Murdoch Anastasia de Zénor

PHYSIQUE

Murdoch est une dame et tout chez elle le démontre. Des années de service militaire n'ont pas encore su brisée sa silhouette gracieuse, l'ovale parfait de son visage, la délicatesse de ses traits.

Ses cheveux sont d'un blanc brillant, quasiment transparent et ses yeux d'un mauve intriguant. La jeune femme sait mettre ces caractéristiques en évidence pour intriguer, charmer et parlementer.

MENTALITÉ

Murchoch a toujours été une grande dame. C'est une érudite et une très bonne Magicienne. Elle est intelligente et culture. Son expertise intellectuelle et magique a toujours été des plus utiles à l'Ordre. Aux gros bras de ses frères d'armes, Murdoch opposait son savoir, son habileté diplomatique, sa finesse et ses talents. Si le combat au corps à corps est moins sa tasse de thé, elle reste une excellente archère et une bonne stratège.

Murdoch est une aristocrate. Ses opinions, son apparence, son aura, ses manières, sont celles de la haute société. Elle est née Princesse et aurait dû être Magicienne. Elle est donc d'avantage intéressée par tout ce qui touche l'érudition, les livres, les arts et la politique que les armes et le combat. Elle ne supporte pas l'impolitesse et le manque de manière. Elle a des attentes très strictes envers l'attitude des autres. Malgré tout, Murdoch est une femme réaliste. Elle se plit aux nécessités de son temps. Même si elle a horreur de se salir, elle le fera s'il le faut. Elle n'est nullement mijorée ou maniérée. Sa grâce et son port altier sont naturel chez elle et d'aucune façon ils semblent rapportés ou mal placée.

Elle est cependant une femme mélancolique. Elle aurait aimé être tant de chose qu'elle n'est pas. Cette situation l'a rendu d'une certaine manière amère et triste. Elle garde malgré tout une attitude polie envers tous.

POUVOIRS

Murdoch contrôle la glace et la température. Elle peut faire geler les chose à distance, influençant ainsi leur température interne. L’intensité et la durée dépendra de son contrôle de cette habileté ! Elle peut créé de la glace à partir de ses mains et a un certain contrôle kinétique sur celle-ci. La maîtrise de son pouvoir a cependant une contrepartie, sa température interne est plus basse que la normale. Lorsqu'elle ne manifeste pas ses habiletés, son contact est frais comme une nuit d'automne. Lorsqu'elle utilise activement ses pouvoirs, sa température baisse drastiquement pour la durée de la manifestation, la rendant froide comme une journée d'hiver. Enfin, sa peau. Pas ses mains. Ses mains, c'est autre chose. Murdoch semble également avoir une excellente résistance au froid. Elle n'y est pas totalement immunisé, mais il est très difficile pour elle d'attraper des engelures, de faire de l'hypothermie ou toutes autres blessures reliées à la froidure.

Tout ce que Murdoch touche brûle au froid. Elle n'a aucun contrôle sur cette habileté. Elle ne peut ni l'empêcher, ni le forcer, ni même influencé l'intensité. L'effet de ses mains ressemble à celui du contact avec de l'azote liquide. C'est une raison pour laquelle elle porte des gants magiques qui, eux, résiste à l'effet et l'empêche de blesser les autres. Oui oui je sais, j'ai pris ça de Tempête...

AMBITION

Les ambitions de Murdoch sont nombreuses et complexes. Elle aimerait vivre dans un bibliothèque ou se concentrer sur sa pratique de la mais mais, vu ses nouvelles responsabilités et son titre de Chevalier, elle ne peut se le permettre. Plus que jamais, l'Ordre d'Enkidiev représente un phare pour le peuple du continent en détresse, un symbole de liberté et de renaissance. Murdoch tente de vivre selon cet idéal et d'aider la population. Elle rêve d'un jour permettre au peuple d'être libre, elle rêve de libérer le continent, elle rêve de retrouver la paix et, plus que tout, elle rêve de devenir Magicienne.

BIBLIOGRAPHIE

Murdoch Anastasia de Zénor était née du Roi et de la Reine du Royaume éponyme. Son grand-père, avant de mourir, avait demandé à son fils aîné de bien vouloir nommé l'enfant à venir en son nom. Personne ne savait encore le sexe du bébé, mais le Roi avait tenu parole. Lorsque la petite vient au monde, elle fut prénommée Murdoch et aucune protestation de Siobhan ne put y faire quoi que ce soit. Ce n'était pas grave de toute façon. Murdoch adorait son nom. Il était à la fois fort et intimidant. C'était un nom qui imposait respect.

Murdoch eut une enfance heureuse et sans soucis. Ses parents étaient strictes et aimants. Son frère aînée était protecteur, espiègle et généreux. Tous ses besoins étaient comblés et elle ne voulait rien de plus que devenir une grande dame. Il n'y avait pas de Magicien à Zénor mais tout le monde suspectait chez elle un grand potentiel magique. Murdoch était alors trop jeune. Elle ne comprenait pas. Ses parents, fiers comme des paons, envoyèrent des missives aux Magiciens des différents Royaumes afin de faire examiner leur fille et savoir quel serait la meilleure chose pour elle. La suite des choses répondit cependant beaucoup plus vite à leur questionnement. Les pouvoirs de Murdoch se déclanchèrent. Elle jouait alors avec le fils d'une cuisinière. La petite, trop jeune, ne comprit pas ce qu'il arrivait. Elle et son ami se chamaillait pour un jouet en bois. Elle lui prit le bras. Elle eut froid. Il hurla. Elle ne comprit pas. Elle lâcha prise et son ami s'enfuit en courant, hurlant et pleurant. La petite pleura à son tour, ne sachant toujours pas ce qui arrivait. Par chance, le contact fut rapide. Le bras du petit garçon put être sauvé même s'il conserverait pour toujours les marques de son engelure sévère.

Interloqués, les parents de Murdoch se demandèrent quoi faire. Tout ce que la petite touchait gelait et elle ne semblait avoir aucun contrôle sur cette étrange faculté. Bientôt, tout le château eu peur d'elle. Aucun enfant ne voulu jouer avec elle et tous l'évitèrent. Siobhan et son mari se mirent à la recherche d'un Magicien afin de prendre en charge leur cadette. Malheureusement, les quelques uns qui avaient répondus à leur première missive avaient tous des Apprentis. La seule solution restait Émeraude... Le Magicien d'Émeraude acceptait d'examiner la petite et d'essayer d'apprendre à lui contrôler ses pouvoirs si ses parents l'enrôlaient dans l'armée d'élite du continent. Siobhan refusa pendant plusieurs jours. Comme sa petite, si délicate et déjà si brillante, pouvait-elle devenir soldat. Elle n'en avait pas l'échine. Il fallait qu'elle devienne une érudite, une poétesse, une dame. La guerre, les épées, la sueur, l'endurance physique, ce n'était pas pour elle. Mais même Siobhan dû se rendre à l'évidence. Il fallait faire quelque chose. Alors le Roi et la Reine envoyèrent leur fille à Émeraude. Mais que temporairement. Elle serait Apprentie Magicienne. Sitôt qu'un Magicien se libérerait, ils l'enverraient là-bas.

Murdoch de Zénor parti donc. Trop jeune, elle ne comprenait pas ce qui se passait. Pourquoi Père et Mère l'envoyaient-elle là-bas ? Avait-elle été une méchante fille ? Ce n'était pas de sa faute ! Elle ne voulait pas faire des bobos aux objets. Ce n'était pas elle... C'était le froid dans ses mains. Le froid qui la dévorait. Siobhan tenta d'expliquer à sa fille, mais obligation et solution temporaire n'étaient pas des mots qui résonnaient pas dans la tête d'un enfant. Les premiers temps à Émeraude fut désestreux. Elle pleura tous les jours, cria, refusa de manger, fit son possible pour qu'on la renvoit chez-elle.

Ce fut une visite inhabituelle qui parvient à la calmer. Un des jeunes Chevaliers. Il vient la voir et discuta longuement avec elle. Malgré son très jeune âge, il la traita en adulte. Il lui demanda ce qui n'allait pas et l'écouta, plutôt que de lui dire qu'elle n'avait pas à s'en faire et à être gentille comme tous les autres. Il était gentil. Il était compréhensif. Il était également confiant et sur de lui. Il parvient à calmer l'enfant. Et devient son idôle... Murdoch venait de rencontrer le futur Chef de l'Ordre. Il resterait à jamais son modèle, son repère, celui sur qui elle comptait et se fiait, celui qu'elle voulait impressionnée.

Les années passèrent et aucun Magicien ne se libéra. La mère de Murdoch tomba enceinte et perdit le bébé. Elle retomba enceinte des années plus tard et l'accouchement fut terrible. Pendant ce temps la petite fille se senti seule, éloignée, isolée. Le Magicien d'Émeraude était un vieux grincheux. Il était sévère, autoritaire et stricte. Sous son aile, les pouvoirs magiques de Murdoch décuplèrent. S'il était fière de son Élève, il ne le montra cependant jamais. Habituée chez elle à la douceur de Siobhan et l'image d'un grand-père éponyme qui n'attendait que sa vue, la petite fille s'aigrit. L'éloignement et la dureté de son nouvel entourage la rendirent irascible et impatiente. Le Magicien se rendit rapidement compte que son pouvoir était de ceux qui ne se contrôleraient jamais. Une paire de gant magique serait la solution au problème. À jamais la jeune fille fut donc privée de contact physique, ce qui n'arrangea en rien son comportement. En secret cependant, elle épiait les pas de son ami. Elle guettait les Chevaliers. Elle le suivait du regard. Il était son idole. Le vieux Magicien prit ses infatuations de gamines pour de l'enthousiasme face à son futur rôle de Chevalier alors que la petite préférait les bibliothèques et l'étude de la magie aux armes et aux chevaux.

Elle devient Écuyer, fut attribué au hasard à un Chevalier et s'enfuit aussi souvent qu'elle le peut dans le refuge des livres poussiéreux. Son Maître n'y comprit rien. Que pouvait-il faire avec une enfant plus intéressée par la magie et la culture que l'épée et le glaive. Peu intéressé lui-même à éduquer un Écuyer, il la laissa faire. La seule chose qui intéressa vraiment Murdoch fut les leçons de tire à l'arc, donnée par un des plus vieux Chevaliers. Gravement blessé au combat, ce dernier se rendait utile malgré son infirmité en enseignant tout ce qu'il savait aux jeunes générations. Il avait la patience, la douceur et le savoir pour intéressé Murdoch et elle prit goût à son art. Locace et peu gêné, celui-ci ne tarissait pas d'éloge sur son élève, ventant à la fois son esprit agile et ses facultés à prendre des décisions rapidement. Elle fit en lui le grand-père qu'elle n'avait pas eu et s'efforça de lui plaire. Elle devient une archère hors-pair. Il la pointa à un de ses collègues qui prit également goût à son intelligence. Sous prétexte de l'amener voir les bibliothèques des Royaumes, il la traîna partout avec elle sur Enkidiev à la rencontre des monarques des différents pays. Il lui apprit la diplomatie et la négoce. Malgré le caractère peu avenant de la petite, elle retrouva rapidement ses manières de château. Elle était beaucoup plus à son aise parmi l'élite à discuter d'art, de musique et de politique que dans une écurie à parler de chevaux, de forgerons et de comment rafistoler une blessure le plus efficacement sur le champ de bataille. Ce deuxième maître improvisée entraîna également Murdoch dans les combats et lui enseignant tout ce qu'il savait sur la stratégie militaire. Ceci lui plut. C'était plus dans ses cordes. Elle s'imaginait mal en train de transpercer le ventre de l'ennemi, faisant jaillir ses boyaux. Organiser le combat pour savoir comment les frères d'armes le ferait était plus de son ressort. Murdoch partagea donc son adolescence entre ces deux vieux hommes, experts et patients, qui firent d'elle ce qu'elle n'aurait pas dû être, un Chevalier d'Émeraude.

Deux ans avant la fin de son temps en tant qu'Écuyer, la guerre se déclara. Elle fut assigné a régiment son premier ami à Émeraude, ce Chevalier si gentil, son idole et son modèle, celui qui était maintenant Chef de l'Ordre. Murdoch combattit avec ardeur. Elle planifia, discuta, négocia avec une passion qu'elle avait rarement eu. Elle prêta main forte aux archers des autres Royaumes et se joint à leur rang durant la bataille lorsque les stratégies furent discutés, revues et maintes fois peser de tous sens. Murdoch fut adoubée. Elle fut nommée Sous-Chef peu après. Pas pour ses prouesses martiales, mais afin de lui donner l'autorité pour négocier avec les autres Royaumes, leur armée et agir d'égale à égale avec les généraux. En secret, Murdoch se jura qu'elle parlerait au Chef. Elle deviendrait son amie. Elle ne savait pas trop comment démêler comment elle se sentait et ce qu'elle ressentait, mais elle se dit qu'ensemble, ils pourraient figurer tout ceci.

Mais toute l'action commune des Royaumes d'Enkidiev ne fut pas assez. Fée les trahit tous et l'Empire gagna la guerre. L'Ordre fut massacré. Murdoch vut son idole mourir sous ses yeux. Quasiment tout le monde sur le champ de bataille, tant sur un front que de l'autre, périt. Les deux camps ramassèrent leur blesser et battirent en retraite.

Aujourd'hui, trois ans plus tard, il ne restait qu'une poignée de Chevaliers, quelques Écuyers et un nombre réduit d'Élève. Murdoch se retrouva à la tête de l'Ordre à cause de son titre de Sous-Chef. Il ne restait rien des autres. Le Magicien avait été tué pour avoir sauver les Élèves à Émeraude, le Chef et l'autre Sous-Chef avaient périt au combat. Murdoch ne perdit pas seulement des compagnons d'armes, elle perdit aussi sa propre famille. Son père et son frère périrent durant les combats. Seule lumière dans toute cette noirceur, Siobhan, la mère de Murdoch, survécu et revient à Rubis, son Royaume d'origine. Elle fit du Royaume le siège du nouvel Ordre, rebaptisée l'Ordre d'Enkidiev. Le destin offrit un peu de baume malgré l'horreur des événements à ces deux femmes. Mère et fille purent reprendre leur relation là où elles l'avaient laissée il y avait quasiment deux décennies. Mais et Murdoch et Siobhan avaient tant à faire.

Et la première chose était de trouver un Magicien à l'Ordre...

Bonjour Invité !

Je suis une des Fondatrices de ce forum !

Khanrell et moi l'avons créé ensemble après plusieurs tentatives de trouver une histoire accrochante. Celle-ci est celle qui nous a le plus intéressée donc voilà ! Les Colonies d'Enkidiev ! J'espère que vous vous plairez sur notre forum et, surtout, que vous vous sentirez parti intégrante de sa famille ! Un forum ne peut vivre sans ses membres ! Ils sont son principal moteur. Alors s'il y a quoi que ce soit, envoyez-moi un MP !

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