Infirmerie [LIBRE

CE RP EST LIBRE! TOUT LES GENS QUI NE PEUVENT PAS SE BATTRE PEUVENT VENIR PARTICIPER À L'EVENT AVEC NOUS Razz

Nobles, paysans, élèves et autres non-soldats sont les bienvenues Razz

Si vous voulez jouer des blessés aussi ça peut être intéressant Very Happy

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La guerre était de nouveau déclare. Les Chevaliers d’Enkidiev avaient essayé de l’empêcher mais malheureusement, ils n’avaient rien pu faire contre le désir de vengeance de l’Empire. Un groupe de rebelles avait causé des problèmes à Perle et les vilains demandaient un rétablissement. Apparemment, ceux-ci n’étaient pas capable de demander un remboursement de dette autrement qu’en versant le sang. Les Élèves d’Enkidiev ne pouvaient évidemment pas se rendre au front ou servir au combat, mais ils insistèrent quand même pour participer à leur façon. Ils furent donc emmené avec l’Armée a Turquoise, où ils seraient attitré à l’aide au soldat, soit à l’infirmerie pour soigner les blessures ou au ravitaillement, cuisiner pour les guerriers affamés qui n’ont qu’une envie : dormir. Donner des munitions aux archers à cours de flèches.

Vanyhel pensait qu’on l’aurait envoyé au ravitaillement, mais on lui expliqua que son pouvoir de manipulation du métal serait fort utile dans l’infirmerie. Dernièrement il avait accompli un exploit pour le forgeron du château de Rubis, il avait réussi à ressouder une arme brisée sans en amoindrir la résistance. On attendrait donc de lui qu’il répare les armes et armures détruites des Soldats pendant que les guérisseurs s’occuperaient d’eux, afin qu’ils puissent retourner sur le front le plus rapidement possible. Une bonne chance pour les rares forgerons compétents, qui auraient cette tâche là de moins à faire.

Le garçon était très satisfait de ce changement de programme, il passerait ainsi toute la durée des combats auprès de son ami Colin, qui lui allait évidemment pouvoir offrir ses dons de guérisseur. On n’exigeait pas des enfants qu’ils utilisent leurs pouvoirs jusqu’à leur maximum, les infirmiers étaient conciliants et comprenait qu’un enfant ne pouvait pas guérir cinquante personne par jour sans sourciller, alors on équipa les deux enfants d’une trousse de guérison non magique, comprenant des herbes, des pommades, des bandages et bien plus. Une fois épuisés magiquement, ils pourraient toujours dépanner les blessures les plus légères.

Ce matin-là, il y avait déjà quelques soldats alités dans la grande tente blanche surmontée d’une croix rouge. Quand Vanyhel entra, il sentit aussitôt un amer goût de métal dans sa bouche, l’odeur coriace du sang. Il était entré en même temps que son ami Colin. Ils n’avaient pas abordé la question de leur travail pendant le trajet de la veille jusqu’à Turquoise, alors le Fée se demandait maintenant si son ami était à l’aise devant toute cette souffrance. Lui-même était passablement ébranlé, ce qui le surprit parce qu’il ne savait pas que la douleur d’autrui l’affecterait autant, mais il était beaucoup plus empathique que la plupart des enfants de l’Ordre. Après avoir fait trois pas dans la tente, il s’arrêta et agrippa la main de son compagnon pour lui faire signe d’arrêter. Sa propre main était froide et moite, et son visage était très blême.

- Est-ce que c’est juste moi ou… ça sent vraiment mauvais? chuchota-t-il pour ne pas vexer les soldats pleins de sang. Je ne me sens pas très bien, c’est comme si j’avais mal tout à coup, mais je n’ai pourtant rien… Je ne pourrai pas travaillé si je suis aussi affecté par leurs émotions… murmura-t-il honteusement.

Il fallait qu’il fasse le vide dans sa tête pour évacuer toutes les sensations qui ne lui appartenaient pas, qu’il ressentait malgré lui à cause d’un pouvoir qu’il ne contrôlait pas. Cette agglomération de souffrances mêlées à toutes sortes d’autres émotions qu’il n’avait jamais connues lui donnait le tournis. Heureusement une vieille infirmière rejoignit aussitôt les deux garçons et offrit à celui qui se sentait très mal un petit verre de jus d’orange. Vanyhel le but sans réfléchir et s’étonna de voir qu’une bonne remontée de sucre avait suffit à lui retirer sa nausée. Il était toutefois encore subjugué par son pouvoir d’Empathie.

- Tu peux m’aider Colin? il ferma les yeux pour essayer de se déconnecter de la souffrance qu’il l’entourait. Je ne peux pas juste m’en allez on a besoin de moi ici, essaye de me faire penser à autre chose pour voir si je peux me débrancher, je suis magiquement connecté sans que je l’aie demandé à tous ces gens. Raconte-moi quelque chose, n’importe quoi, pour me changer les idées… Il ne faut pas que je pense à eux…

Une journée ensoleillée, une partie de Chat et Souris dans les couloirs du château, un cours de magie éreintant, une course à cheval, une bagarre d’oreillers dans les dortoirs, n’importe quoi qui le ferait sortir mentalement de cet endroit… Mais il n’y arrivait pas tout seul, il avait besoin d’entendre la voix rassurante de son meilleur ami le convaincre qu’il n’était pas entouré de souffrance et de blessés.

Date d'inscription : 21/02/2014 Âge : 37 Royaume/Colonie habitée : Rubis

[Défi 2 activé]

Cela avait été trop beau pour être vrai, Colin, du haut de ses huit ans, avait eut la naïveté de croire que la guerre était définitivement terminé et que le monde pourrait se reconstruire, qu'un jour il deviendrait chevalier mais, qu'il contribuait à faire régner la paix, sans se retrouver dans une nouvelle guerre. Le petit blondinet n'avait pas entièrement comprit la raison de ce nouveau conflit mais, il lui avait semblé qu’un meurtre avait été commit et que les sanguinaires Seccyeths et l'un de leur gouverneur, avait déclenché de nouvelles hostilités. Ainsi, cette nouvelle guerre, résonnait comme un écho de la première et même si Colin voulait accomplir son devoir et servir l'ordre, la peur de revoir des proches disparaître, l'avait littéralement gagnée et il lui avait fallut un certain temps, avant de faire face à son destin et accepter de sortir du château. Colin avait toute de même été motivé par la détermination de son meilleur ami et avec les autres élèves qui étaient encore en vie, pour un temps incertain ils avaient suivit les chevaliers d'Enkidiev, leur écuyers et l'armée, jusqu’à turquoise. Les élèves d'Enkidiev, s'il survivait à cette nouvelle guerre, agrandiraient dans quelques années les rangs des chevaliers magiques et pour cela, beaucoup cherchaient à protéger ces petits porteurs d'espoir et les maintenir, assez loin des combats.

La première tache qui fut attribué à Colin, à son arrivé au royaume de Turquoise, était de faire de son mieux pour soigner les blesser de la guerre, une tache que le petit blondinet, avec ses pouvoirs de guérisons, pouvait s'acquitter, conscient toutefois, qu'en raison de sa faible expérience, il ne pourrait pas s'occuper des très grosses blessures. Colin appréhendait beaucoup d’échouer dans sa tache mais, il était rassuré de savoir que son meilleur ami, avait aussi à faire à l'infirmerie, qui grâce à son incroyable don pour réparer le métal, serait très utile. Les deux jeunes élèves se séparaient très rarement et encore moins depuis que le fée était réapparut et depuis ce jour, Colin n'avait de cesse de le protéger. Ainsi, les deux jeunes garçons arrivaient en même temps à l'infirmerie et en rentrant dans la grande tente, les deux gamins s'étaient stoppés, très peu habitué à se retrouver dans cette situation. Colin avait toujours fait preuve d'une grande empathie et il était très sensible à ce qu'il voyait mais, son ami semblait encore plus affecté que lui. Quand une infirmière donnait de quoi retaper un peu Vanhyel, Colin lui faisait un petit sourire et se tournait vers son ami.

- Ça vas aller Van, c’est gens ont besoin de nous mais, il faut qu'on soit courageux. Pense à la fois où on a été se baigner près de Rubis. On avait passé une super journée! Il faisait beau et à la fin de la journée, on est resté tellement dans l'eau qu'on était tout fripé. Et tu te souviens aussi quand on s’est fabriqué un déguisement grâce à ta magie? On s'était déguisé en Hippopotame vert et on avait fait peur à la bande qui avait été méchante avec toi. Ils avaient fait une de c'est tête! J'ai crue qu'on allait se faire pipi dessus, tellement on était mort de rire.

Repenser aux bon moments, réchauffait aussi le cœur de Colin et il regardait son ami en souriant, espérant qu'il avait pu le réconforter, comme il le faisait souvent et d’ailleurs Vhan savait aussi très bien le rassurer.

-J'crois qu'on devraient se mettre au travail maintenant, tu crois pas?

Puis, sans attendre la réponse de son ami, Colin s’approchait timidement du premier lit qu'il voyait. C'était celui d'un homme d’une quarantaine d'années, qui soufrait de plusieurs blessures au bras droit, rien de bien inquiétant mais, de quoi faire très mal. Colin avait un peu de mal à s’approcher, il était quelqu’un de très timide et avait toujours peur de déranger mais, il était la pour aider les blesser. L'homme lui adressait un sourire mais, il semblait se demander ce que ce gamin faisait ici, même s'il portait sur lui une tenue d’élève de l'ordre d'Enkidiev, qui était facilement reconnaissable.

-Heuu..Bonjour m'sieur, j'suis là pour vous aider, je peux guérir les blessures des gens, pas toutes les blessures mais, beaucoup quand même, enfin je crois.

Les paroles de Colin n'était pas spécialement rassurantes, car il manquait un peu d’assurance mais, le geste qu'il faisait ensuite, suffisait à convaincre le blessé et d’autres qui se trouvaient non loin de là et poussaient même quelques cris de joie. Les blessures du soldat n'avaient pas été très profondes mais, assez nombreuses et en quelques instants, le petit blondinet avait fait disparaître tout cela, ne laissant que quelques traces et de légères courbatures, qui seraient très vite oubliés. A cet instant, tendit qu'il observait les autres blessés, Colin avait un grand sourire de satisfaction sur le visage, car pour une fois, il se sentait réellement utile et comprenait que même des jeunes élèves comme Van et lui, pouvaient participer à cette guerre, à leur manière.

DÉFI D'ADMIN (Khanrell)

Des souvenirs de belles journées, des drôleries, des rires, du soleil, des hippopotames verts. La voix rassurante et rassurée de son meilleur ami, qui essaye de lui changer les idées, de le calmer, en lui rappelant ses glorieuses journées de baignade, la frayeur qu’ils avaient causée aux autres enfants qui ne cessaient d’embêter Vanyhel à cause de sa supposée traîtrise. La tête qu’ils avaient fait en voyant sortir de nulle part des monstres verdâtres avait valu les efforts et le travail acharné du Fée pour fabriquer les costumes à base de vieux résidus métalliques jetés à la rivière, enveloppés dans la mousse et les algues.

Ce n’était pas tant se remémorer ses instants qui calma les craintes et fit disparaître l’angoisse de l’élève, mais plutôt l’énergie apaisante et chaleureuse qui se dégageait de son seul ami, qui lui se sentait beaucoup plus détendu. Le fait d’être près d’un autre enfant beaucoup plus calme que lui parvint à lui faire oublier le sang et la douleur des autres. Plutôt que d’essayer d’éteindre son pouvoir empathique qui voulait absolument lui faire ressentir la douleur, il le focalisa, sans l’arrêter, sur Colin, de qui il reçut une bonne rasade de réconfort humain à l’effet électromagnétique. Le terme ne pouvait pas être mieux choisi, le gamin se sentait électrisé, rempli d’une nouvelle force, et magnétisé, attiré irrémédiablement vers les objets métalliques brisés de la salle, qui appelaient à l’aide pour réparations.

Juste au moment où Colin croyait maintenant qu’il était temps de se mettre au travail. Des gens avaient besoin de leur aide, l’un pour guérir les soldats, l’autre pour sauver les armes. Vanyhel n’eut qu’un léger hochement de tête pour donner son approbation, d’une parce qu’il n’avait rien à redire, de deux parce que, malgré la nouvelle zénitude qui l’envahissait, il avait toujours peur de se vomir dessus s’il osait en faire trop, les vestiges de son mal aise se ressentant toujours dans son estomac, que le jus d’orange n’avait pas encore tout à fait apaisé.

L’élève suivit son ami jusqu’au chevet du premier des blessés, choisi vraisemblablement au hasard dans le lot. Un soldat d’âge mur qui ne semblait pas particulièrement au bord de l’agonie, mais qui ne devait pas non plus avoir l’impression de se la couler douce sur une plage chaude en sirotant une bonne bière au beurre bien fraîche. Il avait l’air d’un gars qui se demandait plutôt où était la jolie infirmière en jupette volante et au décolleté plongeant, et pourquoi c’était des enfants qui s’occupaient de lui. Colin se présenta d’une vois qui trahissait sa timidité, informant l’homme qu’il était capable de guérir des blessures, mais autant avait-il été rassurant envers son ami tout à l’heure, autant devait-il inquiéter le blessé en cet instant… Car il affirma «croire» qu’il pouvait le guérir…

***[Colin] Affirme-toi un peu Colin, il va croire que tu ne sais rien, moi je t’ai vu à l’action tu as déjà soigné des gros bobos, tu n’auras pas de misères avec lui. Tu te rappel le coup de sabot que c’était prit le Forgeron en essayant d’enfiler ses nouveaux fers à une jument déchaînée? La blessure avait l’air bien pénible, et pourtant tu y es arrivé, alors fais toi confiance. Tu ne CROIS pas que tu peux le guérir… Tu SAIS que tu peux le faire, car si toi même tu doutes, alors c’est sur que tu échoueras. ***

En cet instant, le meilleur ami de Vanyhel réussit à accomplir ce dont il ne doutait absolument pas, créant un remous de réactions étonnées et enjouées dans la tente pourtant calme l’instant d’avant. Les plaies et blessures du soldat disparurent après que Colin y eut appliqué les mains, et le soldat sembla immédiatement remit. Il remercia l’élève de l’avoir aidé et chercha à récupérer ses armes. Celles-ci étaient toutefois déjà entre les mains de l’autre blondinet, dont les mains étaient illuminées de façon adamantine.

L’épée de l’ex-blessé n’était pas brisée, mais très émoustillée et passablement irrécupérable. Un aiguisage intensif aurait eu tôt fait de la fragilisée. Le fait de remettre en état la lame ne fatigua pas tellement l’enfant, mais lui permit au moins de se refaire la main en se mettant dans le bain. Cela fit aussi comprendre aux autres infortunés présents le rôle du deuxième élève d’Enkidiev dans l’infirmerie. Le soldat bredouilla des remerciements abscons, tant il était surpris du travail des deux amis, et il s’en alla en louangeant l’Ordre d’Enkidiev qui lui donnait la chance de ne pas pourrir à l’infirmerie pendant des jours. C’était une question d’honneur que de retourner combattre pour la gloire, pour son Royaume.

- Ben tiens, on est des héros Colin réussit-il a dire en vidant son verre de jus et en lançant un clin d’œil à son ami, sans vomir. Les autres blessés de la salle réclamaient leur aide, mais Vanyhel s’intéressait surtout à l’état de son allié. Si sa prouesse ne l’avait pas fait faiblir parce qu’elle était mineure, il n’en était peut-être pas autant du guérisseur qui avait fait disparaître des blessures assez vilaines. Ne les écoute pas et demande toi si tu te sens assez bien pour en enchaîner un autre. Tu sais, j’aimerais qu’on aille au même rythme, ça ne sert à rien de se séparer sous prétexte que l’un se remet plus rapidement que l’autre de ses essais magiques. On sera plus forts si on se soutient alors pour ça, je vais attendre que tu sois prêt à poursuivre. La femme dans le lit suivant à l’air pas mal plus mal en point, elle n’est même pas consciente, alors assure-toi d’être bien reposé.

Date d'inscription : 21/02/2014 Âge : 37 Royaume/Colonie habitée : Rubis

[Défi 5 activé]

Tendit que dans la tante des blessés, les félicitations allaient à bon train, Colin savourait un moment cet instant. Le jeune élève n'était pas du genre à se jeter des fleures et s'il avait réussit ce soin, s'était aussi parce qu'il savait que son ami le soutenait et comme toujours, cela lui apportait beaucoup de courage. Toutefois, Colin profitait de cette gratitude, même si d'une autre manière, cela lui apportait un peu plus de stresse, il se disait qu'il ne devait pas échouer et que tous ces gens comptaient sur eux. Le fée se livrait à son tour à une belle démonstration de magie et réparait l'arme du soldat, qui après quelques remerciements, quittait la tante, près à reprendre le combat. Colin souriait ensuite à son ami qui finissait son jus d'orange et il tentait alors de dissimuler le vertige qu'il venait d'avoir. En effet, le stresse, l'appréhension d échouer et l'utilisation de ses dons de guérison, avait affaiblit Colin mais, le gamin faisait tout pour dissimuler cette faiblesse à son ami, de peur qu'il ne l’empêche de continuer. Le petit guérisseur contait bien soigner un maximum de personnes, avant qu'il ne soit trop faible pour continuer.

- Ça vas allez t’inquiète pas, ces gens ont besoins de nous et on doit pas les abandonner mais, t'as raison, on vas rester ensemble, c'est mieux et en plus, on forme une bonne équipe.

Colin levait ensuite le pouce vers son camarade, en signe d’approbation et le suivait près d’une femme qui semblait vraiment mal en point. A coté de la femme, une adolescente pleurait et expliquait aux deux jeunes garçons, que sa mère était tombée du toit de leur maison, en essayant de faire des réparations, son mari étant partie faire la guerre. C'était hélas une habitude car, en temps de guerre, quand les femmes restaient seules à la maison, elle devait assumer les taches de leur épouse et cela ne finissait pas toujours très bien. La femme d'une quarantaine d'années, était inconsciente et en passant ses mains au-dessus d'elle, Colin comprenait qu'elle avait de multitudes de blessures et un traumatisme à la tête. Le jeune garçon avait encore du mal à maîtriser ses pouvoirs et se focaliser sur certaines blessure en priorité ne lui était pas facile alors, bien souvent il dépensait plus d’énergie que nécessaire. Il prenait une grande inspiration et commençait à se mettre au travail, n'ayant tout fois pas totalement récupéré l’énergie dépensé dans l'intervention de tout à l'heure.

Les mains de Colin s’illuminaient et à cet instant, c'était comme si il n'avait plus conscience de ce qui l’entourait. Il se concentrait sur les blessures qu'il apercevait dans son esprit et ses mains rayonnaient de plus en plus, éclairant le visage de la blessé, quand il s’approchait de son crane. Peu à peu les blessures semblaient disparaître et la femme commençait à bouger et à bafouiller des mots plus où moins incompressible. Colin comprenait qu'elle s’inquiétait pour sa fille, son mari mais, n'avait pas la moindre idée de la signification de ce qu'était un oxymoron, la pauvre femme divaguait complètement mais, s'était tout de même un signe qu'elle se réveillait et l’adolescente à coté, poussait alors un cri de joie. Le gamin continuait d’apporter ses soins magiques mais, ses mains semblaient s'illuminer de moins en moins et au tour de lui, la pièce semblait rétrécir et il ne percevait plus que des silhouettes flous et des bruits sourds.

- Doit..conti..nuer..la...sauver..

Près de Colin, son ami devait sans doute être très inquiet, mais, le petit guérisseur n'entendait plus rien et s’obstinait à continuer de soigner la femme. Au bord de l'évanouissement, il ne se rendait même pas compte qu'il pouvait arrêter les soins et que la femme pourrait continuer à guérir toute seul et avec l'aide des infirmières. Au bout d'un moment, la pièce s'assombrissait de plus en plus et Colin, après avoir croisé le regard inquiet de Vanyhel, fini par s'évanouir et tombait la tête en arrière. En entrant dans la tente et en soignant le soldat, le blondinet avait été tellement attiré par l'envie de guérir tout le monde, qu'il n'avait pas pensé à ménager ses forces entre les soins.

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