis
» [Mission 7] Guérison en territoire elfique
» [Mission 2] Analyse de l'Armée d'Émeraude
» [Mission Perle] Embuscade (PV Isiel et Khanrell)