Petite séance d'entrainement improvisé [ PV: Murdoch ]

Date d'inscription : 21/02/2014 Âge : 37 Royaume/Colonie habitée : Rubis

Par une belle journée à Rubis et tendit que les élèves avaient fini leurs quelques heures de cours de la journée, improvisés par un membre de l'ordre, dans la cour du château, on pouvait entendre des coups de bâton, retentir. La raison de ce bruit, provenait d'un jeune élève, qui habituellement si calme et pacifique, aujourd’hui, frappait avec un bâton, contre un vieux mannequin en bois d'entrainement. La situation était plutôt comique, pour quiconque connaissait un peu Colin et savait parfaitement qu'il était un élève, calme et discipliné et qui n'utilisait pas encore d'arme. A dire vrai, les élèves n'étaient pas encore entraînés au maniement d'armes et cette partie de leur apprentissage, cela ne leur serait en toute logique, enseigner qu’une fois qu'ils deviendraient écuyers et auraient un maître. Toutefois, depuis la guerre la situation avait changée et à force de penser à la mort de ses parents et à la bataille qui avait eu lieu, le jeune Colin, s'était dit qu'il pourrait peut être s’entraîner un peu plutôt que prévu, pour ne pas être un poids pour son futur maître et parce qu’il voulait pouvoir se défendre, en cas de problèmes et si besoin, porter secours aux autres. Ainsi, après le repas du midi, Colin avait filé sans rien dire, dans les dortoirs de la tour et s'était habillé avec une tenu similaire à celle d'un paysan, dans laquelle il serait plus alaise. Il avait ensuite ramassé un grand bâton et était partie discrètement dans un coin de la cour du château, pour commencer un semblant d'entrainement.

Colin n'avait jamais réellement manipulé d'armes où peut être parfois des bâtons, juste pour s’amuser à jouer les chevaliers mais, cette fois, il essayait de se concentrer sur le vieux mannequin rapiécé, en bois, qu'il avait trouvé dans une grange. Le jeune garçon, donnait dans un premier temps, des coups aléatoirement sur le mannequin, sans réels convictions et simplement pour faire ce qu'il pensait être un échauffement. Au bout d'un court instant, Colin s'était arrêté, regrettant de s'épuiser aussi rapidement et plutôt mécontent des mauvais mouvements qu'il faisait. Le jeune garçon décidait ensuite de réfléchir un peu plus et se mit à se rappeler les nombreuses fois, où d'une fenêtre de la tour, il avait observé les chevaliers s’entraîner. Pour plus d’efficacité, il aurait aimé se souvenir de la manière don combattaient ses parents avant leur morts mais, il n’arrivait plus à ce souvenir de leur entrainement. Toutefois, Colin arrivait à se rappeler des fois où il avait vue Caliban s’entraîner, un chevalier qu'il considérait comme un oncle et qui avait été un des meilleurs amis de ses parents. Le petit blondinet s'était donc remit à frapper sa cible avec son bâton et essayait cette fois, de viser des parties stratégiques et de donner quelques effets à son bâton, sans réellement réussir quoi que ce soit.

Tendit qu'il continuait de s’entraîner, le petit blondinet avait attrapé une crampe au bras et s'était résigné à faire une pose, se disant par la même occasion que combattre avec une vrai arme, devait vraiment être compliqué. Avant de reprendre son pauvre combat contre le mannequin en bois, Colin allait au puits, chercher un peu d'eau pour se rafraîchir et se désaltérer un peu. Il retournait ensuite près de sa cible mais, au lieu de reprendre immédiatement son combat contre le mannequin, qu'il trouvait trop épuisant, il changeait de stratégie de combat et allait se placer dans un grand carré d'herbe. Le gamin, déjà un peu épuisé, observait un peu le bâton qu'il tenait en main et décidait de s’alléger un peu, en en ramassant un plus petit car, il trouvait que manipuler l'autre bâton, lui demandait trop d'efforts. Et pour s’alléger encore davantage, il se mit pieds nues dans l'herbe, chose qu'il avait déjà vue faire de la part de certain écuyers et chevaliers. Maintenant qu'il se sentait plus léger, le petit blondinet décrivait de grands mouvements avec son bâton et se mettait à frapper des cibles, qu'il s'inventait dans son esprit. Au bout d'un moment, le gamin lâchait par maladresse et sans doute par fatigue, son bâton et il ne pu alors s’empêcher de rigoler en se laissant tomber au sol, sur le dos.

Colin restait au sol un bon moment à se reposer, les yeux grands ouverts, fixé sur le ciel bleu et commençait même à s'assoupir un peu, tendit que son esprit était ailleurs. le jeune garçon repensait à ses parents, Minerva et Galan et au bon moments passés avec eux, malgré le fait qu'ils avaient parfois été très occupé par les missions de l'ordre. Ses parents lui manquait toujours, il repensait à quel point sa mère avait été aimante et serviable avec tout le monde, chaleureuse et fidèle à ses frères et sœurs d'armes, un exemple qu'il se voulait de suivre. Et son père, un homme un peu trop casse-cou, une vraie tête brûlée, qui passait son temps à taquiner ses compagnons d'armes, la complicité qu'il avait avec son père, lui manquait horriblement. Avant de virer totalement dans le chagrin, le jeune garçon décidait de penser un peu à autre chose et se demandait alors si son meilleur ami, Vanyhel, accepterait de s’entraîner avec lui, c'était un pauvre élève issu du peuple des fées, qui depuis son retour, ce faisait rejeter par beaucoup de monde et qu'il tentait de soutenir et rassurer au maximum.

En repensant aux injustices, Colin retrouvait le courage de se relever et il se remettait alors à combattre des ennemis invisibles, s'imaginant chevalier et repousser les envahisseurs, même si l’idée de se retrouver un jour en pleine guerre, ne l'enchantait nullement. le jeune élève était encore à trois ans d’être un écuyer et même si son plus grand souhait, était de faire régner la justice, quoi qu'il doive faire et protéger les opprimés, s'il pouvait éviter au maximum de se battre, il le ferait. Colin estimait sans doute un peu trop naïvement, qu'il y avait toujours d'autres moyens de régler des conflits.Toutefois, au fond de lui, il savait qu'il aurait un jour à se battre et s'il ne le pensait pas un minimum, il ne se trouverait pas à cet endroit en ce moment, en train de se livrer à un petit entrainement, qui ne portait pas trop ses fruits. En effet, le gamin, aussi courageux, motivé et déterminé qu'il pouvait l’être, n’arrivait pas à corriger ses mouvements tout seul.

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