Les Colonies d'Enkidiev
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Les Colonies d'Enkidiev

Un forum de Jeu de Rôle inspiré de la série «Les Chevaliers d'Émeraude», dans un contexte où l'Empire a conquis la moitié du territoire des Enkievs mais où tout peut encore changer.
 
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 Approvisionnement des troupes [Libre]

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3 participants
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Hërizaelle
Tavernière
Hërizaelle


Date d'inscription : 03/02/2014
Âge : 31

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MessageSujet: Approvisionnement des troupes [Libre]   Approvisionnement des troupes [Libre] Icon_minitimeDim 2 Mar - 21:33

[ Danger : à tous les propriétaires de chiens Shih Tzu, merci de s’abstenir de lire ce RP, vous êtes prévenus.]
[Mis à part les fans de cette race de chien particulièrement hideuse, vous êtes tous invités à vous joindre à ce RP si vous voulez participer à la guerre mais que votre personnage ne sait pas se battre Razz]

Tout le monde le redoutait mais en  même temps, tout le monde savait que c’était inévitable. Hërizaelle n’avait pas particulièrement été malmenée par la guerre qui avait eu trois ans plus tôt, au contraire. Mis à part le fait qu’elle avait du trimer plus fort pour subvenir aux besoins des armées, elle n’avait pas subit de pertes de ses proches. Elle s’en était même plutôt bien tiré, car elle avait réussit à établir dans tous les Royaumes libres un lien de reconnaissance envers sa Taverne qui avait fourni, grâce à ses grandes terres généreusement abondantes, au villageois dévoués et à ses talents de cuisinières, des vivres en grande quantités. S’il avait fallu quelques semaines pour la tavernière avant d’avoir assez de vivres pour rouvrir l’Auberge, cela avait toutefois été rapidement récompensé.

Malgré l’économie peu favorable, les gens venaient de partout pour rendre visite à la femme forte qui avait supporté les armées gracieusement. La Marcescent n’avait jamais été aussi achalandée depuis sa création par les ancêtres d’Hërizaelle, qui devaient bien se retourner dans leur tombe d’excitation! Paysans et nobles venaient féliciter la bonne humaine et l’encourager en s’achetant une soupe, un rôti ou même juste une bière. Son coffre se remplissait généreusement, et ce fut ainsi pendant les trois années qui suivirent, si bien qu’elle pouvait encore plus se donner le plaisir d’offrir du travail aux jeunes paysans à travailler pour elle, et faisait encore plus d’argent en récoltant plus de nourriture! La roue tournait dans le bon sens, les affaires allaient bien. Plus elle gagnait d’argent, plus elle donnait généreusement, et cela lui revenait gracieusement en remerciement. Elle était probablement l’entreprise la plus prospère en cette époque de destruction et de pauvreté. Et tous ces gestes, elle ne les commettait pas pour continuer à améliorer sa réputation, comme certains pourraient le croire. Elle donnait vraiment par gaieté de cœur, parce qu’elle était tout simplement ainsi. Elle possédait trop pour tout garder pour elle, alors elle donnait au suivant.

Quand la guerre fut de retour, la  Paysanne ne vit pas là une nouvelle occasion de se faire remarquer, mais juste un autre moyen de servir autrui. Comme la dernière fois, elle fournirait généreusement l’armée en vivres, puisque de toute façon son commerce n’avait jamais aussi bien fonctionné, elle pouvait donner sans compter et sans peur de manquer pour elle-même. Elle cloua donc pour une deuxième fois un panneau «fermé» sur sa Taverne et rejoignit les supporteurs de Turquoise. Les villageois arrivèrent avec elle dans leur Royaume voisin, les caravanes remplies de vivres fraîches et abondantes. Des tentes furent installées où on construisit des cuisines de fortune, et la cuisinière commença à exhiber son talent. Le fumet qui se dégageait de la tente où elle cuisinait en compagnie de d’autres fervents personnages, nobles et paysans mais sans la capacité de se battre, était tout simplement divin. Jetant un regard autour d’elle, la Tavernière décida d’alléger l’ambiance en se liant d’amitié avec ses compagnes et compagnons de fortune pour les semaines ou les mois à venir. Il fallait bien se serrer les coudes entre compatriotes de Guerre, car s’ils ne faisaient pas partis des potentiels victimes qui remplissaient les rangs partant au front, leur rôle était tout aussi important à jouer. Quand ils ne cuisinaient pas, ils assistaient les Soldats en leur allégeant la tâche pour qu’ils puissent se reposer, en nettoyant leurs armures par exemple, aiguisant leurs lames ou remplissant leurs carquois. Fabriquer des flèches et autres projectiles faisaient aussi partis de leurs tâches quotidiennes.

Bref, la Tavernière et ses complices ne chaumaient pas.

- Vous avez remarqué comme la relève de soldat est bien plus intéressante que celle d’il-y-a trois ans? ronronna-t-elle en essayant de faire de l’humour. Il me semble que nos héros n’avaient pas un aussi beau derrière la dernière fois, mais c’est peut-être parce que je commence à manquer d’attention masculine que je m’énerve pour un rien! Elle faisait dandiner son généreux postérieur tout en brassant vigoureusement le ragout qui embaumait la «pièce» de toile. Moi je ne leur ferait pas mal, à ces hommes et mêmes ces femmes, je les aimes musclés comme ça, assez fort pour me suivre, faut dire que je déplace de l’air moi-même. Je n’adopte que les bons bergers-allemands moi, ou encore des rottweilers, mais les shih tzu, sans façons, si vous voyez ce que j’veux dire!

Oui elle était un peu osée, faut le dire, oui elle pouvait sembler un peu déplacée alors qu’il y avait sans doutes parmi ses femmes des épouses dont les maris risquaient en cet instant leur vie pour les sauver. Mais après tout, si on ne pouvait plus faire de l’humour pour détendre l’atmosphère, on crèverait tous sèches et crispés, sans jamais avoir souris.
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Colin

Colin


Date d'inscription : 21/02/2014
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MessageSujet: Re: Approvisionnement des troupes [Libre]   Approvisionnement des troupes [Libre] Icon_minitimeLun 3 Mar - 12:04

[Défi 3 activé]

Il y avait par chance pour le moment pas encore énormément de blessés qui débarquaient à l'infirmerie installée à turquoise et cela réconfortait plutôt Colin, qui d’une part, éprouvait beaucoup d'empathies et supportait difficilement de voir tant de souffrances et de l’autre, parce qu'il pouvait aller prendre un peu l'air et se rendre utile à d’autres endroits. Le jeune élève s'était donc informé au près du personnel du château, pour savoir où il pourrait se rendre utile, sans que cela soit trop dangereux, pour qu'on ne lui interdise pas de s'y rendre et aussi parce qu'il ne se voyait vraiment pas sur un champ de bataille, à son âge. On envoyait donc Colin rejoindre un groupe de paysans, qui se rendaient non loin de là, pour y apporter divers objets, utiles au ravitaillement. La guerre avait recommencé depuis peu et pour le moment, tout n'était pas encore incontrôlable et le blondinet était ravi de pouvoir aider et  d’apporter sa contribution dans cette guerre qu'il espérait bien moins longue que celle qui s'était déroulée la première fois. Cette fois et même si c'était assez rare, Colin n'était pas avec son meilleur ami, qui était en train se de concentrer à la réparation de nombreuses armes. Dans ce genre de moment, Colin savait que son ami avait besoin de rester un peu seul pour se concentrer et lui, pouvait se rendre utile autre part. Ainsi, l’élève d'Enkidiev, suivait le groupe de paysans et tentait avec beaucoup de difficultés, de porter quelques affaires. Le gamin, haut comme trois pommes, n'avaient pas l'habitude de se plaindre et la situation était assez comique, quand il tombait plusieurs fois avec les affaires et que les adultes, se mettaient à rire en le taquinant, toutefois sans la moindre méchanceté.

En arrivant près des tantes qui avaient été installées, les rires s’arrêtaient et même si malgré la guerre, les gens s’efforçaient parfois de rester de bonne humeur, il était difficile de garder le sourire, en pensant que si la bataille durerait trop longtemps, il n y aurait pas assez de vivres et ce beau royaume, pourrait bien tomber et devenir une des colonies de l’empire. Colin posait alors les affaires près d’une tente et l'un des paysans lui demandait alors de se rendre dans l'une des grandes tantes qui se trouvait au milieu des campements, pour voir si la tavernière qui ‘y trouvait, n'avait pas besoin d'un peu d'aide. Le petit blondinet n'avait pas de mal à trouver l'endroit, il lui fallait simplement suivre la délicieuse odeur qui sortaient de la tante et plus il approchait, plus il entendait des rires, c'était à croire qu'à l’intérieur, personne ne semblait être conscient de la guerre qui avait démarrée. En entendant la voix de la tavernière et les rires qu'elle semblait soulever, Colin hésitait un moment avant de pénétrer les lieux, se demandant s'il serait à sa place à l’intérieur et si son aide pourrait vraiment servir. Au bout d'un moment d’hésitation, le gamin rentrait à l’intérieur de la tante et fut saisit par la chaleur qui émanait, au temps de la convivialité des gens qui s'y trouvaient que par celle produite par la nourriture qui cuisait.

A l’intérieur, tout le monde semblaient occuper mais, il y régnait une chaleur humaine incroyable et même si Colin n'avait rien comprit à cette histoire de chien, don parlait celle qui semblait être la maîtresse des lieux, il ne pouvait pas s’empêcher de sourire en les voyants tous rigoler. Toutefois, plus il avançait, plus Colin se sentait mal à l'aise, il était bousculé par les adultes, qui tels des géants, le voyait à peine, tenter de se frayer un chemin jusqu'à la femme qui comme l'avait appelé une autre, ce nommait, Hërizaelle. Au bout d'un moment et après avoir faillit tomber plusieurs fois, Colin parvenait près de la tavernière mais, c'était à cet instant qu'il faisait une démonstration de sa grande maladresse, en faisant tomber un plat de sauce, après qu'un homme énorme, l'avait bousculé. Le plat en terre se fracassait alors par terre, tendit qu'une partie de la sauce, aspergeait les pieds d'Hërizaelle. A cet instant, Colin se mit à rougir et atteignait presque la même couleur que la sauce, qui lui avait aussi aspergé les pieds et une partie du bas de son pantalon d'élève. Ce dernier, attrapait alors une boite de mouchoirs qui se trouvait sur la table et la vidait, en tentant d'essuyer le sol, ne faisant hélas, qu'étaler la sauce.

- Ho...non...je..je...j'suis désolé, j'ai pas fait exprès! Je m’appelle heuu..Colin et j'étais venu pour..voir si..et bien pour aider et..

Jamais Colin ne s'était sentit aussi mal à l'aise et à cet instant, il aurait aimé être encore plus petit qu'il ne l'était. Au tour de lui, les adultes rigolaient à pleins poumons et même s'il avait envie de leur demander d’arrêter de se moquer de lui, il était bien trop gêné et intimidé, pour leur crier dessus. Et de toutes les manières, ce n’était pas son genre. Ainsi, il continuait d'essayer lamentablement de ramasser la sauce, se brûlant à moitié les mains, même si la sauce n’était pas bouillante.
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Ewald
Roi de Béryl
Ewald


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MessageSujet: Re: Approvisionnement des troupes [Libre]   Approvisionnement des troupes [Libre] Icon_minitimeMer 5 Mar - 22:45

Ce matin-là, le jeune Ewald avait revêtis une des armures de son défunt père.  En regardant son reflet dans la glace, il avait été déçu et fier à la fois. L'ancien roi de Béryl tombé au combat ne pourrait jamais exprimer sa fierté au jeune homme qui en avait lourd sur les épaules. Par contre, sa sœur jumelle s'était fait une grande joie de lui dire que le paternel aurait eu le cœur gonflé de joie à le voir ainsi vêtu. Ewald savait sa jumelle tourmentée par contre. La jeune femme était toujours inquiète de gouverner le royaume en son absence. Pourtant, il avait en elle une immense confiance. Ce qui l'inquiétait, pour sa part, s'était l'état de son oncle. En effet, celui-ci n'avait pas pu le suivre dans ses déplacements comme à son habitude puisqu'il souffrait d'une forte fière et d'une mauvaise toux depuis plus d'une semaine. Pour Ewald, son oncle était son modèle et il se refusait d'entrevoir son départ pour le grand voyage aux pleines de lumières... Quoique, si pleines de lumières il y a vraiment... parce que par les temps qui cours (ou plutôt les années) Ewald ne croyait plus vraiment en les Dieux. Comment avoir confiance en ses Êtres qui ont délibérément pris la décision de laisser le peuple à leurs tristes sort. Allez... débrouillez-vous comme des grands les amis... Ils ne pouvaient plus jamais compter sur les prières du jeune souverain. Il avait volontairement décider de jeter ce principe aux poubelles après maintes réflexions.

Une bataille approchait à grand pas et Ewald voulait absolument y prendre part. Il devait se serrer les coudes entre eux. Il avait donc quitter son royaume bien aimé avec son armée. Il avait par contre laissé une garde suffisante pour assumer la protection de son territoire. Après tout, ils ne savaient pas à quoi s'attendre avec le peuple ennemi et il était quand même situé très près de Turquoise. Ce serait sa première grande bataille sans son oncle pour le guider. Ce dernier lui avait dit d'avoir confiance, qu'il le sentait prêt et mature pour agir seul. Il avait acquiescer, incertain. Le voyage avec ses soldats s'étaient déroulé sans embuche. Ils étaient proche de Turquoise et la route ne fût pas très longue ni très éreintante. Arrivé là-bas, il contempla l'endroit aménagé pour les tristes circonstances.  Des tentes avaient été monté à des endroits stratégiques. Il se douta que certaines devaient abriter les soldats par groupe, des infirmeries afin de prodiguer des soins aux braves combattants blessés au cours de la batailles, des endroits pour ravitailler les valeureux gens ou même des quartiers général pour que les dirigeants prennent les décisions importantes. Ewald sépara ses troupes : il envoya une partie de ses hommes monter de nouvelles petites tentes afin de les héberger, un autre irait à l'infirmerie, un troisième regroupement irait ranger les armes supplémentaires à un endroit approprié et le dernier groupe se rendrait à l'endroit du ravitaillement pour apporter des vives supplémentaires et manger un peu. Ewald faisait parti de ce groupe, le reste de ses hommes viendraient une fois leurs tâches terminés. Le jeune roi de Béryl demanda à un jeune adolescent passant près de lui les bras surchargés de flèche les indications pour se rendre à la tente de ravitaillement. Le gamin lui bafouilla les explications rapidement et reparti sans demander son reste.  En fait, Ewald n'eut même pas le temps de lui demander qui était en charge. Le jeune roi militaire fît signe à son groupe qui se dirigèrent vers la tente pointé par le jeune quelques minutes plus tôt. Il promena son regard sur la foule et il crût comprendre à travers les babillages que la femme nommée Hërizaelle, une tavernière, était en responsabilité de l'endroit. Il alla vers elle de son pas rapide et se présenta rapidement comme un soldat de Béryl. ll n'avait pas envie pour l'instant d'être traiter différamment des autres. Puis, il lui dit que son roi lui avait dicter d'amener les vivres supplémentaires tout droit arriver de Béryl jusqu'à ici. Elle lui indiqua joyeusement où déposer les caisses de bois bien garnies aux soins de ses précieuses servantes. Au moment où il se retournait pour faire signe à ses militaires de s'approcher, il bouscula un jeune garçon, qui fût de toute évidence surpris par l'homme, et le petit renversa un bol rempli à rebord. Les gens à l'intérieur, qui avait sûrement quelques chopes de bière dans la panse, rirent de plus en plus fort. La sauce éclaboussa les pieds de la femme et même le bas de sa robe. Le garçon se confondit  en excuse vers la tavernière et il devint aussi rouge qu'une belle tomate bien mûre prête à être récolté. Il semblait mal à l'aise à cause des rires gras des adultes autours. Il crût même entendre un homme dire que le petit maladroit devrait sortir d'ici avant d'épuiser les vivres destiné à ceux qui se battent. Non mais... quel espèce de malotru! Il n'avait donc aucun savoir vivre? C'était bien plus sa faute que celle du garçon. Il se décida à intervenir.

- Messieurs s'il vous plait, un peu de retenu. Je vous ferai remarqué que les vivres sont pour tous, même ceux qui ne peuvent pas servir avec la force de leurs épées. Ayez donc un peu plus de respect à ceux qui ont contribué à vous servir un délicieux repas chaud et réconfortant.

Ewald adressa un regard noir à celui qui avait été impertinent. Il reporta son attention vers le garçon et s'excusa à son tour.

- Est-ce que je t'ai fait mal? Je suis vraiment désolé... Tu n'a pas à t'excuser petit, ce malheureux accident est en fait uniquement de ma faute et non de la tienne. Comment est-ce que tu t'appelle? Est-ce que tu me pardonne, mon petit?

Le roi de Béryl se pencha à son tour après avoir attraper un linge sur une des tables et se mit à l'ouvrage lui aussi. Il lui fallait réparer le dégât. Puis à cette position, il plongea son regard et toute son attention vers le jeune garçon qui semblait timide.
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Colin

Colin


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MessageSujet: Re: Approvisionnement des troupes [Libre]   Approvisionnement des troupes [Libre] Icon_minitimeSam 8 Mar - 5:20

Colin avait commencé la journée en se disant que tout comme à l'infirmerie, il pourrait prêter main forte aux ravitaillements mais, il fallait qu'il reconnaisse que cela commençait plutôt mal. Le jeune garçon avait toujours été plutôt maladroit et une fois de plus, il en avait fait la démonstration et ce qui n’arrangeait vraiment rien à son cas, c'était les rires des personnes qui se trouvaient au tour et qui le mettaient très mal à l'aise. Colin avait toutefois le mérite de détendre l’atmosphère mais, ce gamin timide n'aimait pas qu'on s’intéresse trop à lui, s'il proposait son aide, ce n'était pas pour attendre quelques chose en retour et en et instant, il aurait aimé ce faire tout petit. Avec les mouchoirs, il s’efforçait d'éponger la sauce et après avoir tenté de s'excuser, il gardait les yeux rivé au sol, espérant qu'on l’oublierait et que les rires de moqueries s’arrêteraient. Dans cette situation qui n'était pas à son avantage, il comprenait vraiment ce que ressentait son meilleur ami, quand il était rejeté par toute ces personnes qui ne supportaient plus de voir des fées. A présent, les mains du gamin étaient recouvertes de sauce et son bas de pantalons et ses bottes, n'étaient pas dans un meilleur état.

Tendit qu'il pataugeait dans la sauce, l'élève d'Enkidiev croisait le regard d'un jeune homme, celui de l'homme qui l'avait bousculé mais, ce dernier n'était nullement mal intentionné et mieux encore, il prenait la défense du jeune garçon, qui sans doutes, si les gens avaient remarqué qu'il était un élève d'Enkidiev et futur défenseur des royaumes libres, ne se seraient pas au temps moquer de lui. Quand la première guerre s'était terminé, même si cela n'avait pas été une victoire en raison de la perte de la moité des royaumes, les populations des royaumes libres, avaient éprouvés une profonde admiration et un grand respect pour l'ordre d'Enkidiev et les élèves et écuyers, en étaient tout au temps respectés, car ils étaient l'avenir, à  condition que cette deuxième guerre ne se termineraient pas pire que la première. L'un des futurs espoirs de l'ordre, était toutefois bien discret et quand le jeune homme s'adressait à lui, il croisait timidement son regard et lui souriait en constatant qu'il l'aidait à tout nettoyer. Colin restait un moment à observer cet homme et ses sens magiques, semblaient lui indiquer, qu'il était une personne assez importante, le gamin qui n'avait pas encore des pouvoirs très développé et prenait souvent pour habitude de ne pas trop écouter ses dons, mais, cette fois, il semblait davantage convaincu.

- Non, vous m'avez pas fait mal si..monsieur…Je m’appelle Colin, j'suis élève de l'ordre d'Enkidiev et j'suis à votre service. Je suis désolé, je suis un peu maladroit...

Une fois n'était pas coutume, le jeune garçon avait réussit à démasquer quelqu’un, à l'aide de son sixième sens et peut être aussi, inconsciemment en utilisant sa télépathie, qui d'habitude ne lui servait pas à grand choses. Toutefois, Colin s'était montré discret et avait murmuré ses paroles, pour ne pas griller la couverture du jeune homme et peut être aussi, parce qu'il n'était pas vraiment sûr d'avoir fait une bonne déduction. Après un petit coup de nettoyage et s’être redressé, le gamin nettoyait un peu sa tenu d'élève et à cet instant, des personnes semblaient avoir reconnu son appartenance et ils semblaient soudainement bien moins moqueur. De plus, les paroles prononcés par le jeune souverain, que personne ne semblaient reconnaître, avaient calmé les moqueries. Le gamin restait un moment à regarder cet homme et trouvait qu'il lui ressemblait et intérieurement, cela faisait assez rire Colin, qui s'était toujours demandé ce que cela faisait d’être un souverain. Et concernant ce roi, le petit blondinet trouvait, que s'il ne se trompait pas sur son identité, était une personne très bien et qui savait parfaitement se mélanger avec la population. Ce qui avait aussi poussé Colin à savoir qui était cet homme, s'était que malgré l’absence de magicien pour donner les cours, les chevaliers avaient souvent répondu présent et certains avaient enseignés l’histoire aux élèves, aussi bien récente que plus ancienne. Les membres de l'ordre, se déplaçaient beaucoup dans les différents royaumes et tous, se devaient de connaitre l'identité de leur dirigeant et Colin était un élève très attentif en cours.

- J'suis venu pour aider, d'habitude j'aide surtout à l'infirmerie mais, je voulais aider plus de gens et on ma dit que je pouvais venir ici pour voir ce que je pouvais faire. Vous avez besoin d'aide m'me?

Colin s'était au temps adressé au jeune homme qu'à la tavernière mais, il savait que c'était cette dernière qui dirigeait les opérations qui se déroulaient sous sa tente et il était tout à fait normal qu'il s'adresse à elle, surtout après l’avoir aspergé de sauce. Après avoir discuté avec le souverain et la tavernière, Colin se sentait un peu plus rassuré et il était maintenant, près à aider, du mieux qu'il pourrait. Il avait assez perdu de temps et il n'oubliait pas dans quel but il s'était rendu sous cette tente. Ainsi, avec un grand sourire sur le visage, il était plus que jamais motivé, pour accomplir son devoir.
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Ewald
Roi de Béryl
Ewald


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MessageSujet: Re: Approvisionnement des troupes [Libre]   Approvisionnement des troupes [Libre] Icon_minitimeJeu 13 Mar - 18:00

Il n'arrivait pas souvent à Ewald de Béryl d'être maladroit. Pourtant, il venait à peine d'arriver à Turquoise et il avait déjà fait une gaffe. Quelle bonne impression il devait faire!  Heureusement, le petit garçon n'était pas blessé et il semblait soulagé qu'Ewald ait fait cesser les moqueries. Seulement les vêtements du garçon et ceux de la tavernière avaient été salis par la nourriture. Par chance... la sauce n'était pas bouillante! Il s'en serait terriblement voulu dans l'autre cas. Il avait déjà été témoins d'un accident semblable lorsqu'il était petit dans les cuisines du château de ses parents. Il jouait avec un balle en compagnie de sa sœur.  Le ballon avait roulé dans la cuisine et il avait fait trébuché une cuisinière qui tenait un chaudron de sauce tout droit retirer du feu ardent. Le liquide chaud était tombé sur les pieds de sa jeune gardiennes qui leurs préparait le goûter. Il semblait même encore entendre les cris de la femme résonner dans ses oreilles.  Les pieds et les jambes avaient été brûlés.  Heureusement, les jumeaux n'avaient pas été très gronder. Son père n'aimait pas les punitions physique. Il lui avait plutôt demander, à lui et à sa sœur, de se mettre à la place de la femme et d'écrire une lettre d'excuse. Sa jumelle avait riposté, la servante ne savait même pas lire, son père s'était alors un peu fâcher. C'est l'intention derrière le geste qui compte. De toute manière, la servante n'avait pas besoin de savoir lire pour les écouter s'excuser.

Le gamin se présenta alors à lui, il s'appelait Colin et il était un élève de l'Ordre d'Enkidiev. Il avait donc suivit les troupes de la chef des Chevaliers. Une certaine Murdoch, il l'avait rencontrer une fois à sa connaissance et c'était vague. Le roi de Béryl n'avait même pas remarquer les vêtements du petit qui témoignait de son rang.  Il ébaucha un sourire à Colin, il serait un fier guerrier dans quelques années. Il défendrait avec courage les terres d'Enkidiev. Ils terminèrent, tout les trois de nettoyer le petit dégât. Ewald se releva alors et il se présenta à la tavernière et au petit Colin en tendant la main à se dernier pour qu'il puisse la serrer à la manière des Chevaliers.

-Je m'appelle Ewald et j'arrive directement de Béryl avec l'armée du roi. Je suis enchanté de faire ta connaissance Colin, élève d'Émeraude.

Ewald omis volontairement d'ajouter son titre de roi, ce n'était pas vraiment important pour lui de le crier sous tout les toits. Certains aimait utiliser leurs titres pour différentes raison... Ewald, lui, préférait être utile de sa personne plutôt que d'utiliser son titre de souverain. C'était superflu et cela le mettait parfois dans l'embarras plus qu'autre chose. Plus tard, peut-être les mettrait-il au courant de sa véritable fonction. Il ébouriffa la chevelure du garçon de la presque même couleur que la sienne.

- Je suis heureux de savoir que tu combattra peut-être à mes côtés dans quelques années. Je dois t'avouer que je suis très soulagé de ne pas t'avoir blessé. Je n'ai pas été très prudent. J'ai en ma possession plusieurs caisses de nourriture. Si cela t'intéresse, tu pourrais m'aider à les décharger. Mais je ne t'oblige à rien, je comprend que tu puisse avoir d'autres tâches plus importante.

Le souverain se tourna vers la tavernière et lui sourit. Ewald s'inclina devant la femme en s'excusant.

- Si cela convient à celle en charge de la situation, la maître des lieux! J'ai même le temps de vous aider à tout mettre en place avant de me rendre à mon tour sur les champs de bataille. D'après ce qu'on m'a expliquer, je me rendrai là-bas seulement demain soir pour la nuit. Je viens de me rendre compte que je ne connais pas votre prénom, Madame? Je dois d'ailleurs vous féliciter, j'ai entendu dire que vous faites de l'excellent travail avec la tente de ravitaillement.
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Hërizaelle
Tavernière
Hërizaelle


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MessageSujet: Re: Approvisionnement des troupes [Libre]   Approvisionnement des troupes [Libre] Icon_minitimeSam 22 Mar - 22:49

[Excuse-moi de l’attente Ewald j’étais entrain d’oublier ce RP *honte* ]
[Je m'excuse si j'ai sauté certaines de vos paroles ça commençait à faire beaucoup de chose à prendre en considération dans un seul RP. Comme Colin n'est plus là je l'ai délicatement chassé du RP Wink C'est entre toi et moi beau gosse! ]

Les rires des femmes présentes faisaient se démarquer leur tente particulièrement bruyante et joyeuse par rapport à celles environnantes. Il fallait bien avoir Hërizaelle de Fal en sa compagnie pour être capable de faire des blagues et de s’amuser en plein temps de guerre. La tavernière n’était pas femme à se laisser abattre par la férocité de l’ennemi, elle en avait vu une autre guerre, qui avait été sanglante et qui ne s’était pourtant pas trop mal terminé pour Enkidiev. Après tout, ils n’avaient pas tout perdu! Les gens avaient malheureusement tendance à ne voir que le mauvais côté de la médaille. La guerre qui avait eu lieu trois ans plus tôt était au début vouée à l’échec. Personne n’avait grand espoir de s’en sortir face aux forces immesurables de l’empire, et un coup de force du destin les avaient pourtant sauvés…

Rien n’empêcherait donc un curieux phénomène de les épargner à nouveau. Et encore, il lui semblait maintenant que les forces étaient plutôt égales?

Alors pourquoi, dites, POURQUOI, garder une ambiance si sombre et abattue alors que c’était justement de la bonne humeur dont avaient besoin les soldats des Royaumes libres pour avoir suffisamment d’énergie pour faire leur boulot? Il fallait être fou pour s’abstenir de rire et d’être heureux juste pour respecter le deuil des morts. Les vivants, eux, avaient besoin d’encouragement. Avaient besoin de vie! À peines souches! Et vlan de la vie, dans ta gueule, et vlan de la joie, avale bien, prends-en une autre gorgée!

Voilà pourquoi la tente de la tavernière attirait autant les curieux, parce qu’elle éclatait comme un rayon de soleil sous une pluie battante. Un véritable arc-en-ciel.

Lorsque les femmes virent entrer un petit enfant dans sa tenue d’élève d’Enkidiev, elles changèrent immédiatement de sujetde conversation pour ne pas brusquer ses petites oreilles vierges et firent mine de travailler plus sérieusement, tout en ne cessant de discuter. Hërizaelle était bien contente de voir qu’elle avait réussis à installer une ambiance plus conviviale et relâchée, elle pouvait enfin se détendre car elle était incapable de travailler dans le silence, habituée qu’elle était a toujours avoir un bruit de fond qui se résumait aux histoires racontées par les voyageurs aux gens de fal, aux chansons des bardes ou au simple radotage des mégères. Bref, le brouhaha habituelle de« La Marcescent» Relâchant la louche qu’elle agitait frénétiquement depuis quelques instants, elle observa son équipe de travail et remarqua qu’un homme plutôt distingué était entré dans la tente juste avant le petit garçon, et il se rendait directement vers elle, alors que l’élève lui semblait avoir du mal à la rejoindre dans la mêlée. Elle accueillit donc l’homme qui se présenta comme un simple soldat de Beryl à qui on avait demandé de porter un certain nombre de vivres toutes dirrectement offertes par le Roi bérylois.

- He bien Monsieur Ewald, vous offrirez, je l’espère, mes remerciements à ce généreux Roi, de la part de tous les soldats des Royaumes libres. J’imagine que vous avez d’autre travail à faire que d’assister mes cuisinières, les Soldats sont encore trop manquants sur le champ de bataille, alors vous pouvez jsute les déposer dans ce coin-là dit-elle d’un ton toujours aussi enjouée et rieur, comme elle venait juste de raconter une blague, tout en pointant un endroit rempli de nourritures diverses qui n’avaient pas été triées. Et nous allons nous en occuper. Soyez les bienvenus à Turquoise, d’ailleurs, bien que l’occasion ne soit pas idéale, je vous souhaite beaucoup de… chance disons, pour les combats, parce que c’est à peu près de cela que tout dépend, il semblerait bien… conclut-elle avec un beau sourire en lui adressant un de ses clins d’œil amical dont elle seule avait le secret.

Alors qu’il se retournait pour donner les ordres à ses compagnons d’armes, le soldat bouscula accidentellement l’élève qui avait finalement réussis à se joindre à eux, ralentit par les adultes qui ne le remarquaient pas et lui bloquaient sans cesse le chemin. La chute du gamin le fit se cogner sur une table qui céda sur le coup. Celle-ci était justement garnie d’une sauce aux tomates bien tâchante qui se rependit sur les pieds de la cuisinière en chef. Elle venait juste de la terminer avant de s’attaquer à celle qu’elle cuisinait à ce moment-là, alors elle était brulante! Heureusement que ça n’avait touché que ses chaussures qui étaient plutôt résistantes, elle sentit légèrement la chaleur au travers mais elles ne seraient pas gâchées, et elle ne se brulerait pas. Personne d’autre ne fut touché, fort heureusement car la sauce était très chaude et aurait pu bruler vivement n’importe qui aurait été aspergée.

Une personne se plaignit du fait que ce gamin ferait mieux de sortir avant de tout gâcher la nourriture destinée aux vaillants soldats qui les défendaient, mais Ewald s’empressa de remettre ce malotru à sa place, puisque c’était bien de sa faute et non de celle de l’élève d’Enkidiev. L’enfant béguetait justement des excuses, tout penaud qu’il était d’avoir fait une terrible gaffe, et il se brulait stupidement les mains à essayer de tout ramasser. Il se présenta par son nom et informa qu’il voulait juste aider, pas leur nuire, mais encore une fois c’est le Soldat, qui était en réalité la cause de l’incident, qui le calma en lui disant que ce n’était pas bien de sa faute et en s’assurant que Colin n’était pas trop amoché par la chaleur de la sauce, mais il semblait heureusement intact. Il était seulement tout crotté après avoir essayé d’éponger innutilement la sauce. La Tavernière se décida finalement à intervenir.

- Tu peux arrêter Colin, ce n’est pas la fin du monde arrête de te faire du mal en essayant de nettoyer le tout. Je préfererais te voir allez au château et changer ses vêtements qui sont maintenant tout humides, tu ne peux pas rester comme cela. Rentre et reviens me voir quand tu seras propre mais surtout calme, car ce n’était pas ta faute, vraiment, tu n’as pas à t’en faire! Rassure-toi et reviens-moi, de toute façon ton coup de main sera bien précieux et suffira à faire rattraper ce léger retard. D’ailleurs, Monsieur le Soldat, je suis entrain de me demandé si c’est pertinent de vous retenir ici. Oh, bien sur on a besoin de vous sur le front, mais vous m’avez occasionné tout un retard en bousculant ce garçon, j’ai bien envie de vous faire travailler comme la vraie mégère que je suis! Malgré le sens de ses paroles, Hërizaelle n’avait pas une once de méchanceté dans sa voix, elle essayait plutôt de montrer qu’elle n’était pas fâchée et que ça l’amusait presque. Au moins elle aurait quelque chose d’intéressant à raconter à son retour à Fal!

Même si l’enfant semblait déterminé à travailler pour elle, Hërizaelle parvint à lui faire comprendre de revenir plus tard, mais elle dénota tout de même une certaine forme de respect qu’il accordait à Ewald plus qu’à un simple soldat comme il s’était présenté. Justement, Ewald venait de proposer au garçon de l’aider à déballer sa cargaison de nourriture, mais le gamin avait comprit et était plutôt parti tel que le lui avait demandé la tavernière, qui n’avait pas l’habitude qu’on la contredit. Même si elle était souriante et joyeuse, elle donnait des ordres comme une vraie Reine. Parlant de Royauté, elle avait trouvé à ce simple soldat un charisme et une diplomatie, malgré la maladresse, que bien peu de simples guerriers ou paysans possédaient.

- C’est plutôt moi qui vais vous aider, Ewald, à ranger tout ça puisque vous n’êtes pas obligés de travailler avant cette nuit. C’était une blague bien sûre quand je disais que je vous obligerais à rester ici, mais si l’envie vous prend, je veux bien vous garder, des bras forts ne me seront pas inutiles.

À ce niveau, il fallait avouer que la Tavernière n’était pas peu munie, elle-même était habituée au dur labeur des champs et du bétail, elle était fort musclée pour une simple femme, surtout une paysanne. Mais ses compagnes dans sa cuisine de fortune étaient plutôt maigrichonne, alors elle aurait fait tout le travail toute seule probablement si ce n’avait été de la proposition du Soldat.

- Je suis Hërizaelle de Fal, Tavernière propriétaire de «La Marcescent» faloise. Vous en avez peut-être entendu parler, c’est une vieille auberge et une grande terre qui se remet de père en fils depuis des générations, mais mon propre paternel n’a pas eu de fils, il n’a que moi, alors j’en suis l’unique héritière. J’ai fais jaser il y a trois ans parce que mes terres fertiles ont contribué à nourrir bien des bouches de guerriers affamés pendant la dernière guerre. Sa réputation s’était vraiment étendue dans tous les Royaumes libres, et habituellement lorsqu’elle se présentait, les gens la reconnaissaient, même sans l’avoir rencontré, juste par son nom. Si je puis me permettre, j’aimerais bien connaître la vérité à votre sujet si nous sommes pour travailler ensemble, cela mettrait une ambiance plus appropriée. J’ai remarqué que le garçon vous avait accordé une certaine importance bien plus marquée qu’à n’importe quel soldat, et rare sont les guerriers qui ont autant de bien parlé que vous, alors qu’elles sont les raisons qui vous poussent à vous faire passer pour un soldat bérylois, qui que vous soyez réellement?

Elle ne se faisait pas de soucis et ne prenait nullement un ton accusateur, le tout avait été dit de façon plus amusée et interrogative, de la curiosité simple, un certain penchant pour les ragots peut-être, un talent pour dégoter les meilleures rumeurs. On peut sortir la Tavernière de sa taverne, mais on ne peut pas sortir la Tavernière de la femme!

De toute aussi bonne humeur que si elle n’avait pas été aspergée par une sauce chaude qui la rendrait détectable olfactivement à des kilomètres à la ronde (est-ce un soldat? Est-ce une tavernière? Non! C’est une tomate!) Hërizaelle entreprit le tri de la généreuse cargaison en provenance du Beryl.
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Ewald
Roi de Béryl
Ewald


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MessageSujet: Re: Approvisionnement des troupes [Libre]   Approvisionnement des troupes [Libre] Icon_minitimeMer 26 Mar - 23:58

La tavernière envoya finalement le garçonnet au château, histoire de se débarrasser de ses vêtements maintenant tout tâché de sauce. Par sa faute, sois disant passant. Ouf! C'était la première fois qu'Ewald c'était senti aussi mal de toute sa vie. Excepté le moment où son oncle lui avait apprit la mort de ses parents. Le jeune roi de Béryl avait réellement eu peur d'avoir blessé le petit. Même que... sur le coup, lorsqu'il avait vu la sauce il avait cru avoir brisé le nez du petit Collin. Un sourire discret s'ébaucha sur les lèvres du jeune roi à la chevelure dorée. Cette femme était... disons spéciale. Il avait l'impression que c'était une personne dotée d'un sacrée caractère. La tavernière imposait sa présence à sa manière et il trouvait cela plutôt comique. Elle argumenta quelques minutes avec le petit, qui tenait mordicus à aider la femme dans ses tâches : quel garçon aimable, puis il se plia à ses ordres. D'après l'oncle d'Ewald, aucun homme ne peut résister à ce que dit une femme! Le Bérylois regarda l'enfant quitter l'endroit d'un pas rapide et fier. Le futur! Courageux, noble et déterminé. L'espoir d'Enkidiev, de leur peuple! En espérant que la guerre ne le touche pas de sitôt. Tu fera un fier Guerrier Collin! À bientôt, peut-être, petit soldat!, pensa t-il un tantinet nostalgique. Le jeune monarque était perdu dans ses pensées lorsque la tavernière apparût dans son champs de vision. Il avait l'habitude d'être distrait, même que c'était le principal sujet de sa sœur pour le taquiner. Avant de partir pour des combats, elle lui répétait sans cesse de se concentrer pour revenir vivant à son royaume. Soi, il canaliserait son attention sur les combats, mais pour l'instant il n'était pas sur un champs de bataille alors il pouvait se permettre de divaguer un peu. Avant les choses sérieuses, se rembrunit Ewald.

- En fait, je quitte vers les champs de bataille demain soir. Pour l'instant, je suis tout à fait libre... d'aider. De vous aider. Même que cela me ferait plaisir de mettre l'épaule à la roue. J'ai bien remarqué qu'il n'y avait pas beaucoup d'homme ici. Sauf pour reprendre des forces d'après ce que je vois , fit-il en riant et en pointant discrètement du menton les grossiers personnages de tantôt. Même que mes... les hommes qui m'accompagnent pourrait faire quelques tâches plus physique. Pas que je doute de vos aptitudes, mesdames. Vous faites d'ailleurs un travail remarquable, j'en suis certain, ajouta le roi en s'inclinant légèrement devant les autres cuisinières dont les joues se colorèrent un tantinet.

L'homme retourna son regard vers la femme qui se présenta enfin à lui. Hërizaelle, il n'avait jamais entendu ce prénom original. De fal. Tavernière dans ce royaume. La fameuse tavernière? Il en avait entendu parler. Beaucoup même! C'était pratiquement une légende. La plupart de ses hommes dans ses rangs y avait mis les pieds lors des premiers assauts qui avaient coûté la vie à tant de gens innocents. On lui avait décrit cette femme comme une femme au cœur immense, d'une générosité sans borne et d'une force morale inébranlable. Il s'écarta légèrement pour laisser le passage à une jeune fille au tablier sale qui passa avec des assiettes. Puis, Hërizaelle lui demanda franchement de décliner son identité. Elle avait pressenti qu'il n'était pas vraiment qui il prétendait être. Quoique, il était vraiment soldat. Excepté que le jeune roi de Béryl avait des manières bien différente d'une grande partie de ses soldats. Pas qu'ils étaient tous impolis et grossiers, mais certains étaient... légèrement rustre et sauvage? Elle n'avait pas dit cela méchamment ni avec un ton acerbe. L'aubergiste célèbre avait seulement du flair. Comme par coïncidence, un soldat d'un groupe supposément à la tâche de monter le campement des armées de Béryl approcha en vitesse de celui-ci et courba l'échine devant lui. Ewald lui fît rapidement signe de se relever. Il détestait ses marques de... respect devant lui. Il n'aimait pas se sentir différent des autres. Il aurait préféré que les gens le traite comme... quelqu'un qui n'est pas roi. Son oncle lui avait expliqué que c'était impossible puisque les gens avaient eu un trop grand respect pour son défunt père. De plus, c'était une marque de reconnaissance qui prouvait que son peuple appréciait ce qu'il accomplissait malgré son inexpérience dans le domaine de la gestion d'un royaume. À 16 ans seulement, l'apprentissage avait dû se faire très rapidement pour éviter que le navire ne coule! Par chance que son oncle avait pu l'aider, il n'aurait jamais pu s'en sortir sans lui. Ewald lui serait reconnaissant éternellement. Même qu'à un moment, période où il paniquait d'avoir autant de pouvoir, il lui était venu à l'idée de carrément cédé le trône au frère de son père. Dans le pire des cas, il avait même envisager que sa sœur prenne les rennes tellement il avait peur de ne pas être à la hauteur du fameux poste. C'était comme si l'ombre de son père le suivait, parce que même mort il voulait rendre celui-ci fier. Il ne tenait pas à être celui qui serait dépossédé de ses terres. Heureusement, sa famille (restante) l'avait remis sur le droit chemin.  L'homme d'une quarantaine d'année à la peau très foncé lui demanda d'autre tâche pour son groupe puisqu'ils avaient maintenant terminés d'installer le campement sur les terres de la reine Askidielle. Il dicta rapidement à l'homme quelques tâches à effectuer. Il fît la liste longue plutôt que courte, sinon il reviendrait encore lui demander quoi faire et perdrait du temps. Le temps, c'est précieux puisqu'il passe trop vite! Le nouveau visiteur reparti prestement aussi vite qu'il était arrivé.

- Vous aviez raison Mademoiselle Hërizaelle la célèbre aubergiste de Fal, je ne suis pas qu'un soldat de Béryl. Je suis en fait le roi de Béryl en personne. Les raisons qui me poussent à éviter de... décliner ma vrai sont fort simples à comprendre : je n'aime pas du tout qu'on me traite comme un roi. Je me sens imbécile et inutile lorsque les gens m'appellent "majesté" et lorsqu'ils se courbe devant moi pour rien... Souvent bien qu'autrement, ça attire l'attention sur moi et je déteste avoir de l'attention uniquement pour mon titre. Je veux de l'attention, mais pour ce que je suis et non pour ce qui je suis. Je ne sais pas si je suis très clair... Je me considère d'abord et avant tout comme un citoyen un peu borné sur les bords d'Enkidiev, un fier habitant travaillant des dunes de Béryl, un combattant pour la liberté du peuple et en dernier de la liste, comme un roi. Je n'ai pas voulu... je n'avais pas de mauvaise intention en camouflant ce détail, c'est juste que je trouve que ça facilite mes relations avec les gens. Parfois, certaines personnes me fuient. Bref, je crois que ça les intimident, j'ai cru comprendre à travers les lignes que vous n'étiez pas quelqu'un de facile à intimider. Donc voila... J'espère que vous ne m'en voulez pas trop, mademoiselle la tavernière? J'ai beaucoup entendu parlé de vous, vous savez?

Il se rendit come seulement à ce moment qu'il avait bifurqué le sujet principal de la conversation pour un autre. Ewald se trouva un peu impoli. Un peu? Beaucoup! Ce n'était pourtant pas voulu, il avait simplement voulu faire la conversation. Bavarder. Faire la conversation? Merde... Elle avait sûrement bien d'autres tâches importantes à effectuer et elle allait sûrement le trouver idiot de la retarder comme cela! Comme un roi qui n'a rien à faire...
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Hërizaelle
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Hërizaelle


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MessageSujet: Re: Approvisionnement des troupes [Libre]   Approvisionnement des troupes [Libre] Icon_minitimeJeu 27 Mar - 11:27

[Pour moi c'est pas mal fini, je n'ai pas l'intention de reposter d'ici la fin du saut j'ai du travail d'admin à faire Wink Merci pour ce Rp c'était chouette, au plaisir ! ]

Ewald semblait assez enchanté de rendre services aux cuisinières, qui n’étaient après tout que des femmes possédant donc fort peu de muscles, si on oubliait Hërizaelle qui était sculptée par le travail sur le champ depuis sa tendre enfance, sa musculature masculine la faisant souvent passer pour un homme avant qu’on ne remarque sa généreuse poitrine et son fessier tout aussi imposant. Il proposa même de même quelques-uns des soldats qui l’accompagnaient à la tâche, parce qu’une bande de femmes ne pouvait pas suffire à tout faire, certaines de leurs obligations étaient très physiques malheureusement, et c’était la tavernière qui écopait généralement de ces activités intenses car elle était la seule humaine présente possédant des capacités suffisantes.

Un soldat vint ensuite demander à Ewald quels étaient les tâches à accomplir, ce qui confirma les soupçons de la grande femme puisqu’il n’agissait pas seulement comme s’il s’agissait de son supérieur, mais bien avec une diplomatie qu’on n’accorde qu’aux nobles. L’assurance du jeune homme alors qu’il dictait son bon vouloir fit voir à Hërizaelle qu’elle avait visé juste, il était Roi de Beryl, et non un simple soldat comme il le prétendait. Ça la fit rire mais elle commença plutôt à travailler à déplacer les lourdes caisses de vivres jusqu’à l’intérieur de la tente où elle commença le tri, apportant les farines aux dames qui préparaient le pain, de l’eau potable au centre de la pièce où toutes pouvaient en bénéfice, et ainsi de suite, pendant qu’Ewald termina son travail royal.

Lorsque le jeune roi revint à l’intérieur de la tente, il confirma ce que la Maître de «la Marcescent» savait déjà, qu’il n’était nul autre que le Roi de Béryl mais qu’il cachait son identité parce qu’il n’aimait pas qu’on s’incline inutilement devant lui, ce qui impressionna plutôt la tavernière. C’était très noble de sa part de s’approcher autant de son peuple, c’était selon la femme la meilleure façon d’être un Roi, de comprendre ses paysans en s’incrustant parmi eux et ne pas prétendre être supérieur. Un vrai dirigeant est au service de son peuple, et non le contraire, et de voir que certains avaient compris ce principe cela remplissait le cœur d’Hërizaelle de foi en l’humanité.

-¸Vous êtes un bon Roi, Ewald, vous avez compris des choses qui échappent malheureusement à bon nombre de dirigeants de Royaumes. Ou en tout cas qui échappaient. Je crois que depuis la première guerre, les Reines et les Rois ont compris l’importance de soutenir et d’être proche du peuple, pas d’être un Gouvernant sévère qui taxe ses habitant pour s’enrichir et non pour apporter le meilleur à ceux-ci. J’ai été, pendant une période, bien trop riche par rapport à ma caste et les anciens dirigeants en on profiter, particulièrement à l’époque où mes parents dirigeaient «La Marcescent», mais cette époque est révolue, je crois que ma contribution à la guerre a suffi à m’apporter le respect qui m’est du. Je donne par bonne volonté désormais, et non par obligation, au plus de Fallois possibles. En cette période de guerre, il ne faut pas se prendre pour un nombril du monde et donner à son prochain quand on peut. Vous vous donnez lorsque vous accepter d’être traité comme n’importe qui d’autre dans la société, vous donnez votre cœur parce que vous savez ce qu’en bout de ligne vous êtes, juste un serviteur du peuple, un guide, finalement. C’est admirable à votre âge si juvénile.

C’était la sagesse elle-même qui parlait au travers de la bouche d’Hërizaelle, qui en avait vu passer des abus et des âneries monarchique. Que la relève comprenne finalement le devoir d’un Roi, c’était une révolution diplomatique qui aurait tôt fait d’emmener les Royaumes libres dans un état d’esprit bien meilleur. Plus le peuple serait comblé par ses dirigeants, plus il sera motiver à sauver ses terres au nom de celui-ci, quel qu’en soit le prix à payer. Un peuple heureux est un peuple dévoué. La tavernière se donnait corps et âme à Fal, et à tout le reste des Royaumes tant qu’elle le pouvait, pas pour en tirer un bénéfice personnel, quoi que la reconnaissance des autres l’aidait à persévérer, mais par bonté.

- Je ne suis effectivement par une personne intimidable, j’impose moi-même de ma présence je crois, et si je n’ai pas le sang monarchique, on me respecte quand même. Ma lignée n’est pas noble de par son ascendance Royale mais plutôt par ses gestes d’importance. On ne nous a jamais officiellement rendu un titre qui nous différencierait des autres, mais cela n’est pas nécessaire car notre importance est reconnue pour des années de labeur et de dévotion. On n’a pas besoin de porter des bijoux, de l’artillerie lourde comme j’aime le dire, pour être respecté, il suffit d’avoir du cœur, vous l’avez déjà. Si j’étais béryloise, je serais fière, mais surtout rassurée, de vous savoir là pour veiller sur nous.

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